Retour sur l’AG du RTES
L’Assemblée Générale du RTES s'est tenue le vendredi 17 Juin après-midi, juste avant le lancement des Etats Généraux de l'ESS. 35 participants ont été accueillis par Christian Sautter, adjoint au Maire de Paris.
Après avoir présenté quelques unes des actions mises en place depuis 2001 par la Mairie de Paris (soutien à la création de régies de quartier et de coopératives d'activités et d'emplois, intégration de clauses sociales, représentant aujourd'hui 200 ETP, création du lieu La Ruche appuyé par Seybah Dagoma, adjointe en charge de l'ESS,...), Christian Sautter a réaffirmé le rôle de l'ESS comme facteur de développement territorial. Il a souligné l'importance d'un réseau comme le RTES pour que les collectivités puissent partager leurs expériences, et ne pas à chaque fois, «réinventer le fil à couper le beurre ».
Christiane Bouchart a ouvert l'AG, en soulignant que les dimensions d'échanges de bonnes pratiques et de mutualisation étaient effectivement essentielles au sein du RTES. La capitalisation est également une dimension importante, avec en particulier en 2010 la publication aux éditions du Sansonnet de l'ouvrage « Jeunes et Initiatives économiques solidaires », issu de l'étude conduite par Développements et Humanisme. Des collaborations ont été renforcées en 2010 avec les réseaux de collectivités (notamment avec l'Association des Régions de France, l'Association des Maires de France, avec une participation du RTES à leur 93ème Congrès, qui accueillait pour la 1ère fois une table ronde sur l'ESS, et des contacts avec l'ADF ). La place dans le paysage politique est également marquée par l'engagement fort du réseau et de ses adhérents dans les Etats Généraux de l'ESS (13 régions mobilisées et 3 Cahiers d'espérances portés par le RTES). La dimension européenne n'a pas été absente des activités menées, avec un travail de veille menée par le réseau. L'implication au sein du Conseil Supérieur de l'économie sociale et solidaire permet également de travailler à une meilleure prise en compte de l'ESS au niveau européen (avec par exemple la révision du paquet Monti Kroes, et la nécessité d'avancer sur la capacité des collectivités à faire du mandatement).
Parmi les autres éléments du rapport d'activité (à retrouver dans l'espace adhérents), on peut noter:
-3 journées d’échanges et de débat, 4 journées de formation auxquelles ont assisté 150 participants, dont 130 membres de collectivités locales et 20 acteurs, 10 numéros de la newsletter, 2 lettres papiers éditées à 2000 exemplaires , 44 000 visites annuelles sur le site internet rénové, voici en quelques chiffres l’action 2010 du RTES
-l'accueil de 15 nouveaux adhérents depuis la dernière AG, ce qui amène le RTES à 70 adhérents au 31 Mars 2011. L'objectif de la centaine d’adhérents d’ici l’année prochaine a été réaffirmé.
-des partenariats et des contacts renforcés autour de la formation (CNAM, Idéal Connaissances, CNFPT).
3 candidats ont été élus au Conseil d’Administration: Patricia Andriot, vice-présidente en charge de l’ESS au Conseil Régional Champagne-Ardenne ; Karine Fougeray, adjointe au Maire d'Aulnay Sous Bois en charge de l’ESS et de l’IAE, et Nicole Juyoux, Conseillère Municipale déléguée à l’ESS à la Communauté d’Agglomération Pau Pyrénées. A noter la démission d'Alain Teylouni, élu à la commune de Senones (Vosges), qui est amené pour des raisons professionnelles à quitter la commune de Senones et donc son mandat. Qu'il soit remercié pour son implication au sein du réseau.
Le dernier temps de l'AG a été consacré à un premier bilan de l'implication des collectivités dans les EGESS, et aux perspectives à donner pour l'après-Brongniart. Henri Arevalo a rappelé que le RTES avait fortement apporté la nécessité de mobiliser les territoires en amont de l'événement à Paris. Pour Annie Berger, la dynamique des EGESS a permis de faire avancer la nécessaire co-construction des politiques publiques avec les réseaux d'acteurs, et il est important que le RTES s'engage de façon très volontariste sur cette question. Comment éviter que les initiatives d'ESS servent d'alibi ou de caution, comment « transformer l'essai » en terme de lisibilité, comment éviter le double écueil de repli sur une logique de niche et la confusion globale, sont quelques unes des questions débattues. Quoi qu'il en soit, les adhérents ont massivement souligné que le RTES avait un rôle majeur à jouer dans les mois à venir.
