La finance participative a le vent en poupe
En septembre, BPIFrance, dans le cadre de son engagement pour le développement de l'économie sociale et solidaire, mettait en ligne son site fédératif dédié au financement participatif : TousNosProjets.fr. Un peu plus tard, en octobre, c’est la Commission européenne, qui lançait une grande consultation sur le même thème avec une question “Quelle serait la valeur ajoutée d’une potentielle action de l’Europe ?”.
Une plate-forme nationale
TousNosProjets.fr a pour objectif de fédérer l’ensemble des acteurs français du crowdfunding en offrant un point d’entrée unique aux particuliers qui souhaitent financer des projets à impact positif dans le domaine social, environnemental, culturel ou économique.
Pour devenir partenaires de Bpifrance, les opérateurs de la finance participative française sont sélectionnés sur la base d'un cahier des charges, et peuvent ensuite fournir chaque jour leur stock de projets actualisés.
Les projets représentent :
-tous types d'impacts : social, environnemental, culturel, économique,
-tous types de porteurs : entreprise, particulier, association, collectivité,
-tous les modes de financement : don, prêt, investissement.
L’Europe et la finance participative
Début octobre, la Commission européenne a lancé une large consultation sur la finance solidaire, ouverte aux collectivités, organisations, universités, entreprises et citoyens. Invitant chacun à s’exprimer sur ce nouveau mode de financement (avantages, inconvénients éventuels, risques…), la Commission souhaite recueillir les besoins des acteurs et identifier les domaines où son intervention pourrait apporter une valeur ajoutée. La consultation porte sur toutes les formes de financement participatif, allant du don à l’investissement financier en passant par les contributions assorties d’une rétribution.
N’hésitez pas à répondre, en ligne, au questionnaire de la Commission européenne.
Date limite de consultation : 31 décembre 2013.
Pour vous accompagner sur le sujet, retrouvez quelques éléments de réflexion de Jacques Dughéra, chargé de développement au RTES.