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Tribune cosignée par le RTES : "Dialoguer, fédérer et innover pour éviter de nouvelles crises du logement"
Publié le 27 novembre 2024 - mis à jour le 19 décembre 2024

Tribune cosignée par le RTES : "Dialoguer, fédérer et innover pour éviter de nouvelles crises du logement"

A l'occasion du Salon des Maires et des collectivités locales de 2024, Le Moniteur publie une tribune mettant en avant les bénéfices de l'habitat coopératif. Parmi les signataires, on retrouve notamment Mahel Coppey, présidente du RTES, aux côtés de Christiane Châteauvieux, représentante d’Habicoop (Fédération française des coopératives d’habitants) et Jérôme Saddier, président du Groupe Crédit Coopératif et de Coop FR.

Alors que les communes sont confrontées à des arbitrages délicats en matière de logements, David Ernest, maire adjoint de Chaville, élu en charge de l’urbanisme dans la ville des Hauts-de-Seine et Lionel Pancrazio, enseignant à Sciences Po et HEC en sciences du développement durable, mettent en avant les bénéfices de l'habitat coopératif. Tribune complète à lire en cliquant ici

Le logement est légitimement reconnu comme un besoin premier et un Droit. Eu regard aux évolutions sociétales et aux modèles économiques usités, proposer une réponse à la crise actuelle et éviter les suivantes nécessite de reconsidérer la coopération amont entre élus, acteurs du logement et habitants. 

Premier point de contact, l’élu local est interpellé au quotidien pour répondre aux demandes pressantes de logements abordables. Et c’est bien normal ! Les « permanences logement » assurées en mairie voient défiler des personnes en souffrance et en détresse. Les élus locaux, grâce au système de cotation, garantissent alors une procédure de sélection transparente, mais ils en sont ainsi réduits à gérer la pénurie par une hiérarchisation peu humaine de la gravité des cas. La population concernée - peu présente dans les cercles du pouvoir et d’influence - ne demande qu’un accès à un logement décent. Qu’elle doive alors attendre durant des années est une des sources majeures de défiance vis-à-vis des politiques publiques. 

En parallèle, les habitants déjà installés s’opposent fréquemment (par articles de presse, élections, pétitions, ou recours) à la construction de nouveaux projets immobiliers qui comportent des logements sociaux. Derrière ces manifestations se cache aussi une volonté légitime d’être associé à la transformation de son cadre de vie immédiat et le souhait de ne pas subir des projets qui s’imposent trop souvent sans partage. Le logement est un sujet qui touche au cœur le processus démocratique de proximité, mais les tensions générées dans ces situations peuvent conduire les élus locaux à être beaucoup moins volontaristes dans la production d’habitats. On le leur reprochera sûrement par la suite, mais les maires constructeurs sont souvent battus aux élections qui suivent...

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