Pour la Solidarité : comprendre et agir pour une Europe solidaire et durable
« Pour la Solidarité » est un « think & do tank » européen indépendant et engagé en faveur d'une Europe solidaire et durable.
Qu’est-ce que le « think & do tank » Pour la Solidarité ?
Nous allons fêter nos 15 ans d'existence en janvier 2018. Notre nom « Pour la Solidarité » exprime deux choses qui sont notre fondement depuis 2002.
Tout d'abord la « solidarité », qui est une valeur européenne, inscrite dans tous les traités européens depuis 1956, et un choix thématique.
La solidarité se matérialise dans notre activité autour de cinq axes thématiques : affaires sociales (emploi, lutte contre la pauvreté, lutte contre les discriminations) ; économie sociale ; responsabilité sociétale des entreprises et diversité dans l'économie ; développement durable (territorial et économique, qui ne se limite donc pas au seul pilier environnemental) ; et participation citoyenne.
Notre nom contient aussi le mot « pour », nous sommes un acteur engagé, nous avons fait le choix de défendre une Europe solidaire et durable face à l'Europe libérale des inégalités. Notre devise « comprendre pour agir » illustre ce que nous sommes : un « think & do tank », avec des activités de recherche et d'analyse jusqu'à l'accompagnement d'actions concrètes sur le terrain.
Nous menons des travaux de recherches et d'analyse, avec 30 à 40 publications par an sur nos cinq axes thématiques, téléchargeables gratuitement sur www.pourlasolidarite.eu et 4 observatoires de veille européenne sur ces thématiques : www.ess-europe.eu ; www.diversite-europe.eu ; www.transition-europe.eu ; www.participation-citoyenne.eu.
Pour exemple, nous avons récemment rédigé des notes d'analyse sur « économie sociale et jeunesse » identifiant des leviers permettant la rencontre entre les attentes de la jeunesse et les besoins de l’ESS ou encore sur les « social impact bonds » qui font l'objet de vifs échanges.
Cette activité nous amène d'ailleurs à formuler des propositions de politiques publiques solidaires et durables au niveau européen et à des niveaux plus territoriaux. D'où notre rôle majeur dans les travaux du GECES dont j'étais le rapporteur général (voir notre article dédié).
Nous accompagnons également des acteurs dans leur développement européen (avec en France des acteurs tels que l'APF, le groupe UP, ou Simplon.co) avec du conseil et des formations en matière de lobbying et de recherche de financements européens.
Nous montons aussi concrètement des projets transnationaux, en coopération avec des partenaires d'une quinzaine de pays membres de l'UE. Et enfin, nous organisons chaque année une vingtaine de conférences et séminaires rassemblant des experts européens et des acteurs de terrain. Nous avons ainsi contribué à l'organisation de la conférence européenne « Économie sociale » de Bratislava le 30 novembre dernier, inscrite au programme de la présidence slovaque du Conseil de l’UE. Nous avons également promu la conférence « Scale Me Up » initiée par le gouvernement français le 17 juin dernier (voir notre article dédié) impulsant une dimension européenne et internationale à la politique de la France en matière de soutien au développement de l'ESS.
Quels sont les projets que vous montez en partenariat avec des collectivités territoriales françaises ?
Avec la ville et l’Eurométropole de Strasbourg, nous avons monté le 6 avril dernier un séminaire d'échange pour concrétiser les recommandations du rapport du GECES au niveau territorial avec les acteurs locaux (collectivités et acteurs de l'ESS), avec lesquels nous avons coconstruit un plan strasbourgeois.
Avec la ville de Montpellier, Alter'Incub et l'URSCOP Languedoc Roussillon nous avons été partenaires d'une conférence internationale sur l'innovation sociale.
Nous avons également accompagné le montage d’un projet « numérique et e-inclusion » financé par le FEDER et porté par l'APF en lien avec des collectivités territoriales des Hauts-de-France, au service des acteurs sociaux territoriaux qui agissent auprès des personnes en situation de handicap.
Nous pourrions mener encore davantage de projets en partenariat avec des collectivités françaises si elles menaient davantage d'actions européennes.
Tandis que la Commission européenne va soutenir le développement de clusters de l'ESS en se basant sur l'exemple français des PTCE, l'enjeu pour les collectivités locales qui les accompagnent est de les aider à s'internationaliser. L'idée n'est pas seulement de montrer les bonnes pratiques mais de tendre la main aux structures d'autres pays pour y transposer les bonnes pratiques. Dans le cadre de véritables stratégies européennes, les collectivités françaises peuvent former des couples avec des acteurs de l'ESS présents sur leur territoire qui se développent à l'échelle européenne.
En lien avec cet article, retrouvez également notre interview de Denis Stokkink.