Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Solidaire

Retour sur le webinaire RTES & IdealCO : Comment favoriser les lieux conviviaux pour favoriser la cohésion sociale?

Le RTES a animé un webinaire le 27 juin 2024 avec son partenaire IdealCO, portant sur les lieux conviviaux en milieu rural et sur la façon dont les collectivités territoriales peuvent favoriser leur développement, en lien avec l'économie sociale et solidaire. 72 participant.e.s ont pu échanger et découvrir 2 initiatives : le projet Instant'Ernée - guinguette estivale dans la commune d'Ernée (Pays de la Loire), et le projet El Capitan, un tiers-lieu dans l'Orne (Normandie).

Pour rendre un centre bourg attrayant et dynamique, la convivialité et le partage jouent un rôle crucial. Comment les collectivités peuvent-elles agir, en s'appuyant sur l'ESS, pour créer des espaces de rencontres ? Comment construire des lieux conviviaux qui répondent aux besoins de la population ?

Des échanges inspirants sur les réalités et difficultés rencontrées

La présentation d'initiatives, avec un focus sur les relations avec les pouvoirs publics a permis de concevoir les étapes concrètes franchies et les obstacles contournés pour monter ces projets.

Les intervenants

Emma LOREE, cheffe de projet Petites Villes de Demain - Ville d'Ernée

Dans l'objectif de dynamiser la vie citoyenne et la convivialité de son territoire, la Ville a lancé un projet de revitalisation dans le cadre du programme Petites Villes de Demain. Cet été 2024 a eu lieu la 2ème édition du projet l'Instant-Ernée, une guinguette éphémère et festive organisée sur la place centrale, 5 vendredis soirs pendant les mois juin et de juillet, véritable succès auprès des habitant.e.s. Emma LOREE détaille l'évolution du projet avec la construction d'une équipe citoyenne (mixte de commerçant.e.s, d'habitant.e.s, d'élu.e.s et services de la collectivité), le rôle de la collectivité et les enjeux du territoire, comme la mobilisation citoyenne.

Découvrez notre fiche Déniché pour vous sur la guinguette d'Ernée

Rendez-vous sur la page dédiée à la guinguette sur le site de la Ville d'Ernée

Igor LOUBOFF, associé - Coop des Territoires & co-président du projet El Capitan 

Comment relocaliser les filières agricoles sur le territoire ? Comment favoriser une participation des habitants dans la vie commune ? Comment encourager les jeunes à s'installer en zone rurale ? C'est face à ces 3 problématiques que l'Auberge participative El Capitan a vu le jour. Igor LOUBOFF explique son fonctionnement singulier, où les utilisateurs du lieu s'auto-gèrent et peuvent développer leurs projets professionnels et personnels en toute liberté. En apportant un local multifonctionnel où travailler, se réunir, transiter, ou encore promouvoir le territoire, les habitant.e.s se rencontrent régulièrement et partagent des moments de convivialité avec les voyageurs de passage.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet d' El Capitan

Patricia ANDRIOT, cheffe de projet mission ruralités - ANCT, commissaire à l’aménagement du massif des Vosges, élue locale & vice-présidente du RTES

En ce qui concerne les relations entre pouvoirs publics et lieux de convivialité, Patricia ANDRIOT alerte sur l'importance du respect de l'initiative citoyenne de ces projets. Une véritable co-construction entre pouvoirs publics et citoyens autour des lieux conviviaux apparait essentielle, car comme le rappelle Patricia Andriot la convivialité ne se décrète pas. Chaque territoire a sa propre dynamique et il y a une grande diversité de modèles possibles. En ce sens l'articulation entre alchimie locale et mise en réseau régionale ou nationale pour partager des outils, des services, etc. apparait comme un facteur de réussite de ces projets. Les collectivités territoriales peuvent développer les conditions favorables à l'émergence de ce type d'initiatives mais sans trop intervenir dans le fonctionnement de ces lieux conviviaux, au risque de casser les dynamiques citoyennes. 

Pour aller plus loin :

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le RTES a animé un webinaire le 27 juin 2024 avec son partenaire IdealCO, portant sur les lieux conviviaux en milieu rural et sur la façon dont les collectivités territoriales peuvent favoriser leur développement, en lien avec l'économie sociale et solidaire. 72 participant.e.s ont pu échanger et découvrir 2 initiatives : le projet Instant'Ernée - guinguette estivale dans la commune d'Ernée (Pays de la Loire), et le projet El Capitan, un tiers-lieu dans l'Orne (Normandie).

Pour rendre un centre bourg attrayant et dynamique, la convivialité et le partage jouent un rôle crucial. Comment les collectivités peuvent-elles agir, en s'appuyant sur l'ESS, pour créer des espaces de rencontres ? Comment construire des lieux conviviaux qui répondent aux besoins de la population ?

Des échanges inspirants sur les réalités et difficultés rencontrées

La présentation d'initiatives, avec un focus sur les relations avec les pouvoirs publics a permis de concevoir les étapes concrètes franchies et les obstacles contournés pour monter ces projets.

Les intervenants

Emma LOREE, cheffe de projet Petites Villes de Demain - Ville d'Ernée

Dans l'objectif de dynamiser la vie citoyenne et la convivialité de son territoire, la Ville a lancé un projet de revitalisation dans le cadre du programme Petites Villes de Demain. Cet été 2024 a eu lieu la 2ème édition du projet l'Instant-Ernée, une guinguette éphémère et festive organisée sur la place centrale, 5 vendredis soirs pendant les mois juin et de juillet, véritable succès auprès des habitant.e.s. Emma LOREE détaille l'évolution du projet avec la construction d'une équipe citoyenne (mixte de commerçant.e.s, d'habitant.e.s, d'élu.e.s et services de la collectivité), le rôle de la collectivité et les enjeux du territoire, comme la mobilisation citoyenne.

Découvrez notre fiche Déniché pour vous sur la guinguette d'Ernée

Rendez-vous sur la page dédiée à la guinguette sur le site de la Ville d'Ernée

Igor LOUBOFF, associé - Coop des Territoires & co-président du projet El Capitan 

Comment relocaliser les filières agricoles sur le territoire ? Comment favoriser une participation des habitants dans la vie commune ? Comment encourager les jeunes à s'installer en zone rurale ? C'est face à ces 3 problématiques que l'Auberge participative El Capitan a vu le jour. Igor LOUBOFF explique son fonctionnement singulier, où les utilisateurs du lieu s'auto-gèrent et peuvent développer leurs projets professionnels et personnels en toute liberté. En apportant un local multifonctionnel où travailler, se réunir, transiter, ou encore promouvoir le territoire, les habitant.e.s se rencontrent régulièrement et partagent des moments de convivialité avec les voyageurs de passage.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet d' El Capitan

Patricia ANDRIOT, cheffe de projet mission ruralités - ANCT, commissaire à l’aménagement du massif des Vosges, élue locale & vice-présidente du RTES

En ce qui concerne les relations entre pouvoirs publics et lieux de convivialité, Patricia ANDRIOT alerte sur l'importance du respect de l'initiative citoyenne de ces projets. Une véritable co-construction entre pouvoirs publics et citoyens autour des lieux conviviaux apparait essentielle, car comme le rappelle Patricia Andriot la convivialité ne se décrète pas. Chaque territoire a sa propre dynamique et il y a une grande diversité de modèles possibles. En ce sens l'articulation entre alchimie locale et mise en réseau régionale ou nationale pour partager des outils, des services, etc. apparait comme un facteur de réussite de ces projets. Les collectivités territoriales peuvent développer les conditions favorables à l'émergence de ce type d'initiatives mais sans trop intervenir dans le fonctionnement de ces lieux conviviaux, au risque de casser les dynamiques. 

Pour aller plus loin :

Fiche Déniché pour vous n°135 - L’Instant’Ernée la Guinguette estivale

Pour sa 2ème édition, la Ville d'Ernée a lancé une guinguette estivale éphémère, du 14 juin au 19 juillet 2024. Inscrit dans le programme Petites Villes de Demain (PVD), le but du projet est de raviver le centre-ville historique et d'en faire un lieu intergénérationnel, culturel et créateur de liens, autour d'événements festifs.

Commune rurale de 5 600 habitant.e.s, Ernée est la ville centre de la Communauté de communes de l’Ernée, située à 20 km de Fougères et de Mayenne. Si la ville d’Ernée démontre une réelle dynamique commerciale, le centre historique, marqué par la place de l’église, est parfois délaissé par ses habitant.e.s.  La ville a impulsé un projet de revitalisation du centre-bourg dans le cadre d'une Opération de revitalisation de territoire,  projet animé par une équipe citoyenne. 

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°135 - L’Instant’Ernée la Guinguette estivale EN CLIQUANT ICI

Mots-clés : Revitalisation - Juillet 2024

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Pour sa 2ème édition, la Ville d'Ernée a lancé une guinguette estivale éphémère, du 14 juin au 19 juillet 2024. Inscrit dans le programme Petites Villes de Demain (PVD), le but du projet est de raviver le centre-ville historique et d'en faire un lieu intergénérationnel, culturel et créateur de liens, autour d'événements festifs.

Commune rurale de 5 600 habitant.e.s, Ernée est la ville centre de la Communauté de communes de l’Ernée, située à 20 km de Fougères et de Mayenne. Si la ville d’Ernée démontre une réelle dynamique commerciale, le centre historique, marqué par la place de l’église, est parfois délaissé par ses habitant.e.s.  La ville a impulsé un projet de revitalisation du centre-bourg dans le cadre d'une Opération de revitalisation de territoire,  projet animé par une équipe citoyenne. 

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°135 - L’Instant’Ernée la Guinguette estivale EN CLIQUANT ICI

Mots-clés : Revitalisation - Juillet 2024

Newsletter RTES - Politique de la ville

💡Politique de la ville & ESS

Pas d'images ? Version web

Newsletter RTES - Politique de la ville & ESS - SEPTEMBRE 2023

Cette lettre électronique est réalisée dans le cadre d'un chantier du RTES "Politique de la Ville et ESS", mené avec le soutien de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires.

 

 

CIRCULAIRE SIGNÉE POUR LA NOUVELLE GÉNÉRATION DES CONTRATS DE VILLE

Une circulaire adressée aux préfets le 31 août 2023 précise le cadre relatif à l'élaboration de la nouvelle génération des contrats de ville 2024-2030 dans les départements métropolitains. L'approche précédente par "piliers" de la politique de la ville fait place à une approche recentrée sur les priorités définies à l'échelle de chaque territoire. Une opportunité pour les collectivités locales et les acteurs locaux de renforcer la place de l'ESS dans les prochains contrats de ville !
En savoir plus
 

 

RETROUVEZ LES DERNIÈRES RESSOURCES DU RTES EN VUE DES FUTURS CONTRATS DE VILLE

Ces ressources ont été pensées comme points d'appui pour favoriser l'intégration de l'ESS dans les futurs "Engagements Quartiers 2030", et renforcer la capacité de l'ESS à répondre aux besoins des habitants et des territoires.
En savoir plus
 

 

 

Tiers-lieux, coopérative de consommateurs, conciergerie solidaire, création de PTCE... Retrouvez quelques initiatives ESS en réponse aux défis économiques et sociaux des quartiers :

Situé en quartier prioritaire à Toulouse, le FIL (Façonneur d’Innovations Locales) est un tiers-lieu ESS porté par la SCIC Les Imaginations Fertiles et la foncière ETIC. Il a pour objectif de contribuer à l’animation territoriale du quartier et favoriser le vivre ensemble, l’insertion et l’emploi.
En savoir plus

Le Collectif Abbal, c'est 2600m² de locaux appartenant à Toulouse Métropole, confié de manière transitoire au collectif, pour l'animer et développer un lieu de vie et d’activités sur le quartier prioritaire de la Reynerie. 
En savoir plus

SuperQuinquin est une coopérative de consommateurs participative implantée à Lille dans le quartier prioritaire de Fives. Elle est portée par des citoyen.ne.s désirant créer une alternative à la grande distribution classique, en proposant des produits de consommation courante de qualité, locaux, et accessibles.
En savoir plus

Soutenu par Plaine Commune, le PTCE PôPE (Pôle Petite Enfance) a pour objectif de développer l'offre d'accueil de la petite enfance en Seine-Saint-Denis et lever les freins à l’emploi des femmes par l'ESS, l’innovation et l’inclusion des habitant.e.s.
En savoir plus

Située dans le quartier prioritaire Ampère à Strasbourg, la Conciergerie solidaire Ampère a pour ambition de faire revenir des services de proximité dans le quartier.
En savoir plus

Située en région parisienne, l’association AMELIOR a pour objet de favoriser l'émergence et l'organisation de marchés d'économie locale issus de la récupération, du recyclage, et de la revalorisation des déchets ; contribuer à l'insertion professionnelle, économique, et sociale des biffin.e.s et recycleur.euse.s ; développer des actions éducatives autour du tri sélectif, du recyclage et de l'économie circulaire.
En savoir plus
 

 

 

RETROUVEZ LE REPÈRESS DU RTES - "ÉCONOMIE INFORMELLE & ESS - ENJEUX ET LEVIERS D'ACTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES"

Après 2 ans de travaux, le RTES a publié en mai son RepèrESS "Economie informelle & ESS, enjeux et leviers d'action des collectivités locales". Qu'est ce que l'économie informelle ? Comment les collectivités peuvent-elles accompagner sa transition par et vers l’ESS ? Des retours d'expériences, des points d'appui et des leviers d'action sont à retrouver dans ce RepèrESS.
Lire la suite
 

 

EXPERIMENTATION D'UNE CAISSE ALIMENTAIRE COMMUNE SUR LE TERRITOIRE DE MONTPELLIER MÉTROPOLE

Dans le cadre du programme national Territoires à VivreS , 25 organisations du territoire montpellierain se sont regroupées en comité local pour concevoir une expérimentation visant à lutter contre la précarité alimentaire en favorisant la démocratie alimentaire et l'accès à une alimentation de qualité pour tous, et en contribuant au développement d’un système alimentaire territorial plus durable.
Lire la suite
 

 

QPV ET ESS - RETOUR SUR LE CLUB COLLECTIVIT'ESS DE LA CRESS HAUTS-DE-FRANCE

La CRESS Hauts-de-France organisait le 7 septembre une rencontre du Club Collectivit'ESS en visioconférence sur le thème : « Développer, aménager et équilibrer le territoire : l’ESS comme solution pour les QPV ? ». Réunissant une vingtaine d’élu.e.s et de technicien.ne.s de collectivités, le RTES y est intervenu pour présenter la réalité de l'ESS en QPV et les leviers à disposition des collectivités pour y renforcer la place de l'ESS.
Lire la suite
 

 

L'UNIVERSITÉ URBACT A FAIT SON GRAND RETOUR À MALMÖ, DU 28 AU 30 AOÛT 2023

 

 

Vous recevez cette newsletter car vous avez participé à une rencontre du RTES sur la thématique de la politique de la ville ou car vous nous avez fait part de votre intérêt pour le sujet. Si vous souhaitez vous désinscrire, cliquez sur "Se désinscrire" en bas de cet e-mail. 
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Cette lettre électronique est réalisée dans le cadre d'un chantier du RTES "Politique de la Ville et ESS", mené avec le soutien de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires.

 

 

CIRCULAIRE SIGNÉE POUR LA NOUVELLE GÉNÉRATION DES CONTRATS DE VILLE

Une circulaire adressée aux préfets le 31 août 2023 précise le cadre relatif à l'élaboration de la nouvelle génération des contrats de ville 2024-2030 dans les départements métropolitains. L'approche précédente par "piliers" de la politique de la ville fait place à une approche recentrée sur les priorités définies à l'échelle de chaque territoire. Une opportunité pour les collectivités locales et les acteurs locaux de renforcer la place de l'ESS dans les prochains contrats de ville !
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RETROUVEZ LES DERNIÈRES RESSOURCES DU RTES EN VUE DES FUTURS CONTRATS DE VILLE

Ces ressources ont été pensées comme points d'appui pour favoriser l'intégration de l'ESS dans les futurs "Engagements Quartiers 2030", et renforcer la capacité de l'ESS à répondre aux besoins des habitants et des territoires.
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Tiers-lieux, coopérative de consommateurs, conciergerie solidaire, création de PTCE... Retrouvez quelques initiatives ESS en réponse aux défis économiques et sociaux des quartiers :

Situé en quartier prioritaire à Toulouse, le FIL (Façonneur d’Innovations Locales) est un tiers-lieu ESS porté par la SCIC Les Imaginations Fertiles et la foncière ETIC. Il a pour objectif de contribuer à l’animation territoriale du quartier et favoriser le vivre ensemble, l’insertion et l’emploi.
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Le Collectif Abbal, c'est 2600m² de locaux appartenant à Toulouse Métropole, confié de manière transitoire au collectif, pour l'animer et développer un lieu de vie et d’activités sur le quartier prioritaire de la Reynerie. 
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SuperQuinquin est une coopérative de consommateurs participative implantée à Lille dans le quartier prioritaire de Fives. Elle est portée par des citoyen.ne.s désirant créer une alternative à la grande distribution classique, en proposant des produits de consommation courante de qualité, locaux, et accessibles.
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Située dans le quartier prioritaire Ampère à Strasbourg, la Conciergerie solidaire Ampère a pour ambition de faire revenir des services de proximité dans le quartier.
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RETROUVEZ LE REPÈRESS DU RTES - "ÉCONOMIE INFORMELLE & ESS - ENJEUX ET LEVIERS D'ACTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES"

Après 2 ans de travaux, le RTES a publié en mai son RepèrESS "Economie informelle & ESS, enjeux et leviers d'action des collectivités locales". Qu'est ce que l'économie informelle ? Comment les collectivités peuvent-elles accompagner sa transition par et vers l’ESS ? Des retours d'expériences, des points d'appui et des leviers d'action sont à retrouver dans ce RepèrESS.
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EXPERIMENTATION D'UNE CAISSE ALIMENTAIRE COMMUNE SUR LE TERRITOIRE DE MONTPELLIER MÉTROPOLE

Dans le cadre du programme national Territoires à VivreS , 25 organisations du territoire montpellierain se sont regroupées en comité local pour concevoir une expérimentation visant à lutter contre la précarité alimentaire en favorisant la démocratie alimentaire et l'accès à une alimentation de qualité pour tous, et en contribuant au développement d’un système alimentaire territorial plus durable.
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QPV ET ESS - RETOUR SUR LE CLUB COLLECTIVIT'ESS DE LA CRESS HAUTS-DE-FRANCE

La CRESS Hauts-de-France organisait le 7 septembre une rencontre du Club Collectivit'ESS en visioconférence sur le thème : « Développer, aménager et équilibrer le territoire : l’ESS comme solution pour les QPV ? ». Réunissant une vingtaine d’élu.e.s et de technicien.ne.s de collectivités, le RTES y est intervenu pour présenter la réalité de l'ESS en QPV et les leviers à disposition des collectivités pour y renforcer la place de l'ESS.
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L'UNIVERSITÉ URBACT A FAIT SON GRAND RETOUR À MALMÖ, DU 28 AU 30 AOÛT 2023

 

 

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Retrouvez l'ouvrage de Timothée Duverger "L'économie sociale et solidaire"

Retrouvez l'ouvrage de Timothée Duverger "L'économie sociale et solidaire" en cliquant ici

Bénéficiant d'une reconnaissance croissante dans les mondes socioéconomique, politique, institutionnel et académique, l'économie sociale et solidaire (ESS) s'impose, à l'heure de la réforme de l'entreprise et de la transition écologique, comme la " norme souhaitable de l'économie de demain ".
Cet archipel se distingue par son caractère insaisissable, malgré d'importants efforts de définition. L'ESS emporte l'adhésion comme elle suscite la perplexité. L'économie peut-elle être " sociale et solidaire " ? N'est-ce pas contradictoire ? Quelles formes prend-elle ? À quelles échelles agit-elle ? Comment se transforme-t-elle ? À quels défis et pressions doit-elle répondre ?
L'étudiant, le professionnel, le bénévole, l'élu ou le citoyen trouveront dans ce livre une synthèse interdisciplinaire des principaux travaux sur l'ESS, ainsi qu'une présentation de ses enjeux au cœur des mutations contemporaines.

Timothée Duverger est docteur en histoire, enseignant à Sciences Po Bordeaux où il dirige la chaire TerrESS, ainsi que le master " Économie sociale et solidaire et innovation sociale " (ESSIS) et l' executive master " Stratégies, territoires et projets innovants dans l'économie sociale et solidaire " (STPI-ESS). Chercheur associé au centre Émile-Durkheim, ses travaux portent sur les dynamiques d'institutionnalisation de l'ESS.
Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Retrouvez l'ouvrage de Timothée Duverger "L'économie sociale et solidaire" en cliquant ici

Bénéficiant d'une reconnaissance croissante dans les mondes socioéconomique, politique, institutionnel et académique, l'économie sociale et solidaire (ESS) s'impose, à l'heure de la réforme de l'entreprise et de la transition écologique, comme la " norme souhaitable de l'économie de demain ".
Cet archipel se distingue par son caractère insaisissable, malgré d'importants efforts de définition. L'ESS emporte l'adhésion comme elle suscite la perplexité. L'économie peut-elle être " sociale et solidaire " ? N'est-ce pas contradictoire ? Quelles formes prend-elle ? À quelles échelles agit-elle ? Comment se transforme-t-elle ? À quels défis et pressions doit-elle répondre ?
L'étudiant, le professionnel, le bénévole, l'élu ou le citoyen trouveront dans ce livre une synthèse interdisciplinaire des principaux travaux sur l'ESS, ainsi qu'une présentation de ses enjeux au cœur des mutations contemporaines.

Timothée Duverger est docteur en histoire, enseignant à Sciences Po Bordeaux où il dirige la chaire TerrESS, ainsi que le master " Économie sociale et solidaire et innovation sociale " (ESSIS) et l' executive master " Stratégies, territoires et projets innovants dans l'économie sociale et solidaire " (STPI-ESS). Chercheur associé au centre Émile-Durkheim, ses travaux portent sur les dynamiques d'institutionnalisation de l'ESS.

Fiche Déniché pour vous n°132 - Mobicoop

Mobicoop est aujourd’hui une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) autour d’une « plateforme coopérative de mobilité partagée ». Elle propose non seulement du covoiturage, mais aussi de l’auto-stop et du transport solidaire où des bénévoles aident des seniors ou personnes en insertion à se déplacer.

La coopérative est le fruit du rapprochement de différents acteurs et dynamiques : covoiturage-libre, Covivo, et Rezo Pouce, portant des valeurs de mobilité durable et solidaire, et s’inscrivant en réaction à l’émergence de l’économie dite collaborative (Blablacar, Airbnb, etc.)

En 2021, Mobicoop est fer de lance de la dynamique naissante des « Licoornes » qui réunit à ses côtés 8 autres coopératives visant un large public en proposant produits et services du quotidien : covoiturage avec Mobicoop ; autopartage avec Citiz ; téléphonie avec Commown et Télécoop ; énergie avec Enercoop ; e-commerce avec Label Emmaüs ; banque avec La Nef ; train avec Railcoop. Ce mouvement d’intercoopération vise à renforcer les moyens des coopératives (avec par exemple une levée de fonds en commun) et à valoriser un contre-modèle coopératif.

Cette fiche a été réalisée dans le cadre du projet PlateformCoop porté par l'Apes.

Télécharger la fiche Déniché pour vous n°132 - Mobicoop en cliquant ici

Mots-clés : covoiturage, mobilité, transition écologique, Licoornes - Avril 2024

esss

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Mobicoop est aujourd’hui une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) autour d’une « plateforme coopérative de mobilité partagée ». Elle propose non seulement du covoiturage, mais aussi de l’auto-stop et du transport solidaire où des bénévoles aident des seniors ou personnes en insertion à se déplacer.

La coopérative est le fruit du rapprochement de différents acteurs et dynamiques : covoiturage-libre, Covivo, et Rezo Pouce, portant des valeurs de mobilité durable et solidaire, et s’inscrivant en réaction à l’émergence de l’économie dite collaborative (Blablacar, Airbnb, etc.)

En 2021, Mobicoop est fer de lance de la dynamique naissante des « Licoornes » qui réunit à ses côtés 8 autres coopératives visant un large public en proposant produits et services du quotidien : covoiturage avec Mobicoop ; autopartage avec Citiz ; téléphonie avec Commown et Télécoop ; énergie avec Enercoop ; e-commerce avec Label Emmaüs ; banque avec La Nef ; train avec Railcoop. Ce mouvement d’intercoopération vise à renforcer les moyens des coopératives (avec par exemple une levée de fonds en commun) et à valoriser un contre-modèle coopératif.

Cette fiche a été réalisée dans le cadre du projet PlateformCoop porté par l'Apes.

Télécharger la fiche Déniché pour vous n°132 - Mobicoop en cliquant ici

Mots-clés : covoiturage, mobilité, transition écologique, Licoornes - Avril 2024

esss

Retour sur le séminaire du CA du RTES, les 15 et 16 février 2024 à Lille

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Oui
Résumé

Le conseil d’administration du RTES s’est réuni à Lille jeudi 15 et vendredi 16 février 2024. Rythmé par des temps de travail et de réflexion sur les grands chantiers du réseau, mais aussi par des temps plus conviviaux à la rencontre des acteurs de l’ESS du territoire, le séminaire était aussi l’occasion pour les administrateurs de découvrir les bureaux du réseau et les dynamiques de l’économie sociale et solidaire sur le territoire lillois.

Comme le rappelait Mahel Coppey en ouverture, s’il est souvent difficile pour les élu.e.s de se libérer 2 jours, ces temps sont particulièrement nécessaires dans le contexte actuel, face à des réalités de plus en plus complexes dans les territoires (hausse de la précarité des habitant.e.s, gestions RG, libération de la parole des extrêmes y compris dans les milieux populaires où les difficultés s'accumulent, répercussions du Covid sur la santé mentale et la cohésion sociale, ou encore des recettes en baisse pour les départements).

Un grand merci aux 17 administratrices et administrateurs (et leurs représentant.e.s), ayant participé sur place et en visio.

Retrouvez le compte-rendu du séminaire en cliquant ici

Quelques ressources complémentaires :

 

"Agriculture & Alimentation : pour de nouvelles coopérations et solidarités" en Bretagne

Fruit du lancement de la dynamique régionale « Agriculture, alimentation & ESS », matérialisée par la Journée régionale du 4 octobre 2023 animée par la CRESS Bretagne, ces actes rassemblent l'ensemble des pistes d'actions imaginées par les participant·e·s et les éléments d'analyse des différents intervenant·e·s.

Nouvelles formes de coopération, aide à l'installation de nouveaux producteurs, accès au foncier, restauration collective, appui aux circuits courts, relocalisation de filières... Vous y trouverez la synthèse des débats et observations qui pourront contribuer à la transformation du modèle agricole actuel, nécessaire à un développement durable, social et solidaire des territoires.

Agriculture : ce mot définit une partie de notre identité bretonne. Il résonne dans chaque famille, a façonné les territoires bretons depuis fort longtemps, suscite très souvent de la passion ! C’est un enjeu essentiel en Bretagne. 1000 installations agricoles par an en 2028 : voilà l’ambition politique que s’est fixé le Conseil régional de Bretagne. Nécessaire pour assurer le renouvellement des générations et maintenir notre vocation agricole, nécessaire pour assurer une alimentation de qualité pour tous, nécessaire pour préserver nos paysages. Mais ce monde agricole doit évoluer et le Conseil régional entend l’accompagner : nous promouvons le « bien manger pour tou·te·s » dans nos lycées tout particulièrement en exigeant des produits locaux, biologiques dans les assiettes de nos jeunes ; nos investissements agricoles sont conditionnés à des démarches d’agroécologie et de transition ; un plan bio ambitieux a été adopté. Et nous avons besoin de l’ESS pour proposer des solutions différentes, pour expérimenter de nouvelles manières de faire dans les domaines de la formation, l’accès au foncier via des propriétés collectives, l’accessibilité alimentaire, la préservation et la restauration de nos ressources en eau et biodiversité. Je suis convaincue que l’ESS apporte des alternatives pertinentes pour répondre aux défis environnementaux et sociaux qui sont les nôtres mais aussi répondre aux aspirations de la société : paysan·ne·s, consommateur·rice·s, citoyen·ne·s. Avec 2 maîtres mots : pouvoir d’agir et coopération. Vous trouverez dans cette publication des pistes d’action, des expérimentations pour solutionner les besoins des territoires. Cette journée du 4 octobre était le lancement d’une dynamique régionale. Il ne tient qu’à nous, collectivement, de la poursuivre ! Gaëlle LE STRADIC Conseillère régionale de Bretagne, déléguée à l’économie sociale et solidaire, et administratrice du RTES

Agriculture et alimentation - Actes de la journée régionale 2023 - imprimable (13 850 Ko)

Agriculture et alimentation - Actes de la journée régionale 2023 - ecran (10 733 Ko)

Type de ressource
Autres
Ressource privée
Non
Résumé

Fruit du lancement de la dynamique régionale « Agriculture, alimentation & ESS », matérialisée par la Journée régionale du 4 octobre 2023 animée par la CRESS Bretagne, ces actes rassemblent l'ensemble des pistes d'actions imaginées par les participant·e·s et les éléments d'analyse des différents intervenant·e·s.

Nouvelles formes de coopération, aide à l'installation de nouveaux producteurs, accès au foncier, restauration collective, appui aux circuits courts, relocalisation de filières... Vous y trouverez la synthèse des débats et observations qui pourront contribuer à la transformation du modèle agricole actuel, nécessaire à un développement durable, social et solidaire des territoires.

Agriculture : ce mot définit une partie de notre identité bretonne. Il résonne dans chaque famille, a façonné les territoires bretons depuis fort longtemps, suscite très souvent de la passion ! C’est un enjeu essentiel en Bretagne. 1000 installations agricoles par an en 2028 : voilà l’ambition politique que s’est fixé le Conseil régional de Bretagne. Nécessaire pour assurer le renouvellement des générations et maintenir notre vocation agricole, nécessaire pour assurer une alimentation de qualité pour tous, nécessaire pour préserver nos paysages. Mais ce monde agricole doit évoluer et le Conseil régional entend l’accompagner : nous promouvons le « bien manger pour tou·te·s » dans nos lycées tout particulièrement en exigeant des produits locaux, biologiques dans les assiettes de nos jeunes ; nos investissements agricoles sont conditionnés à des démarches d’agroécologie et de transition ; un plan bio ambitieux a été adopté. Et nous avons besoin de l’ESS pour proposer des solutions différentes, pour expérimenter de nouvelles manières de faire dans les domaines de la formation, l’accès au foncier via des propriétés collectives, l’accessibilité alimentaire, la préservation et la restauration de nos ressources en eau et biodiversité. Je suis convaincue que l’ESS apporte des alternatives pertinentes pour répondre aux défis environnementaux et sociaux qui sont les nôtres mais aussi répondre aux aspirations de la société : paysan·ne·s, consommateur·rice·s, citoyen·ne·s. Avec 2 maîtres mots : pouvoir d’agir et coopération. Vous trouverez dans cette publication des pistes d’action, des expérimentations pour solutionner les besoins des territoires. Cette journée du 4 octobre était le lancement d’une dynamique régionale. Il ne tient qu’à nous, collectivement, de la poursuivre ! Gaëlle LE STRADIC Conseillère régionale de Bretagne, déléguée à l’économie sociale et solidaire, et administratrice du RTES

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« Le portage foncier agricole, levier pour une agriculture en transition ? » • Rapport Terre de Liens 2024

Terre de Liens dénonce dans un nouveau rapport le trop difficile accès aux terres agricoles. Alors que la France entend se doter en 2024 d’une loi en faveur du renouvellement des générations agricoles - duquel dépend notre souveraineté alimentaire, les nouveaux chiffres de Terre de Liens montrent qu’il sera impossible d’endiguer la disparition des fermes et des agriculteur·trices si le gouvernement ne réhausse pas drastiquement son investissement.
Telles que programmées, les aides de l'Etat couvrent 0,5% des besoins en installation.

Bientôt une France sans paysan·nes ?

La colère et le désespoir exprimés avec force lors des mobilisations de janvier pourraient laisser croire que plus personne ne veut être paysan ou paysanne. À quelques jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, Terre de Liens bat en brèche l’idée selon laquelle il y aurait une crise des vocations.

Les candidat·es existent, mais un véritable plafond de terre les empêche d’accéder au foncier : l'accès aux terres est un tel parcours du combattant que seul·es 10 à 15 000 d'entre elles·eux s'installent chaque année. Or, il en faudrait 20 à 25 000 pour assurer la relève agricole. En effet, d'ici 2030, un quart des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite.

Des paysan·nes sans ferme

La France ne manque pas de terres : 26 millions d’hectares de terres agricoles, soit la moitié du territoire métropolitain. Elle a de quoi nourrir bien plus que sa population. Pourtant notre souveraineté alimentaire est menacée : nous dédions 40% de nos terres à l’exportation, ce qui nous contraint à importer la production de neuf millions d’hectares.

Il est urgent de réorienter notre agriculture pour qu’elle ne soit plus tournée vers l’export et la spéculation mais vers sa fonction première : être nourricière. De nombreux candidat·es portent ce projet mais ils et elles n’arrivent pas à accéder aux terres agricoles : être informé·e qu’une ferme se libère est difficile, le prix de la terre est élevé et la régulation du marché est défaillante.

Des fermes intransmissibles

Un million d’hectares changent de main tous les ans, mais moins de la moitié permet des installations car le reste part à l’agrandissement. Ainsi, en 50 ans, la surface moyenne des fermes a augmenté de 50 hectares. Résultat : des fermes spécialisées, démesurées, fortement mécanisées, qui sont hors de portée financièrement et qui correspondent trop rarement aux projets d’installation et aux demandes de la société.

Louer plutôt qu’acheter grâce au portage foncier

Le portage foncier est un levier idéal pour l’installation : il permet à des structures d’acquérir des hectares pour les mettre à disposition de celles et ceux qui veulent les travailler sans s’endetter. Le rapport de Terre de Liens montre que certains acteurs du portage foncier recherchent une rentabilité qui aggrave la financiarisation du foncier agricole et qui est incompatible avec la transition agroécologique. Mais à rebours de ces modèles existe un portage des terres agricoles par et pour les citoyen·nes.

Un portage foncier d’intérêt général à portée de budget…

Ce portage foncier d’intérêt général contient des potentialités et externalités positives nombreuses : restructurer les fermes, créer des emplois, dynamiser les territoires, rendre le métier d’agriculteur plus attractif, assurer la fonction nourricière des terres agricoles, et accélérer la transition avec le bail rural environnemental. Autant de raisons qui font du portage foncier un dispositif à accompagner pour prendre à bras le corps la transformation de notre agriculture et le renouvellement des générations. Terre de Liens estime qu'avec 1,4 milliard d'euros par an, le portage foncier permettrait d'installer 7000 personnes de plus, et ainsi d'atteindre 75 % des besoins d'installations chaque année

… mais sous-investi par le gouvernement

Si le président Macron a créé un "fonds Entrepreneurs du vivant" doté de 400 millions d’euros pour renouveler les générations agricoles, seuls 15 % seraient consacrés au portage foncier. Cette enveloppe de 80 millions d’euros sur 10 ans ne permettrait que 43 installations par an sur toute la France… là où le renouvellement des générations, et avec lui notre résilience alimentaire, nécessite l’installation de 10 000 agriculteur·trices supplémentaires par an. Les aides programmées à ce jour ne concernent donc que 0,5% des installations nécessaires.

Les moyens ne sont clairement pas au rendez-vous des ambitions du gouvernement qui a pourtant promis “d'investir dans une alimentation saine, durable et traçable, afin d’accélérer la révolution agricole et alimentaire sur laquelle la France est un pays leader” (France 2030, objectif 6).
Terre de Liens sera particulièrement attentif à ce que la prochaine grande loi agricole, promise en septembre 2022 par E. Macron, et dont l’arrivée devant le parlement devrait intervenir au printemps, apporte des réponses à la hauteur de l’urgence agricole, alimentaire et environnementale à laquelle la France fait face. 

Pour consulter le rapport, cliquez ici

Lire la synthèse du rapport ici

Retrouvez ci-dessous le replay de la conférence de présentation du rapport organisée lors du Salon de l'Agriculture 2024 :

 

Type de ressource
Autres
Ressource privée
Non
Résumé

Terre de Liens dénonce dans un nouveau rapport le trop difficile accès aux terres agricoles. Alors que la France entend se doter en 2024 d’une loi en faveur du renouvellement des générations agricoles - duquel dépend notre souveraineté alimentaire, les nouveaux chiffres de Terre de Liens montrent qu’il sera impossible d’endiguer la disparition des fermes et des agriculteur·trices si le gouvernement ne réhausse pas drastiquement son investissement.
Telles que programmées, les aides de l'Etat couvrent 0,5% des besoins en installation.

Bientôt une France sans paysan·nes ?

La colère et le désespoir exprimés avec force lors des mobilisations de janvier pourraient laisser croire que plus personne ne veut être paysan ou paysanne. À quelques jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, Terre de Liens bat en brèche l’idée selon laquelle il y aurait une crise des vocations.

Les candidat·es existent, mais un véritable plafond de terre les empêche d’accéder au foncier : l'accès aux terres est un tel parcours du combattant que seul·es 10 à 15 000 d'entre elles·eux s'installent chaque année. Or, il en faudrait 20 à 25 000 pour assurer la relève agricole. En effet, d'ici 2030, un quart des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite.

Des paysan·nes sans ferme

La France ne manque pas de terres : 26 millions d’hectares de terres agricoles, soit la moitié du territoire métropolitain. Elle a de quoi nourrir bien plus que sa population. Pourtant notre souveraineté alimentaire est menacée : nous dédions 40% de nos terres à l’exportation, ce qui nous contraint à importer la production de neuf millions d’hectares.

Il est urgent de réorienter notre agriculture pour qu’elle ne soit plus tournée vers l’export et la spéculation mais vers sa fonction première : être nourricière. De nombreux candidat·es portent ce projet mais ils et elles n’arrivent pas à accéder aux terres agricoles : être informé·e qu’une ferme se libère est difficile, le prix de la terre est élevé et la régulation du marché est défaillante.

Des fermes intransmissibles

Un million d’hectares changent de main tous les ans, mais moins de la moitié permet des installations car le reste part à l’agrandissement. Ainsi, en 50 ans, la surface moyenne des fermes a augmenté de 50 hectares. Résultat : des fermes spécialisées, démesurées, fortement mécanisées, qui sont hors de portée financièrement et qui correspondent trop rarement aux projets d’installation et aux demandes de la société.

Louer plutôt qu’acheter grâce au portage foncier

Le portage foncier est un levier idéal pour l’installation : il permet à des structures d’acquérir des hectares pour les mettre à disposition de celles et ceux qui veulent les travailler sans s’endetter. Le rapport de Terre de Liens montre que certains acteurs du portage foncier recherchent une rentabilité qui aggrave la financiarisation du foncier agricole et qui est incompatible avec la transition agroécologique. Mais à rebours de ces modèles existe un portage des terres agricoles par et pour les citoyen·nes.

Un portage foncier d’intérêt général à portée de budget…

Ce portage foncier d’intérêt général contient des potentialités et externalités positives nombreuses : restructurer les fermes, créer des emplois, dynamiser les territoires, rendre le métier d’agriculteur plus attractif, assurer la fonction nourricière des terres agricoles, et accélérer la transition avec le bail rural environnemental. Autant de raisons qui font du portage foncier un dispositif à accompagner pour prendre à bras le corps la transformation de notre agriculture et le renouvellement des générations. Terre de Liens estime qu'avec 1,4 milliard d'euros par an, le portage foncier permettrait d'installer 7000 personnes de plus, et ainsi d'atteindre 75 % des besoins d'installations chaque année

… mais sous-investi par le gouvernement

Si le président Macron a créé un "fonds Entrepreneurs du vivant" doté de 400 millions d’euros pour renouveler les générations agricoles, seuls 15 % seraient consacrés au portage foncier. Cette enveloppe de 80 millions d’euros sur 10 ans ne permettrait que 43 installations par an sur toute la France… là où le renouvellement des générations, et avec lui notre résilience alimentaire, nécessite l’installation de 10 000 agriculteur·trices supplémentaires par an. Les aides programmées à ce jour ne concernent donc que 0,5% des installations nécessaires.

Les moyens ne sont clairement pas au rendez-vous des ambitions du gouvernement qui a pourtant promis “d'investir dans une alimentation saine, durable et traçable, afin d’accélérer la révolution agricole et alimentaire sur laquelle la France est un pays leader” (France 2030, objectif 6).
Terre de Liens sera particulièrement attentif à ce que la prochaine grande loi agricole, promise en septembre 2022 par E. Macron, et dont l’arrivée devant le parlement devrait intervenir au printemps, apporte des réponses à la hauteur de l’urgence agricole, alimentaire et environnementale à laquelle la France fait face. 

Pour consulter le rapport, cliquez ici

Lire la synthèse du rapport ici

Retrouvez ci-dessous le replay de la conférence de présentation du rapport organisée lors du Salon de l'Agriculture 2024 :

Fiche Déniché pour vous n°129 - L’Afertes et l'association “Les amis de Mandela”

L’Afertes (association pour la formation, l’expérimentation et la recherche en travail éducatif et social) forme des éducateurs spécialisés et des moniteurs éducateurs qui interviennent dans les champs de l’insertion, la protection de l’enfance, le handicap, la protection des majeurs et la justice des mineurs. Elle est implantée sur 2 sites, un premier sur Arras (depuis les années 70) et un second, depuis 2012, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville d’Avion.

À Avion, l’Afertes est installée dans une ancienne école, qui lui est louée par la commune à un coût très faible. Elle héberge gracieusement au sein de ses locaux l’association “Les amis de Mandela”, créée en octobre 2020, autour du concept du développement du pouvoir d’agir (DPA) des habitants du quartier en grande précarité, en utilisant le numérique comme levier à l’accompagnement de l’émergence et du développement des initiatives.

Téléchargez la fiche Déniché pour vous n°129 - L’Afertes et l'association  “Les amis de Mandela”

Mots-clés : QPV ; tiers-lieu - Mars 2024

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

L’Afertes (association pour la formation, l’expérimentation et la recherche en travail éducatif et social) forme des éducateurs spécialisés et des moniteurs éducateurs qui interviennent dans les champs de l’insertion, la protection de l’enfance, le handicap, la protection des majeurs et la justice des mineurs. Elle est implantée sur 2 sites, un premier sur Arras (depuis les années 70) et un second, depuis 2012, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville d’Avion.

À Avion, l’Afertes est installée dans une ancienne école, qui lui est louée par la commune à un coût très faible. Elle héberge gracieusement au sein de ses locaux l’association “Les amis de Mandela”, créée en octobre 2020, autour du concept du développement du pouvoir d’agir (DPA) des habitants du quartier en grande précarité, en utilisant le numérique comme levier à l’accompagnement de l’émergence et du développement des initiatives.

Téléchargez la fiche Déniché pour vous n°129 - L’Afertes et l'association  “Les amis de Mandela”

Mots-clés : QPV ; tiers-lieu - Mars 2024

Fiche Déniché pour vous n°127 - Parkour 59

En 2005, plusieurs personnes pratiquant le parkour sur Roubaix (un sport urbain consistant à franchir toutes sortes d'obstacles et porteur d’énormément de valeurs, incluant les notions de respect et d’appropriation de l’espace urbain) se sont regroupées pour former le collectif “urban move” afin de “tracer” dans la ville. Roubaix fait alors partie des premières villes dans lesquelles cette pratique sportive s’est développée et où elle a été “autorisée”. Avec le temps, le collectif s’est étoffé et a donné lieu à la création en septembre 2009 de l’association “Parkour 59” afin de mieux quantifier le nombre de pratiquants et à leur proposer des licences pour leur faire bénéficier d’un encadrement et d’une assurance ainsi qu’à légitimer la discipline.

Téléchargez la Fiche Déniché pour vous n°127 - Parkour 59

Mots-clés : Politique de la ville, sport - Février 2024

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

En 2005, plusieurs personnes pratiquant le parkour sur Roubaix (un sport urbain consistant à franchir toutes sortes d'obstacles et porteur d’énormément de valeurs, incluant les notions de respect et d’appropriation de l’espace urbain) se sont regroupées pour former le collectif “urban move” afin de “tracer” dans la ville. Roubaix fait alors partie des premières villes dans lesquelles cette pratique sportive s’est développée et où elle a été “autorisée”. Avec le temps, le collectif s’est étoffé et a donné lieu à la création en septembre 2009 de l’association “Parkour 59” afin de mieux quantifier le nombre de pratiquants et à leur proposer des licences pour leur faire bénéficier d’un encadrement et d’une assurance ainsi qu’à légitimer la discipline.

Téléchargez la Fiche Déniché pour vous n°127 - Parkour 59

Mots-clés : Politique de la ville, sport - Février 2024