Après 5 années aux côtés de territoires en transition agroécologique et alimentaire, programme TETRAA soutenu par la Fondation Daniel et Nina Carasso partage ses apprentissages et recommandations pour accélérer la transition agricole et alimentaire dans les territoires.
Synthèse des recommandations à destination des élus locaux :
Augmenter les financements dirigés vers des projets de transition dans les budgets des collectivités et en assurer le suivi au moyen du budget vert.
Garantir un nombre de postes pérennes, sécurisés et attractifs en charge des thématiques agricoles et alimentaires au sein des collectivités territoriales.
Repenser l’organisation et le fonctionnement des collectivités pour qu’elles puissent, en interne, traiter les enjeux grâce à un travail en transversalité ; et en externe, jouer pleinement leur rôle de coordinateur et d’animateur des démarches de transition.
Nommer un élu en charge des questions agricoles et alimentaires dans le bureau de chaque collectivité, disposant de moyens à la hauteur des enjeux. Pour construire et déployer une politique publique ambitieuse, l’élu en charge doit avoir accès à des formations tout au long de son mandat.
Intégrer les acteurs économiques des filières dans les démarches de transition des collectivités, pour soutenir le développement de filières alimentaires territoriales rémunératrices pour les agriculteurs et créatrices de valeur pour le territoire.
Réaliser de manière systématique des diagnostics des systèmes alimentaires à l’échelle des territoires pour structurer les démarches de transitions. Se donner les moyens de mettre en place une démarche de suivi-évaluation des projets issus de ces diagnostics, adaptée à leurs spécificités, qui leur permette d'identifier les nœuds stratégiques sur lesquels prioriser leurs actions, moyens et partenariats.
Faciliter et financer les démarches d’implication des citoyens dans les projets de transition agroécologique et alimentaire portés par les collectivités territoriales et leurs partenaires. Renforcer l’offre de formation continue pour le binôme élu-technicien afin d’assurer des collaborations efficientes.
Après 5 années aux côtés de territoires en transition agroécologique et alimentaire, le programme TETRAA soutenu par la Fondation Daniel et Nina Carasso partage ses apprentissages et recommandations pour accélérer la transition agricole et alimentaire dans les territoires.
"Alimentation durable & ESS, enjeux et leviers d’action des collectivités locales" : le RTES publie un RepèrESS à destination des collectivités souhaitant développer une alimentation plus durable et plus solidaire. En effet, les collectivités territoriales, en partenariat avec les acteurs de l'ESS, ont un rôle majeur à jouer dans cette transition alimentaire et pour permettre l’accès à une alimentation durable et de qualité pour toutes et tous.
Si vous souhaitez recevoir un exemplaire imprimé du dernier guide RepèrESS, merci de compléter ce formulaire (exemplaire papier réservé aux collectivités adhérentes du RTES).
L'alimentation s'est imposée avec force ces dernières années comme un champ important de l'action publique, à la croisée d'enjeux environnementaux, socio-économiques et de santé. Les crises récentes ont accéléré la prise de conscience de la nécessité de repenser nos modes de production et de consommation vers davantage de soutenabilité et d'ancrage territorial. Si bien entendu les politiques menées à l'échelle nationale, européenne et internationale jouent un rôle important, les collectivités disposent de nombreux leviers d’actions. En partenariat avec les acteurs de l’ESS, elles peuvent engager leur territoire dans des démarches de transition du système alimentaire, et favoriser l’accès à une alimentation durable et de qualité pour toutes et tous.
Convaincu que le développement d'une alimentation durable passera par davantage de coopérations territoriales et le développement de la place de l'ESS dans ces coopérations, le RTES a engagé en 2020 un chantier de travail sur la thématique Alimentation durable & ESS. Ce chantier s’est traduit par un cycle d’échanges de 7 webinaires, la participation à différentes recherches-actions et la création de ressources dédiées à destination des collectivités. Deux rencontres ont par ailleurs été organisées par le RTES en 2023 sur la thématique Alimentation durable & ESS pour rendre compte des dynamiques à l'œuvre sur les territoires et partager les travaux menés. Articulées autour de visites apprenantes, d’ateliers et de tables rondes, une rencontre s’est tenue en mai 2023 à Tarnos (40) co-organisée avec le Pôle Sud Aquitaine et la Chambre Régionale de l'ESS (CRESS) Nouvelle-Aquitaine, et une rencontre en juin 2023 à Dijon et Langres (21 et 52) co-organisée avec la CRESS Grand-Est, le Pays de Langres et la Régie rurale de Vaillant.
Ce guide RepèrESS se nourrit de l’ensemble de ces travaux menés par le RTES et de nombreuses collectivités adhérentes et partenaires. S'appuyant sur plusieurs travaux et sur la présentation et l'analyse d'une variété de politiques et d'actions de collectivités locales et de structures de l'ESS, il illustre les leviers d'action possibles des collectivités locales, et fournit des outils, ressources, et éléments de méthode pour renforcer les coopérations entre collectivités et ESS pour une alimentation plus durable et plus solidaire. Souhaitons qu’il puisse inspirer les collectivités territoriales dans leurs actions et politiques vers une alimentation plus durable et plus solidaire.
Avec 23 illustrations concrètes pour illustrer les leviers d'actions des collectivités locales :
Renforcer l’approvisionnement en produits bios et locaux dans la restauration collective
"Alimentation durable & ESS, enjeux et leviers d’action des collectivités locales" : le RTES publie un RepèrESS à destination des collectivités souhaitant développer une alimentation plus durable et plus solidaire. En effet, les collectivités territoriales, en partenariat avec les acteurs de l'ESS, ont un rôle majeur à jouer dans cette transition alimentaire et pour permettre l’accès à une alimentation durable et de qualité pour toutes et tous.
L'alimentation s'est imposée avec force ces dernières années comme un champ important de l'action publique, à la croisée d'enjeux environnementaux, socio-économiques et de santé. Les crises récentes ont accéléré la prise de conscience de la nécessité de repenser nos modes de production et de consommation vers davantage de soutenabilité et d'ancrage territorial. Si bien entendu les politiques menées à l'échelle nationale, européenne et internationale jouent un rôle important, les collectivités disposent de nombreux leviers d’actions. En partenariat avec les acteurs de l’ESS, elles peuvent engager leur territoire dans des démarches de transition du système alimentaire, et favoriser l’accès à une alimentation durable et de qualité pour toutes et tous.
Convaincu que le développement d'une alimentation durable passera par davantage de coopérations territoriales et le développement de la place de l'ESS dans ces coopérations, le RTES a engagé en 2020 un chantier de travail sur la thématique Alimentation durable & ESS. Ce chantier s’est traduit par un cycle d’échanges de 7 webinaires, la participation à différentes recherches-actions et la création de ressources dédiées à destination des collectivités. Deux rencontres ont par ailleurs été organisées par le RTES en 2023 sur la thématique Alimentation durable & ESS pour rendre compte des dynamiques à l'œuvre sur les territoires et partager les travaux menés. Articulées autour de visites apprenantes, d’ateliers et de tables rondes, une rencontre s’est tenue en mai 2023 à Tarnos (40) co-organisée avec le Pôle Sud Aquitaine et la Chambre Régionale de l'ESS (CRESS) Nouvelle-Aquitaine, et une rencontre en juin 2023 à Dijon et Langres (21 et 52) co-organisée avec la CRESS Grand-Est, le Pays de Langres et la Régie rurale de Vaillant.
Ce guide RepèrESS se nourrit de l’ensemble de ces travaux menés par le RTES et de nombreuses collectivités adhérentes et partenaires. S'appuyant sur plusieurs travaux et sur la présentation et l'analyse d'une variété de politiques et d'actions de collectivités locales et de structures de l'ESS, il illustre les leviers d'action possibles des collectivités locales, et fournit des outils, ressources, et éléments de méthode pour renforcer les coopérations entre collectivités et ESS pour une alimentation plus durable et plus solidaire. Souhaitons qu’il puisse inspirer les collectivités territoriales dans leurs actions et politiques vers une alimentation plus durable et plus solidaire.
Avec 23 illustrations concrètes pour illustrer les leviers d'actions des collectivités locales :
Renforcer l’approvisionnement en produits bios et locaux dans la restauration collective
L’association Open Food France, qui produit et diffuse des connaissances et outils open source ou libres au service des circuits courts, est le chapitre français du réseau international Open Food Network, à l’origine du logiciel libre homonyme développé depuis 2012. L’association nationale est à l’origine de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) CoopCircuits constituée début 2020 dont la finalité est de reconnecter les producteurs et les mangeurs via une plateforme numérique. La SCIC déploie et commercialise une plateforme de vente en ligne (place de marché) utilisant le logiciel libre Open Food Network et des prestations d’accompagnement aux organisateurs de circuits courts (groupements d’achat, AMAP, épiceries coopératives, drives fermiers, boutiques à la ferme, etc.) voire aux collectivités locales qui souhaitent soutenir les acteurs de l’alimentation durable.
Cette fiche a été réalisée dans le cadre du projet PlateformCoop porté par l'Apes.
L’association Open Food France, qui produit et diffuse des connaissances et outils open source ou libres au service des circuits courts, est le chapitre français du réseau international Open Food Network, à l’origine du logiciel libre homonyme développé depuis 2012. L’association nationale est à l’origine de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) CoopCircuits constituée début 2020 dont la finalité est de reconnecter les producteurs et les mangeurs via une plateforme numérique. La SCIC déploie et commercialise une plateforme de vente en ligne (place de marché) utilisant le logiciel libre Open Food Network et des prestations d’accompagnement aux organisateurs de circuits courts (groupements d’achat, AMAP, épiceries coopératives, drives fermiers, boutiques à la ferme, etc.) voire aux collectivités locales qui souhaitent soutenir les acteurs de l’alimentation durable.
Cette fiche a été réalisée dans le cadre du projet PlateformCoop porté par l'Apes.
Fruit du lancement de la dynamique régionale « Agriculture, alimentation & ESS », matérialisée par la Journée régionale du 4 octobre 2023 animée par la CRESS Bretagne, ces actes rassemblent l'ensemble des pistes d'actions imaginées par les participant·e·s et les éléments d'analyse des différents intervenant·e·s.
Nouvelles formes de coopération, aide à l'installation de nouveaux producteurs, accès au foncier, restauration collective, appui aux circuits courts, relocalisation de filières... Vous y trouverez la synthèse des débats et observations qui pourront contribuer à la transformation du modèle agricole actuel, nécessaire à un développement durable, social et solidaire des territoires.
Agriculture : ce mot définit une partie de notre identité bretonne. Il résonne dans chaque famille, a façonné les territoires bretons depuis fort longtemps, suscite très souvent de la passion ! C’est un enjeu essentiel en Bretagne. 1000 installations agricoles par an en 2028 : voilà l’ambition politique que s’est fixé le Conseil régional de Bretagne. Nécessaire pour assurer le renouvellement des générations et maintenir notre vocation agricole, nécessaire pour assurer une alimentation de qualité pour tous, nécessaire pour préserver nos paysages. Mais ce monde agricole doit évoluer et le Conseil régional entend l’accompagner : nous promouvons le « bien manger pour tou·te·s » dans nos lycées tout particulièrement en exigeant des produits locaux, biologiques dans les assiettes de nos jeunes ; nos investissements agricoles sont conditionnés à des démarches d’agroécologie et de transition ; un plan bio ambitieux a été adopté. Et nous avons besoin de l’ESS pour proposer des solutions différentes, pour expérimenter de nouvelles manières de faire dans les domaines de la formation, l’accès au foncier via des propriétés collectives, l’accessibilité alimentaire, la préservation et la restauration de nos ressources en eau et biodiversité. Je suis convaincue que l’ESS apporte des alternatives pertinentes pour répondre aux défis environnementaux et sociaux qui sont les nôtres mais aussi répondre aux aspirations de la société : paysan·ne·s, consommateur·rice·s, citoyen·ne·s. Avec 2 maîtres mots : pouvoir d’agir et coopération. Vous trouverez dans cette publication des pistes d’action, des expérimentations pour solutionner les besoins des territoires. Cette journée du 4 octobre était le lancement d’une dynamique régionale. Il ne tient qu’à nous, collectivement, de la poursuivre ! Gaëlle LE STRADIC Conseillère régionale de Bretagne, déléguée à l’économie sociale et solidaire, et administratrice du RTES
Fruit du lancement de la dynamique régionale « Agriculture, alimentation & ESS », matérialisée par la Journée régionale du 4 octobre 2023 animée par la CRESS Bretagne, ces actes rassemblent l'ensemble des pistes d'actions imaginées par les participant·e·s et les éléments d'analyse des différents intervenant·e·s.
Nouvelles formes de coopération, aide à l'installation de nouveaux producteurs, accès au foncier, restauration collective, appui aux circuits courts, relocalisation de filières... Vous y trouverez la synthèse des débats et observations qui pourront contribuer à la transformation du modèle agricole actuel, nécessaire à un développement durable, social et solidaire des territoires.
Agriculture : ce mot définit une partie de notre identité bretonne. Il résonne dans chaque famille, a façonné les territoires bretons depuis fort longtemps, suscite très souvent de la passion ! C’est un enjeu essentiel en Bretagne. 1000 installations agricoles par an en 2028 : voilà l’ambition politique que s’est fixé le Conseil régional de Bretagne. Nécessaire pour assurer le renouvellement des générations et maintenir notre vocation agricole, nécessaire pour assurer une alimentation de qualité pour tous, nécessaire pour préserver nos paysages. Mais ce monde agricole doit évoluer et le Conseil régional entend l’accompagner : nous promouvons le « bien manger pour tou·te·s » dans nos lycées tout particulièrement en exigeant des produits locaux, biologiques dans les assiettes de nos jeunes ; nos investissements agricoles sont conditionnés à des démarches d’agroécologie et de transition ; un plan bio ambitieux a été adopté. Et nous avons besoin de l’ESS pour proposer des solutions différentes, pour expérimenter de nouvelles manières de faire dans les domaines de la formation, l’accès au foncier via des propriétés collectives, l’accessibilité alimentaire, la préservation et la restauration de nos ressources en eau et biodiversité. Je suis convaincue que l’ESS apporte des alternatives pertinentes pour répondre aux défis environnementaux et sociaux qui sont les nôtres mais aussi répondre aux aspirations de la société : paysan·ne·s, consommateur·rice·s, citoyen·ne·s. Avec 2 maîtres mots : pouvoir d’agir et coopération. Vous trouverez dans cette publication des pistes d’action, des expérimentations pour solutionner les besoins des territoires. Cette journée du 4 octobre était le lancement d’une dynamique régionale. Il ne tient qu’à nous, collectivement, de la poursuivre ! Gaëlle LE STRADIC Conseillère régionale de Bretagne, déléguée à l’économie sociale et solidaire, et administratrice du RTES
Terre de Liens dénonce dans un nouveau rapport le trop difficile accès aux terres agricoles. Alors que la France entend se doter en 2024 d’une loi en faveur du renouvellement des générations agricoles - duquel dépend notre souveraineté alimentaire, les nouveaux chiffres de Terre de Liens montrent qu’il sera impossible d’endiguer la disparition des fermes et des agriculteur·trices si le gouvernement ne réhausse pas drastiquement son investissement.
Telles que programmées, les aides de l'Etat couvrent 0,5% des besoins en installation.
Bientôt une France sans paysan·nes ?
La colère et le désespoir exprimés avec force lors des mobilisations de janvier pourraient laisser croire que plus personne ne veut être paysan ou paysanne. À quelques jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, Terre de Liens bat en brèche l’idée selon laquelle il y aurait une crise des vocations.
Les candidat·es existent, mais un véritable plafond de terre les empêche d’accéder au foncier : l'accès aux terres est un tel parcours du combattant que seul·es 10 à 15 000 d'entre elles·eux s'installent chaque année. Or, il en faudrait 20 à 25 000 pour assurer la relève agricole. En effet, d'ici 2030, un quart des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite.
Des paysan·nes sans ferme
La France ne manque pas de terres : 26 millions d’hectares de terres agricoles, soit la moitié du territoire métropolitain. Elle a de quoi nourrir bien plus que sa population. Pourtant notre souveraineté alimentaire est menacée : nous dédions 40% de nos terres à l’exportation, ce qui nous contraint à importer la production de neuf millions d’hectares.
Il est urgent de réorienter notre agriculture pour qu’elle ne soit plus tournée vers l’export et la spéculation mais vers sa fonction première : être nourricière. De nombreux candidat·es portent ce projet mais ils et elles n’arrivent pas à accéder aux terres agricoles : être informé·e qu’une ferme se libère est difficile, le prix de la terre est élevé et la régulation du marché est défaillante.
Des fermes intransmissibles
Un million d’hectares changent de main tous les ans, mais moins de la moitié permet des installations car le reste part à l’agrandissement. Ainsi, en 50 ans, la surface moyenne des fermes a augmenté de 50 hectares. Résultat : des fermes spécialisées, démesurées, fortement mécanisées, qui sont hors de portée financièrement et qui correspondent trop rarement aux projets d’installation et aux demandes de la société.
Louer plutôt qu’acheter grâce au portage foncier
Le portage foncier est un levier idéal pour l’installation : il permet à des structures d’acquérir des hectares pour les mettre à disposition de celles et ceux qui veulent les travailler sans s’endetter. Le rapport de Terre de Liens montre que certains acteurs du portage foncier recherchent une rentabilité qui aggrave la financiarisation du foncier agricole et qui est incompatible avec la transition agroécologique. Mais à rebours de ces modèles existe un portage des terres agricoles par et pour les citoyen·nes.
Un portage foncier d’intérêt général à portée de budget…
Ce portage foncier d’intérêt général contient des potentialités et externalités positives nombreuses : restructurer les fermes, créer des emplois, dynamiser les territoires, rendre le métier d’agriculteur plus attractif, assurer la fonction nourricière des terres agricoles, et accélérer la transition avec le bail rural environnemental. Autant de raisons qui font du portage foncier un dispositif à accompagner pour prendre à bras le corps la transformation de notre agriculture et le renouvellement des générations. Terre de Liens estime qu'avec 1,4 milliard d'euros par an, le portage foncier permettrait d'installer 7000 personnes de plus, et ainsi d'atteindre 75 % des besoins d'installations chaque année.
… mais sous-investi par le gouvernement
Si le président Macron a créé un "fonds Entrepreneurs du vivant" doté de 400 millions d’euros pour renouveler les générations agricoles, seuls 15 % seraient consacrés au portage foncier. Cette enveloppe de 80 millions d’euros sur 10 ans ne permettrait que 43 installations par an sur toute la France… là où le renouvellement des générations, et avec lui notre résilience alimentaire, nécessite l’installation de 10 000 agriculteur·trices supplémentaires par an. Les aides programmées à ce jour ne concernent donc que 0,5% des installations nécessaires.
Les moyens ne sont clairement pas au rendez-vous des ambitions du gouvernement qui a pourtant promis “d'investir dans une alimentation saine, durable et traçable, afin d’accélérer la révolution agricole et alimentaire sur laquelle la France est un pays leader” (France 2030, objectif 6). Terre de Liens sera particulièrement attentif à ce que la prochaine grande loi agricole, promise en septembre 2022 par E. Macron, et dont l’arrivée devant le parlement devrait intervenir au printemps, apporte des réponses à la hauteur de l’urgence agricole, alimentaire et environnementale à laquelle la France fait face.
Terre de Liens dénonce dans un nouveau rapport le trop difficile accès aux terres agricoles. Alors que la France entend se doter en 2024 d’une loi en faveur du renouvellement des générations agricoles - duquel dépend notre souveraineté alimentaire, les nouveaux chiffres de Terre de Liens montrent qu’il sera impossible d’endiguer la disparition des fermes et des agriculteur·trices si le gouvernement ne réhausse pas drastiquement son investissement.
Telles que programmées, les aides de l'Etat couvrent 0,5% des besoins en installation.
Bientôt une France sans paysan·nes ?
La colère et le désespoir exprimés avec force lors des mobilisations de janvier pourraient laisser croire que plus personne ne veut être paysan ou paysanne. À quelques jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, Terre de Liens bat en brèche l’idée selon laquelle il y aurait une crise des vocations.
Les candidat·es existent, mais un véritable plafond de terre les empêche d’accéder au foncier : l'accès aux terres est un tel parcours du combattant que seul·es 10 à 15 000 d'entre elles·eux s'installent chaque année. Or, il en faudrait 20 à 25 000 pour assurer la relève agricole. En effet, d'ici 2030, un quart des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite.
Des paysan·nes sans ferme
La France ne manque pas de terres : 26 millions d’hectares de terres agricoles, soit la moitié du territoire métropolitain. Elle a de quoi nourrir bien plus que sa population. Pourtant notre souveraineté alimentaire est menacée : nous dédions 40% de nos terres à l’exportation, ce qui nous contraint à importer la production de neuf millions d’hectares.
Il est urgent de réorienter notre agriculture pour qu’elle ne soit plus tournée vers l’export et la spéculation mais vers sa fonction première : être nourricière. De nombreux candidat·es portent ce projet mais ils et elles n’arrivent pas à accéder aux terres agricoles : être informé·e qu’une ferme se libère est difficile, le prix de la terre est élevé et la régulation du marché est défaillante.
Des fermes intransmissibles
Un million d’hectares changent de main tous les ans, mais moins de la moitié permet des installations car le reste part à l’agrandissement. Ainsi, en 50 ans, la surface moyenne des fermes a augmenté de 50 hectares. Résultat : des fermes spécialisées, démesurées, fortement mécanisées, qui sont hors de portée financièrement et qui correspondent trop rarement aux projets d’installation et aux demandes de la société.
Louer plutôt qu’acheter grâce au portage foncier
Le portage foncier est un levier idéal pour l’installation : il permet à des structures d’acquérir des hectares pour les mettre à disposition de celles et ceux qui veulent les travailler sans s’endetter. Le rapport de Terre de Liens montre que certains acteurs du portage foncier recherchent une rentabilité qui aggrave la financiarisation du foncier agricole et qui est incompatible avec la transition agroécologique. Mais à rebours de ces modèles existe un portage des terres agricoles par et pour les citoyen·nes.
Un portage foncier d’intérêt général à portée de budget…
Ce portage foncier d’intérêt général contient des potentialités et externalités positives nombreuses : restructurer les fermes, créer des emplois, dynamiser les territoires, rendre le métier d’agriculteur plus attractif, assurer la fonction nourricière des terres agricoles, et accélérer la transition avec le bail rural environnemental. Autant de raisons qui font du portage foncier un dispositif à accompagner pour prendre à bras le corps la transformation de notre agriculture et le renouvellement des générations. Terre de Liens estime qu'avec 1,4 milliard d'euros par an, le portage foncier permettrait d'installer 7000 personnes de plus, et ainsi d'atteindre 75 % des besoins d'installations chaque année.
… mais sous-investi par le gouvernement
Si le président Macron a créé un "fonds Entrepreneurs du vivant" doté de 400 millions d’euros pour renouveler les générations agricoles, seuls 15 % seraient consacrés au portage foncier. Cette enveloppe de 80 millions d’euros sur 10 ans ne permettrait que 43 installations par an sur toute la France… là où le renouvellement des générations, et avec lui notre résilience alimentaire, nécessite l’installation de 10 000 agriculteur·trices supplémentaires par an. Les aides programmées à ce jour ne concernent donc que 0,5% des installations nécessaires.
Les moyens ne sont clairement pas au rendez-vous des ambitions du gouvernement qui a pourtant promis “d'investir dans une alimentation saine, durable et traçable, afin d’accélérer la révolution agricole et alimentaire sur laquelle la France est un pays leader” (France 2030, objectif 6). Terre de Liens sera particulièrement attentif à ce que la prochaine grande loi agricole, promise en septembre 2022 par E. Macron, et dont l’arrivée devant le parlement devrait intervenir au printemps, apporte des réponses à la hauteur de l’urgence agricole, alimentaire et environnementale à laquelle la France fait face.
Le Centième Singe* est un tiers-lieu agroécologique et nourricier en archipel dont le site principal est à Castanet-Tolosan sur un site de 3 hectares comprenant 700m² de bâtiments. Ce site est relié à 6 autres sites de productions agroécologiques (en partenariat avec des fermes paysannes ou des collectivités) en périphérie de Toulouse.
*Le nom du Centième Singe vient de la théorie portant le même nom. Développée dans les années 50, elle est issue d’une expérimentation menée par des scientifiques sur une colonie de macaques d’une île japonaise. Les chercheurs avaient pris l’habitude de nourrir les singes en leur jetant des patates douces dans le sable. Un petit groupe de macaques s’est alors mis à prélaver ses patates douces dans la rivière proche. Les scientifiques ont pu observer qu’après que le 99ème singe eut reproduit ce comportement (99 étant un nombre théorique), l’ensemble des singes de l’île se mirent simultanément à adopter le même comportement. Et sans transmission apparente, l’ensemble des colonies de singes des autres îles se mirent également à laver leurs patates dans l’eau. C’est donc la théorie de la masse critique, porteuse d’espoir, qui affirme qu’une prise de conscience individuelle, alliée à un effet de nombre (sans que la majorité soit nécessaire), peut permettre que le changement se diffuse à l’échelle de la société.
Le Centième Singe* est un tiers-lieu agroécologique et nourricier en archipel dont le site principal est à Castanet-Tolosan sur un site de 3 hectares comprenant 700m² de bâtiments. Ce site est relié à 6 autres sites de productions agroécologiques (en partenariat avec des fermes paysannes ou des collectivités) en périphérie de Toulouse.
*Le nom du Centième Singe vient de la théorie portant le même nom. Développée dans les années 50, elle est issue d’une expérimentation menée par des scientifiques sur une colonie de macaques d’une île japonaise. Les chercheurs avaient pris l’habitude de nourrir les singes en leur jetant des patates douces dans le sable. Un petit groupe de macaques s’est alors mis à prélaver ses patates douces dans la rivière proche. Les scientifiques ont pu observer qu’après que le 99ème singe eut reproduit ce comportement (99 étant un nombre théorique), l’ensemble des singes de l’île se mirent simultanément à adopter le même comportement. Et sans transmission apparente, l’ensemble des colonies de singes des autres îles se mirent également à laver leurs patates dans l’eau. C’est donc la théorie de la masse critique, porteuse d’espoir, qui affirme qu’une prise de conscience individuelle, alliée à un effet de nombre (sans que la majorité soit nécessaire), peut permettre que le changement se diffuse à l’échelle de la société.
Comment agir sur les territoires pour mieux nourrir ?
Découvrez "Le Petit guide du foncier nourricier" d'Un Plus Bio
Dernier opus édité par Un Plus Bio, « Le petit guide du foncier nourricier » s’attaque à la question de nos paysages alimentaires en éclairant une nouvelle dimension des politiques publiques locales. Quelles possibilités s’offrent aux collectivités locales pour reprendre en main une partie de leur destin agricole dans une optique de relocalisation alimentaire ? C’est toute la vocation de ce guide à la fois politique et pédagogique de 28 pages qui propose d’explorer ensemble de nouvelles pistes de réflexion et d’action sur tous les territoires.
Dans le contexte largement mondialisé des échanges alimentaires, de nouveaux enjeux grandissent qu’il n’est plus possible d’éluder : relocalisation, protection des ressources, adaptation au changement climatique, problématiques d’accès à la terre, etc.
La question est de savoir comment les collectivités locales peuvent s’investir sur des sujets aussi complexes sans se décourager devant l’ampleur du défi ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe selon nous de belles marges de manœuvre pour faire bouger le foncier sur les territoires. Qu’elles disposent ou non de compétences officielles définies par la loi, à vrai dire peu importe. Ce « Petit guide du foncier nourricier » éclaire la façon dont les collectivités peuvent transformer leurs paysages alimentaires. L’idée est bien de vous amener, en tant qu’élu(e) ou technicien(ne) de collectivité, à développer votre pouvoir d’agir.
Trois grands leviers pour agir
Pour faire court, « Le Petit guide du foncier nourricier » décrit les trois principaux modèles qui commencent à faire leurs preuves quand il s’agit de mobiliser le foncier de sa collectivité pour relocaliser l’alimentation. Nous abordons d’abord la question des régies agricoles, en passant au crible les expériences réussies d’une grosse poignée de collectivités membres du Club des Territoires Un Plus Bio. Notre recul sur ce modèle vous donnera les clés pour mieux le comprendre.
Le livret présente ensuite une sélection d’outils que propose le droit rural. Bien que ces outils soient des grands classiques, leur usage au service d’un projet alimentaire révèlent de nouvelles vocations. Attendez-vous à (re)découvrir les notions actualisées de bail rural, fermage, métayage, convention de mise à disposition, commodat, etc.
Enfin « Le Petit guide du foncier nourricier » ouvre un nouvel horizon en s’attardant sur un modèle de gestion du foncier au caractère hybride, la SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) où les collectivités s’associent avec d’autres acteurs qui souhaitent s’engager dans un projet économique et agricole commun.
Bienvenue dans le projet "Friches rebelles®"
Imaginé par Un Plus Bio et ses deux partenaires que sont la Safer Occitanie et le réseau Celt, le projet « Friches rebelles® » est une démarche qui questionne les moyens de donner une vocation nourricière au foncier et le rôle des collectivités qui cherchent à reconnecter leurs ressources agricoles à leurs besoins alimentaires. Pour trouver des réponses pertinentes, la recherche-action pilotée par Un Plus Bio expérimente des montages juridiques alliant différents outils.
Parce que les terres anciennement cultivées laissées à l’état de friches sont bien plus nombreuses qu’on l’imagine, il existe un moyen de créer des points de convergence entre propriétaires privés et la sphère publique pour remettre les paysages alimentaires en mouvement. Les friches rebelles sont un moyen efficace de relocaliser de manière pragmatique les approvisionnements alimentaires des territoires. On vous présente tout de la démarche globale.
Comment agir sur les territoires pour mieux nourrir ?
Découvrez "Le Petit guide du foncier nourricier" d'Un Plus Bio
Dernier opus édité par Un Plus Bio, « Le petit guide du foncier nourricier » s’attaque à la question de nos paysages alimentaires en éclairant une nouvelle dimension des politiques publiques locales. Quelles possibilités s’offrent aux collectivités locales pour reprendre en main une partie de leur destin agricole dans une optique de relocalisation alimentaire ? C’est toute la vocation de ce guide à la fois politique et pédagogique de 28 pages qui propose d’explorer ensemble de nouvelles pistes de réflexion et d’action sur tous les territoires.
Dans le contexte largement mondialisé des échanges alimentaires, de nouveaux enjeux grandissent qu’il n’est plus possible d’éluder : relocalisation, protection des ressources, adaptation au changement climatique, problématiques d’accès à la terre, etc.
La question est de savoir comment les collectivités locales peuvent s’investir sur des sujets aussi complexes sans se décourager devant l’ampleur du défi ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe selon nous de belles marges de manœuvre pour faire bouger le foncier sur les territoires. Qu’elles disposent ou non de compétences officielles définies par la loi, à vrai dire peu importe. Ce « Petit guide du foncier nourricier » éclaire la façon dont les collectivités peuvent transformer leurs paysages alimentaires. L’idée est bien de vous amener, en tant qu’élu(e) ou technicien(ne) de collectivité, à développer votre pouvoir d’agir.
Trois grands leviers pour agir
Pour faire court, « Le Petit guide du foncier nourricier » décrit les trois principaux modèles qui commencent à faire leurs preuves quand il s’agit de mobiliser le foncier de sa collectivité pour relocaliser l’alimentation. Nous abordons d’abord la question des régies agricoles, en passant au crible les expériences réussies d’une grosse poignée de collectivités membres du Club des Territoires Un Plus Bio. Notre recul sur ce modèle vous donnera les clés pour mieux le comprendre.
Le livret présente ensuite une sélection d’outils que propose le droit rural. Bien que ces outils soient des grands classiques, leur usage au service d’un projet alimentaire révèlent de nouvelles vocations. Attendez-vous à (re)découvrir les notions actualisées de bail rural, fermage, métayage, convention de mise à disposition, commodat, etc.
Enfin « Le Petit guide du foncier nourricier » ouvre un nouvel horizon en s’attardant sur un modèle de gestion du foncier au caractère hybride, la SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) où les collectivités s’associent avec d’autres acteurs qui souhaitent s’engager dans un projet économique et agricole commun.
Bienvenue dans le projet "Friches rebelles®"
Imaginé par Un Plus Bio et ses deux partenaires que sont la Safer Occitanie et le réseau Celt, le projet « Friches rebelles® » est une démarche qui questionne les moyens de donner une vocation nourricière au foncier et le rôle des collectivités qui cherchent à reconnecter leurs ressources agricoles à leurs besoins alimentaires. Pour trouver des réponses pertinentes, la recherche-action pilotée par Un Plus Bio expérimente des montages juridiques alliant différents outils.
Parce que les terres anciennement cultivées laissées à l’état de friches sont bien plus nombreuses qu’on l’imagine, il existe un moyen de créer des points de convergence entre propriétaires privés et la sphère publique pour remettre les paysages alimentaires en mouvement. Les friches rebelles sont un moyen efficace de relocaliser de manière pragmatique les approvisionnements alimentaires des territoires. On vous présente tout de la démarche globale.
La Ceinture Verte a pour objectif l'installation de nouveaux producteurs en maraîchage bio diversifié sur des fermes de 2 hectares. Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), elle associe l'ensemble des acteurs locaux désireux de s'investir dans le développement de la filière légumes, locale et équitable et l'installation de nouveaux agriculteurs sur le territoire. La première SCIC la Ceinture verte est créée à Pau en 2020, il existe aujourd’hui des SCIC la Ceinture Verte sur plusieurs territoires (Drôme, Terroir de Limoges, le Havre Seine, Clermont-Auvergne).
La Ceinture Verte a pour objectif l'installation de nouveaux producteurs en maraîchage bio diversifié sur des fermes de 2 hectares. Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), elle associe l'ensemble des acteurs locaux désireux de s'investir dans le développement de la filière légumes, locale et équitable et l'installation de nouveaux agriculteurs sur le territoire. La première SCIC la Ceinture verte est créée à Pau en 2020, il existe aujourd’hui des SCIC la Ceinture Verte sur plusieurs territoires (Drôme, Terroir de Limoges, le Havre Seine, Clermont-Auvergne).
Le Pôle Territorial de Coopération Economique (PTCE) Sud Aquitaine (Sud Landes, Pays basque et Béarn) est un collectif d’acteurs regroupés autour d’un projet de développement du territoire au travers des principes et valeurs de l’ESS. Il est assuré par le Comité de Bassin d’Emploi du Seignanx, et s’inscrit dans une démarche participative, démocratique et de projets locaux notamment en matière d’ESS depuis une vingtaine d’années. Le PTCE Sud Aquitaine travaille sur une diversité d’axes et de fonctions : l’inclusion, la création d’activités, la formation, la transition écologique et énergétique, la recherche et développement, la coopération internationale et l’alimentation durable et les circuits alimentaires locaux.
Le Pôle Territorial de Coopération Economique (PTCE) Sud Aquitaine (Sud Landes, Pays basque et Béarn) est un collectif d’acteurs regroupés autour d’un projet de développement du territoire au travers des principes et valeurs de l’ESS. Il est assuré par le Comité de Bassin d’Emploi du Seignanx, et s’inscrit dans une démarche participative, démocratique et de projets locaux notamment en matière d’ESS depuis une vingtaine d’années. Le PTCE Sud Aquitaine travaille sur une diversité d’axes et de fonctions : l’inclusion, la création d’activités, la formation, la transition écologique et énergétique, la recherche et développement, la coopération internationale et l’alimentation durable et les circuits alimentaires locaux.
Afin d'analyser la manière dont se sont adaptés les acteurs des systèmes alimentaires, en particulier à l’échelle territoriale, durant la crise Covid-19, la Fondation Daniel & Nina Carasso a lancé un appel à projets en 2021 visant à capitaliser les apprentissages de ces différentes initiatives.
Ce Carnet Carasso présente le résultat des capitalisations menées par les 5 porteurs de projet retenus dans le cadre de cet appel. Ils ont pu analyser les initiatives, les pratiques, les coopérations qui se sont développées durant la crise, principalement autour du maintien de l’approvisionnement alimentaire sur les territoires et du lien entre acteurs de la production et de la consommation.
Parmi les 5 projets, le projet Résilience porté par Résolis, la Fédération nationale des Parcs Naturels Régionaux, le Labo de l’ESS, Let’s Food, le RTES et Terres en Villes, s'est penché sur les actions menées par les collectivités locales en matière de résilience alimentaire.
Afin d'analyser la manière dont se sont adaptés les acteurs des systèmes alimentaires, en particulier à l’échelle territoriale, durant la crise Covid-19, la Fondation Daniel & Nina Carasso a lancé un appel à projets en 2021 visant à capitaliser les apprentissages de ces différentes initiatives.
Ce Carnet Carasso présente le résultat des capitalisations menées par les 5 porteurs de projet retenus dans le cadre de cet appel. Ils ont pu analyser les initiatives, les pratiques, les coopérations qui se sont développées durant la crise, principalement autour du maintien de l’approvisionnement alimentaire sur les territoires et du lien entre acteurs de la production et de la consommation.
Parmi les 5 projets, le projet Résilience porté par Résolis, la Fédération nationale des Parcs Naturels Régionaux, le Labo de l’ESS, Let’s Food, le RTES et Terres en Villes, s'est penché sur les actions menées par les collectivités locales en matière de résilience alimentaire.