Métropoles et territoires voisins : quelles dynamiques de coopération pour répondre aux transitions environnementales et sociales ?
Intercommunalités de France et Sciences Po Paris publient une étude sur les dynamiques de coopération entre métropoles et territoires voisins, à l’aune des transitions environnementales et sociales.
TÉLÉCHARGEZ LA PUBLICATION EN CLIQUANT ICI
Méthodologie
L’étude a été réalisée à partir de quatre territoires : les territoires girondins, montpelliérains, de l’orléanais et strasbourgeois. Plus de 80 entretiens ont été menés, permettant de recueillir les points de vue d’une grande diversité d’acteurs.
L’hypothèse de travail était la suivante : « les coopérations entre métropoles et leurs intercommunalités voisines sont-elles ou peuvent-elles être une réponse aux enjeux de transitions environnementales et sociales ? »
Initier et maintenir une dynamique de coopération
Les intercommunalités disposent déjà de multiples instruments pour agir à plusieurs et formaliser des coopérations (syndicats mixtes, PETR, PNR, SCoT, pôles métropolitains…). Mais de nouvelles formes plus souples, parfois même plus informelles tendent à se développer, notamment les contrats. La forme de l’engagement dépend beaucoup de la volonté politique et des moyens mis en œuvre pour y arriver.
Car la coopération ne se décrète pas, elle se construit progressivement. Pour cela, plusieurs étapes composent des clés de réussite :
- Le développement d’un récit commun ;
- La présence d’une ingénierie dédiée et le choix, pour une métropole, de mettre à la disposition du collectif « son » ingénierie ;
- L’attention portée à la nécessité du temps long, pour apprendre à se connaître, pour générer de la confiance puis pour agir.
Par ailleurs, la question du financement semble à la fois freiner et stimuler les coopérations. La recherche de financements peut conduire à « une course aux financements complexes et une généralisation des actions au coup par coup », peut-on lire dans l’étude. À l’inverse, un financement dédié peut « inciter à la coopération et faire aboutir un projet qui n’aurait pas vu le jour ».
Renforcer les coopérations : un enjeu d’adaptation aux conséquences du changement climatique
Dans une seconde partie, l’étude s’appuie sur les politiques de gestion de l’eau, d’alimentation et des mobilités pour questionner les modalités de coopérations entre métropoles et intercommunalités voisines.
Contact : Romain Briot, Directeur général adjoint, Responsable du pôle Cohésion sociale et territorial, Intercommunalités de France - r.briot@intercommunalites.fr
Intercommunalités de France et Sciences Po Paris publient une étude sur les dynamiques de coopération entre métropoles et territoires voisins, à l’aune des transitions environnementales et sociales.
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Méthodologie
L’étude a été réalisée à partir de quatre territoires : les territoires girondins, montpelliérains, de l’orléanais et strasbourgeois. Plus de 80 entretiens ont été menés, permettant de recueillir les points de vue d’une grande diversité d’acteurs.
L’hypothèse de travail était la suivante : « les coopérations entre métropoles et leurs intercommunalités voisines sont-elles ou peuvent-elles être une réponse aux enjeux de transitions environnementales et sociales ? »
Initier et maintenir une dynamique de coopération
Les intercommunalités disposent déjà de multiples instruments pour agir à plusieurs et formaliser des coopérations (syndicats mixtes, PETR, PNR, SCoT, pôles métropolitains…). Mais de nouvelles formes plus souples, parfois même plus informelles tendent à se développer, notamment les contrats. La forme de l’engagement dépend beaucoup de la volonté politique et des moyens mis en œuvre pour y arriver.
Car la coopération ne se décrète pas, elle se construit progressivement. Pour cela, plusieurs étapes composent des clés de réussite :
- Le développement d’un récit commun ;
- La présence d’une ingénierie dédiée et le choix, pour une métropole, de mettre à la disposition du collectif « son » ingénierie ;
- L’attention portée à la nécessité du temps long, pour apprendre à se connaître, pour générer de la confiance puis pour agir.
Par ailleurs, la question du financement semble à la fois freiner et stimuler les coopérations. La recherche de financements peut conduire à « une course aux financements complexes et une généralisation des actions au coup par coup », peut-on lire dans l’étude. À l’inverse, un financement dédié peut « inciter à la coopération et faire aboutir un projet qui n’aurait pas vu le jour ».
Renforcer les coopérations : un enjeu d’adaptation aux conséquences du changement climatique
Dans une seconde partie, l’étude s’appuie sur les politiques de gestion de l’eau, d’alimentation et des mobilités pour questionner les modalités de coopérations entre métropoles et intercommunalités voisines.
Contact : Romain Briot, Directeur général adjoint, Responsable du pôle Cohésion sociale et territorial, Intercommunalités de France - r.briot@intercommunalites.fr