Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Solidaire

Fiche Déniché pour vous n°91 : Tête Haute

Créée en 2018 en Loire-Atlantique, Tête Haute est la première brasserie artisanale et houblonnière d’insertion en France. Cette entreprise agréée ESUS élabore des bières à partir de matières premières locales issues de l’Agriculture Biologique.

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Mots-clés : Insertion, alimentation durable

Site internet : https://www.tete-haute.fr

fgvhbh

44521 Couffé

Zone d'action : France

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Créée en 2018 en Loire-Atlantique, Tête Haute est la première brasserie artisanale et houblonnière d’insertion en France. Cette entreprise agréée ESUS élabore des bières à partir de matières premières locales issues de l’Agriculture Biologique.

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Mots-clés : Insertion, alimentation durable

Site internet : https://www.tete-haute.fr

fgvhbh

44521 Couffé

Zone d'action : France

Fiche Déniché pour vous n°89 : GRAP

Créé en 2012, le Groupement Régional Alimentaire de Proximité (Grap), est une Coopérative d’activité et d’emploi (CAE) regroupant des artisans et des commerçants dont l’activité est liée à la transformation ou distribution alimentaire dans un périmètre régional de 150km autour de Lyon. Structurée en SCIC, le GRAP accompagne le développement des filières alimentaires et agricoles de proximité.

Téléchargez la fiche Déniché pour vous n°89 : Groupement Régional Alimentaire de Proximité - Grap.

Mots-clés : alimentation durable, SCIC, ruralité

Site internet : https://www.grap.coop

dfgh

69001 LYON

Zone d'action : Auvergne Rhône-Alpes

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Créé en 2012, le Groupement Régional Alimentaire de Proximité (Grap), est une Coopérative d’activité et d’emploi (CAE) regroupant des artisans et des commerçants dont l’activité est liée à la transformation ou distribution alimentaire dans un périmètre régional de 150km autour de Lyon. Structurée en SCIC, le GRAP accompagne le développement des filières alimentaires et agricoles de proximité.

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Mots-clés : alimentation durable, SCIC, ruralité

Site internet : https://www.grap.coop

dfgh

69001 LYON

Zone d'action : Auvergne Rhône-Alpes

Circuits courts et plateformes de distribution solidaires - conférence en ligne novembre 2020

Dans le cadre de son cycle alimentation durable, le RTES propose chaque mois d’aborder une clé d’entrée spécifique sur le sujet de l’alimentation durable et des leviers dont disposent les collectivités pour agir et transformer notre modèle alimentaire vers plus de soutenabilité, de solidarité et d’ancrage territorial, en lien avec les acteurs de l’ESS. Retour sur les échanges du 20 novembre 2020 autour des circuits courts et plateformes de distribution solidaires, qui a rassemblé 70 participant.e.s.

Stéphanie Dartigue, directrice et fondatrice Le Bocal Local

Le Bocal Local est un atelier chantier d’insertion (ACI) qui travaille avec des personnes très éloignées de l’emploi sur la capacité alimentaire du territoire, avec l’objectif de favoriser une alimentation durable accessible à tous. Le Bocal Local mène des activités de glanage, potaginage®, etc., dans une dynamique de sensibilisation du plus grand nombre et à travers les principes de l’agroécologie et la permaculture. L’association porte également une action d’accompagnement auprès des collectivités sur l’approvisionnement maraîcher de restauration collective, à travers le dispositif TRACE (tremplin vers une régie agricole communale évolutive). 

Lors de la première phase de confinement, le Bocal Local a réalisé qu’il existait de nombreuses initiatives en Gironde autour de l’alimentation qui vont “de la graine à l’assiette”. Le Bocal Local a contacté une partie de ces acteurs girondins (une vingtaine) et ce collectif d’acteurs a souhaité interpeller les élu.e.s de leur territoire afin de leur démontrer qu’il existe déjà de nombreux acteurs, aux statuts variés et complémentaires, qui interviennent sur l’alimentation durable : des structures d'éducation populaire, des structures d’accompagnement (comme Terres de lien), des structures d’approvisionnement local (Supercoop, ZeDrive…), de logistique (distribution, mobilité…). Ces structures ont donc interpellé les futurs élu.e.s via un plaidoyer adressé en mai 2020 (suite aux élections ou entre 2 tours des municipales) afin de mettre en visibilité l’existant, de montrer pourquoi il est important que les territoires se positionnent et pour interroger ces futurs élu.e.s sur leurs ambitions en matière d’alimentation durable. Ce collectif girondin attire l’attention sur la nécessité de se poser la question de la revalorisation de l’existant et de son orchestration, avant de se poser celle de la re-territorialisation. 

Henri Rouillé d'Orfeuil, pilote alimentation durable chez RESOLIS et membre de l'Académie d'Agriculture de France

Henri Rouillé d’Orfeuil présente ensuite l’étude de France Urbaine menée en partenariat avec RESOLIS et Terres en ville. Cette collaboration a été déclenchée par la crise sanitaire, le premier confinement et les mesures prises pour y faire face avec notamment de grandes inquiétudes sur la pérennité de l’approvisionnement alimentaire (la ville de Paris a par exemple 3 jours d’alimentation en réserve). Il y avait urgence à agir car le confinement, du fait de la fermeture des frontières, des marchés, des restaurants, des difficultés de mobilité personnelles, etc. a fait craindre des ruptures dans la chaîne d'approvisionnement. Si veiller aux stocks et à l’approvisionnement est une des premières fonctions régaliennes, les villes ont réagi vite face aux problématiques locales : les producteurs ne pouvant plus écouler leurs productions périssables, il a fallu réparer les circuits de distribution, recréer parfois un maillon de ces circuits, soit en s’appuyant sur des acteurs existants ou en créant de nouvelles alternatives. En parallèle, le hors-marché et l’aide alimentaire se sont étendus : de nombreuses personnes se sont ajoutées aux populations précaires initiales, avec une montée de 30% à 50% du nombre de personnes ayant besoin de l’aide alimentaire. Ces menaces économiques et sociales sont inquiétantes, de telles menaces en 1929 ont donné lieu à des menaces politiques (régimes autoritaires et guerre mondiale), il est donc nécessaire de garder une boussole : la transition, un surcroît de résilience des acteurs et des villes et un surcroît de solidarité.

Cette crise est venue porter un coup d'arrêt dans l’histoire très longue du système alimentaire, traversé par un mouvement de mondialisation depuis le 14è siècle et une agro-industrialisation depuis le 19è siècle qui a intégré dans un système productif ancien toute une série d’intrants et de technologies. Ces résultats ont été plébiscités car ils ont permis d’augmenter considérablement la productivité jusqu’à ce qu’un certain nombre d’interpellations portant sur la santé, l’environnement, la culture émergent il y a une quarantaine d’années et avec elles la conviction de nécessaires transitions. Avec la crise deux évidences apparaissent : la vulnérabilité et la dépendance de notre système alimentaire et la volonté de développer la résilience des territoires et de ne pas dépendre du monde entier.

Pour cette étude, France Urbaine, Resolis et Terres en ville ont mené une enquête auprès de 30 villes et en parallèle, France Urbaine a interpellé l’Etat sur la décision de fermer les marchés de plein vent : le gouvernement est un peu revenu en arrière et 25% des marchés ont pu réouvrir. Cette enquête fait ressortir un ensemble de constats : 

  • une montée en puissance de l’organisation collective : l’alliance des territoires et les synergies entre les acteurs de la chaîne ; 
  • des évolutions dans le système alimentaire : prise de conscience des enjeux agroécologiques, présence du numérique qui va s’installer, évolution des pratiques alimentaires : local, bio… (pas directement liée au confinement mais confirmé par celui-ci) ; 
  • une forte mobilisation citoyenne notamment auprès des publics vulnérables et la conviction que l’évolution des modèles ne passera que par la mobilisation des citoyens ; 
  • des villes à la manœuvre sur l’ensemble de ces points.

 

Quels sont les leviers d’action des collectivités ?

  • Déclarations politiques
  • Plaidoyer vers l’Europe : les villes et grandes villes ont des moyens politiques très importants en lien avec les régions chargées du 2ème pilier de la PAC.
  • Agir sur la restauration collective : via son dispositif d’accompagnement TRACE, le Bocal Local observe une demande grandissante de la part des collectivités locales à être accompagnées sur la restauration collective aussi car la loi Egalim impose aux collectivités de s'approvisionner en produits durables de qualité, et à 20% en bio très prochainement. Ceci pose également la question du code de la commande publique qui ne reconnaît pas la proximité comme critère d’achat.
  • Agir sur l’aide alimentaire afin qu’elle se rapproche des productions locales.
  • Agir en co-construction, coopération, …en ce sens les PAT (Projet alimentaires territoriaux) ont le mérite de mettre toutes les parties prenantes en mouvement.

Julien Ravello, conseiller à l’ESS et aux circuits courts à la ville de Villeurbanne, témoigne du fait que le sujet de l’agriculture et de l’alimentation est un sujet fort de la nouvelle équipe avec la volonté de faire émerger des politiques publiques sur l’alimentation. Sur l’agriculture, la ville de Villeurbanne n’a pas de foncier agricole a proprement parlé et ne peut donc pas beaucoup intervenir sur l’amont, hormis à travers le PAT métropolitain. Il y a cependant une ambition forte pour développer de l’agriculture urbaine et du maraîchage urbain sur quelques parcelles afin d’alimenter la cuisine centrale. Un fort levier d’action de la ville de Villeurbanne est la commande publique et la cuisine centrale qui est en régie, ce qui leur permet une maîtrise des approvisionnements (9000 repas jour). La ville de Villeurbanne travaille également sur l’enjeu de l’accès à une alimentation de qualité pour les personnes les plus pauvres en développant par exemple des programmes de lutte contre la précarité alimentaire en lien avec les CCAS. Sur ce point, Julien Ravello considère que la politique actuelle de don alimentaire est très contestable. Une initiative, née à Villeurbanne, VRAC travaille justement sur l’accessibilité des habitants des quartiers politique de la ville à de la nourriture de qualité. Julien Ravello présente également une initiative de la métropole du Grand Lyon de réflexion pour des MIT (Marchés d’Intérêt Territoriaux), qui constitue selon lui une piste à creuser et qui pourrait prendre la forme de SCIC, avec une approche globale : production, achats, distribution, logistique dernier kilomètre, etc.


Aude Simmermann, chargée de mission économie circulaire alimentaire, au conseil départemental de Meurthe et Moselle, présente les actions du département, animateur d’un PAT qui regroupe 6 pays du sud du département depuis 2017. Dans ce cadre des groupes de travail sont organisés sur les questions environnementales, communication pour rapprocher offre et demande, les questions foncières, de logistique, de distribution. Suite à une première phase de diagnostics, ils devraient entrer dans une phase opérationnelle en 2021. Le département travaille notamment avec la Métropole du Grand Nancy sur un Rungis local : plateforme d’approvisionnement des métiers de bouche et restauration collective de la métropole. Le département porte également le dispositif Paniers Collèges qui s’adresse aux collèges ayant une cuisine de production : le département propose chaque mois aux collèges de commander des produits bio et/ou locaux auprès de 2 plateformes de distribution. A partir de 500€ d’achats mensuels, le département reverse en subvention 20% du bon de commande, prenant ainsi en charge le surcoût que l’achat en bio et local de qualité représente. En parallèle, un travail de lutte contre le gaspillage alimentaire est mené.

 

Ressources 

 

 

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Dans le cadre de son cycle alimentation durable, le RTES propose chaque mois d’aborder une clé d’entrée spécifique sur le sujet de l’alimentation durable et des leviers dont disposent les collectivités pour agir et transformer notre modèle alimentaire vers plus de soutenabilité, de solidarité et d’ancrage territorial, en lien avec les acteurs de l’ESS. Retour sur les échanges du 20 novembre 2020 autour des circuits courts et plateformes de distribution solidaires, qui a rassemblé 70 participant.e.s.

Stéphanie Dartigue, directrice et fondatrice Le Bocal Local

Le Bocal Local est un atelier chantier d’insertion (ACI) qui travaille avec des personnes très éloignées de l’emploi sur la capacité alimentaire du territoire, avec l’objectif de favoriser une alimentation durable accessible à tous. Le Bocal Local mène des activités de glanage, potaginage®, etc., dans une dynamique de sensibilisation du plus grand nombre et à travers les principes de l’agroécologie et la permaculture. L’association porte également une action d’accompagnement auprès des collectivités sur l’approvisionnement maraîcher de restauration collective, à travers le dispositif TRACE (tremplin vers une régie agricole communale évolutive). 

Lors de la première phase de confinement, le Bocal Local a réalisé qu’il existait de nombreuses initiatives en Gironde autour de l’alimentation qui vont “de la graine à l’assiette”. Le Bocal Local a contacté une partie de ces acteurs girondins (une vingtaine) et ce collectif d’acteurs a souhaité interpeller les élu.e.s de leur territoire afin de leur démontrer qu’il existe déjà de nombreux acteurs, aux statuts variés et complémentaires, qui interviennent sur l’alimentation durable : des structures d'éducation populaire, des structures d’accompagnement (comme Terres de lien), des structures d’approvisionnement local (Supercoop, ZeDrive…), de logistique (distribution, mobilité…). Ces structures ont donc interpellé les futurs élu.e.s via un plaidoyer adressé en mai 2020 (suite aux élections ou entre 2 tours des municipales) afin de mettre en visibilité l’existant, de montrer pourquoi il est important que les territoires se positionnent et pour interroger ces futurs élu.e.s sur leurs ambitions en matière d’alimentation durable. Ce collectif girondin attire l’attention sur la nécessité de se poser la question de la revalorisation de l’existant et de son orchestration, avant de se poser celle de la re-territorialisation. 

Henri Rouillé d'Orfeuil, pilote alimentation durable chez RESOLIS et membre de l'Académie d'Agriculture de France

Henri Rouillé d’Orfeuil présente ensuite l’étude de France Urbaine menée en partenariat avec RESOLIS et Terres en ville. Cette collaboration a été déclenchée par la crise sanitaire, le premier confinement et les mesures prises pour y faire face avec notamment de grandes inquiétudes sur la pérennité de l’approvisionnement alimentaire (la ville de Paris a par exemple 3 jours d’alimentation en réserve). Il y avait urgence à agir car le confinement, du fait de la fermeture des frontières, des marchés, des restaurants, des difficultés de mobilité personnelles, etc. a fait craindre des ruptures dans la chaîne d'approvisionnement. Si veiller aux stocks et à l’approvisionnement est une des premières fonctions régaliennes, les villes ont réagi vite face aux problématiques locales : les producteurs ne pouvant plus écouler leurs productions périssables, il a fallu réparer les circuits de distribution, recréer parfois un maillon de ces circuits, soit en s’appuyant sur des acteurs existants ou en créant de nouvelles alternatives. En parallèle, le hors-marché et l’aide alimentaire se sont étendus : de nombreuses personnes se sont ajoutées aux populations précaires initiales, avec une montée de 30% à 50% du nombre de personnes ayant besoin de l’aide alimentaire. Ces menaces économiques et sociales sont inquiétantes, de telles menaces en 1929 ont donné lieu à des menaces politiques (régimes autoritaires et guerre mondiale), il est donc nécessaire de garder une boussole : la transition, un surcroît de résilience des acteurs et des villes et un surcroît de solidarité.

Cette crise est venue porter un coup d'arrêt dans l’histoire très longue du système alimentaire, traversé par un mouvement de mondialisation depuis le 14è siècle et une agro-industrialisation depuis le 19è siècle qui a intégré dans un système productif ancien toute une série d’intrants et de technologies. Ces résultats ont été plébiscités car ils ont permis d’augmenter considérablement la productivité jusqu’à ce qu’un certain nombre d’interpellations portant sur la santé, l’environnement, la culture émergent il y a une quarantaine d’années et avec elles la conviction de nécessaires transitions. Avec la crise deux évidences apparaissent : la vulnérabilité et la dépendance de notre système alimentaire et la volonté de développer la résilience des territoires et de ne pas dépendre du monde entier.

Pour cette étude, France Urbaine, Resolis et Terres en ville ont mené une enquête auprès de 30 villes et en parallèle, France Urbaine a interpellé l’Etat sur la décision de fermer les marchés de plein vent : le gouvernement est un peu revenu en arrière et 25% des marchés ont pu réouvrir. Cette enquête fait ressortir un ensemble de constats : 

  • une montée en puissance de l’organisation collective : l’alliance des territoires et les synergies entre les acteurs de la chaîne ; 
  • des évolutions dans le système alimentaire : prise de conscience des enjeux agroécologiques, présence du numérique qui va s’installer, évolution des pratiques alimentaires : local, bio… (pas directement liée au confinement mais confirmé par celui-ci) ; 
  • une forte mobilisation citoyenne notamment auprès des publics vulnérables et la conviction que l’évolution des modèles ne passera que par la mobilisation des citoyens ; 
  • des villes à la manœuvre sur l’ensemble de ces points.

 

Quels sont les leviers d’action des collectivités ?

  • Déclarations politiques
  • Plaidoyer vers l’Europe : les villes et grandes villes ont des moyens politiques très importants en lien avec les régions chargées du 2ème pilier de la PAC.
  • Agir sur la restauration collective : via son dispositif d’accompagnement TRACE, le Bocal Local observe une demande grandissante de la part des collectivités locales à être accompagnées sur la restauration collective aussi car la loi Egalim impose aux collectivités de s'approvisionner en produits durables de qualité, et à 20% en bio très prochainement. Ceci pose également la question du code de la commande publique qui ne reconnaît pas la proximité comme critère d’achat.
  • Agir sur l’aide alimentaire afin qu’elle se rapproche des productions locales.
  • Agir en co-construction, coopération, …en ce sens les PAT (Projet alimentaires territoriaux) ont le mérite de mettre toutes les parties prenantes en mouvement.

Julien Ravello, conseiller à l’ESS et aux circuits courts à la ville de Villeurbanne, témoigne du fait que le sujet de l’agriculture et de l’alimentation est un sujet fort de la nouvelle équipe avec la volonté de faire émerger des politiques publiques sur l’alimentation. Sur l’agriculture, la ville de Villeurbanne n’a pas de foncier agricole a proprement parlé et ne peut donc pas beaucoup intervenir sur l’amont, hormis à travers le PAT métropolitain. Il y a cependant une ambition forte pour développer de l’agriculture urbaine et du maraîchage urbain sur quelques parcelles afin d’alimenter la cuisine centrale. Un fort levier d’action de la ville de Villeurbanne est la commande publique et la cuisine centrale qui est en régie, ce qui leur permet une maîtrise des approvisionnements (9000 repas jour). La ville de Villeurbanne travaille également sur l’enjeu de l’accès à une alimentation de qualité pour les personnes les plus pauvres en développant par exemple des programmes de lutte contre la précarité alimentaire en lien avec les CCAS. Sur ce point, Julien Ravello considère que la politique actuelle de don alimentaire est très contestable. Une initiative, née à Villeurbanne, VRAC travaille justement sur l’accessibilité des habitants des quartiers politique de la ville à de la nourriture de qualité. Julien Ravello présente également une initiative de la métropole du Grand Lyon de réflexion pour des MIT (Marchés d’Intérêt Territoriaux), qui constitue selon lui une piste à creuser et qui pourrait prendre la forme de SCIC, avec une approche globale : production, achats, distribution, logistique dernier kilomètre, etc.

 

Aude Simmermann, chargée de mission économie circulaire alimentaire, au conseil départemental de Meurthe et Moselle, présente les actions du département, animateur d’un PAT qui regroupe 6 pays du sud du département depuis 2017. Dans ce cadre des groupes de travail sont organisés sur les questions environnementales, communication pour rapprocher offre et demande, les questions foncières, de logistique, de distribution. Suite à une première phase de diagnostics, ils devraient entrer dans une phase opérationnelle en 2021. Le département travaille notamment avec la Métropole du Grand Nancy sur un Rungis local : plateforme d’approvisionnement des métiers de bouche et restauration collective de la métropole. Le département porte également le dispositif Paniers Collèges qui s’adresse aux collèges ayant une cuisine de production : le département propose chaque mois aux collèges de commander des produits bio et/ou locaux auprès de 2 plateformes de distribution. A partir de 500€ d’achats mensuels, le département reverse en subvention 20% du bon de commande, prenant ainsi en charge le surcoût que l’achat en bio et local de qualité représente. En parallèle, un travail de lutte contre le gaspillage alimentaire est mené.

 

Ressources 

 

 

Quelles alliances entre territoires urbains et ruraux pour une alimentation durable ? - cycle alimentation durable

Le 16 octobre 2020, à l'occasion de la journée mondiale de l'Alimentation, le RTES entamait un cycle de débats sur l'alimentation durable avec un premier échange autour de cette question : Quelles alliances entre territoires urbains et ruraux pour une alimentation durable ? Comment inscrire l’ESS au cœur de la gouvernance alimentaire territoriale : production, distribution au consommateur, transport des marchandises, etc. ? Quelles synergies acteurs/collectivités mettre en action ?

 

Mahel Coppey, vice-présidente déléguée à l’Economie Sociale et Solidaire et l’économie circulaire, Nantes Métropole

L’enjeu de l’alimentation durable est un enjeu complexe à plusieurs facettes : production, consommation, acheminement, accessibilité au foncier... elle concerne donc beaucoup de politiques publiques.

Sur Nantes Métropole, de nombreux acteurs et écosystèmes de l’alimentation sont organisés. En 2014, la Métropole a en effet souhaité structurer les acteurs de l’ESS de l’alimentation, car il y avait alors beaucoup de petits projets à forte qualité et qu’il est apparu nécessaire de stimuler des projets plus conséquents et faire dialoguer le monde urbain et le monde rural. Une feuille de route a donc été rédigée, non pas pour poser l’enjeu de l’autonomie alimentaire de Nantes Métropole, ce qui n’aurait aucun sens, mais pour définir les orientations en matières de circuits courts alimentaires : comment favoriser une consommation de produits locaux et l’agriculture paysanne ? Comment favoriser la logistique pour les acteurs de l’alimentation ? Comment garantir un juste prix aux producteurs ? Comment manger mieux pour une meilleure santé ? Comment réduire le gaspillage alimentaire ? Cette feuille de route a pu s’appuyer sur le projet d’ouverture d’un nouveau MIN entre 2014 et 2020 (un des plus gros de France après Rungis) qui a été l’opportunité de repositionner les producteurs locaux dans cet outil.

Durant 2 ans, Nantes Métropole a travaillé, via l’élaboration du PAT (Projet Alimentaire Territorial) sur la gouvernance alimentaire territoriale. Elle a pu s’appuyer pour ce faire sur la communauté d’acteurs de l’ESS qui s’engage sur les objectifs alimentaires, structurée depuis 2014, qui représente un vivier de porteurs de projets déjà organisés. Le PAT est un outil très important car il définit la relation, l’alliance entre territoires. Mahel Coppey insiste sur la nécessité d’aller plus loin, vers la coopération entre territoires, en s’appuyant par exemple sur les contrats de réciprocité. Nantes Métropole a signé un contrat de réciprocité avec le Pays de Retz en 2019, qui inclut plusieurs axes dont celui de l’alimentation. Ces espaces de dialogues et d’interconnaissance entre territoires sont essentiels pour dépasser les caricatures, les réflexes et habitudes et permettent d’aller vers davantage de co-construction, ils permettent de mettre de la démocratie dans nos assiettes.

Il est ensuite nécessaire de transformer les orientations politiques en actions concrètes et les collectivités disposent de plusieurs leviers d’action pour cela : la structuration des acteurs de l’ESS comme déjà évoqué (exemple du projet multi-acteurs, le kiosque paysan qui fédère près de 100 paysans). Le levier de la commande publique pour favoriser le développement d’une agriculture bio locale dans la restauration collective... avec l’exemple de Rennes Métropole qui va jusqu’à poser la préservation de la qualité de l’eau comme critère de ses appels d’offre. Et enfin agir sur le foncier en protégeant les terres agricoles de la Métropole ou en développant des infrastructures du dernier km par exemple.

Dominique Hays, Directeur Les Anges Gardins et du PTCE écopôle alimentaire, président du Réseau Cocagne

Il est essentiel d’opérer cette coopération entre territoires car les villes, pour des raisons agronomiques, ne peuvent être autosuffisantes. Il est nécessaire de laisser la capacité aux territoires de varier leurs cultures, respecter le principe de l’assolement (la rotation des terres) et ne pas rentrer dans une spécialisation de produits. Une des grandes tendances qui consiste à faire de l’agriculture compatible avec des espaces restreints, à l’exception d’agricultures de précision, s’appuie sur des nouvelles technologies directement en prise avec les GAFA (acteurs dont on ne sait pas ce qu’ils feront de quelque chose d’aussi importante que l’alimentation). Ainsi se pencher quelques peu sur l’agronomie nous défend de toute ambition d’autonomie et place la coopération entre territoires comme une nécessité.

Il est donc nécessaire de mettre cette coopération très concrètement en œuvre et de s’appuyer pour cela sur des outils, les écopôles alimentaires, qui sont des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) soit  un statut définit dans la loi ESS de 2014. Il s’agit d’organiser la complémentarité des productions (se parler et ne pas tous faire la même chose en même temps), avoir une logistique territoriale de stockage adaptée, faire preuve d’adaptation à l’innovation et accorder de la crédibilité à l’IAE et autres acteurs qui peuvent prendre en mains les maillons manquants. Par exemple sur Lens-Liévin, les Anges Gardins produisent plutôt du fruit, car personne d’autre ne s’en empare.

Le rôle des écopôles est de participer à la formation des acteurs : vous pouvez toujours affirmer que vous aller faire 30% de bio local dans la restauration collective, si vous n’expliquez pas au cuisinier ce que cela suppose en terme d’évolution des pratiques, il aura beau jeu de se méfier de cette nouvelle injonction. Aujourd’hui les changements climatiques vont plus vite que les évolutions professionnelles, il n’est donc plus seulement question de militer, il faut s’adapter très concrètement : se former et faire évoluer les pratiques.

Pour répondre à ces enjeux, l’écopôle alimentaire d’Audruicq fait émerger un nouveau modèle économique qui emprunte à l’économie de la fonctionnalité et de la coopération c'est-à-dire des modèles économiques qui trouvent leur solvabilité par le fait qu’ils combinent les usages et les fonctions et donc s’autorisent à associer toutes les parties prenantes. Les nouveaux modèles agricoles n’ont jamais eu la quantité d’aides dont a bénéficié l’agriculture conventionnelle avec la PAC, les collectivités ont donc leur rôle à jouer pas seulement dans le soutien des PAT, mais dans le soutien aux émanations concrètes.  Il y a également au sein de l’écopôle alimentaire d’Audruicq et plus largement au sein du réseau Cocagne, des réflexions sur des outils comme les caisses de sécurité sociale alimentaire, les monnaies spéciales pour aborder des modèles de consommation vertueuse (par exemple la Manne : qui permet d’accéder à une alimentation de qualité en contrepartie de ses engagements sur le territoire).

Les besoins sont pressants et il faut vite se mettre à la tache. Il est important que les collectivités rendent le plus vite possible les choses possibles : jouer un rôle dans l’acquisition de terres, de bâti, que la logistique suive, qu’elles soient garantes des biens communs (est-ce bien aux acteurs d’en être acquéreur ?). Il y a besoin d’alliances d’un nouveau genre entre acteurs et collectivités, ce qui suppose que les collectivités envisagent les acteurs comme des pairs.

 

Luc Bodiguel, Directeur de recherche au CNRS, Droit et changement social, Chargé d'enseignement à la Faculté de Droit de Nantes, membre du projet de recherche FRUGAL « Formes urbaines et gouvernance alimentaire »

Le contrat de recherche FRUGAL porte sur les flux et les formes des aires urbaines alimentaires. Cette recherche a permis le développement d’outils d’aide à la décision pour les PAT ou assimilés : création par exemple d’un modèle de frise chronologique qui permet de comparer les gouvernances alimentaires territoriales de plusieurs villes et met en évidence le fait que la capacité à innover des villes dépend en grande partie de l’existence de partenariats établis avec des acteurs de l’alimentation depuis de longues années et ce notamment face à la crise Covid-19. FRUGAL a également permis de réaliser un  panorama des outils juridiques accessibles aux collectivités, un outil d’autodiagnostic sur l’accessibilité à une alimentation durable, une série de monographies (épiceries solidaires, marques territoriales, etc.).

Les enseignements de FRUGAL : les collectivités territoriales constituent des acteurs structurants de la gouvernance alimentaire, elles sont même bien souvent au cœur des systèmes alimentaires territoriaux. Les collectivités disposent de nombreuses compétences et d’outils juridiques pour pouvoir agir. Les différentes études de cas étudiées mettent en évidence que les particularités locales sont essentielles et qu’il n’y a pas de modélisation possible des gouvernances alimentaires. Chaque collectivité doit ainsi trouver son mode de fonctionnement lié à son écosystème, sa population...

- Présentation du projet de recherche FRUGAL Luc Bodiguel

- le site du projet de recherche/action FRUGAL

 

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le 16 octobre 2020, à l'occasion de la journée mondiale de l'Alimentation, le RTES entamait un cycle de débats sur l'alimentation durable avec un premier échange autour de cette question : Quelles alliances entre territoires urbains et ruraux pour une alimentation durable ? Comment inscrire l’ESS au cœur de la gouvernance alimentaire territoriale : production, distribution au consommateur, transport des marchandises, etc. ? Quelles synergies acteurs/collectivités mettre en action ?

 

Mahel Coppey, vice-présidente déléguée à l’Economie Sociale et Solidaire et l’économie circulaire, Nantes Métropole

L’enjeu de l’alimentation durable est un enjeu complexe à plusieurs facettes : production, consommation, acheminement, accessibilité au foncier... elle concerne donc beaucoup de politiques publiques.

Sur Nantes Métropole, de nombreux acteurs et écosystèmes de l’alimentation sont organisés. En 2014, la Métropole a en effet souhaité structurer les acteurs de l’ESS de l’alimentation, car il y avait alors beaucoup de petits projets à forte qualité et qu’il est apparu nécessaire de stimuler des projets plus conséquents et faire dialoguer le monde urbain et le monde rural. Une feuille de route a donc été rédigée, non pas pour poser l’enjeu de l’autonomie alimentaire de Nantes Métropole, ce qui n’aurait aucun sens, mais pour définir les orientations en matières de circuits courts alimentaires : comment favoriser une consommation de produits locaux et l’agriculture paysanne ? Comment favoriser la logistique pour les acteurs de l’alimentation ? Comment garantir un juste prix aux producteurs ? Comment manger mieux pour une meilleure santé ? Comment réduire le gaspillage alimentaire ? Cette feuille de route a pu s’appuyer sur le projet d’ouverture d’un nouveau MIN entre 2014 et 2020 (un des plus gros de France après Rungis) qui a été l’opportunité de repositionner les producteurs locaux dans cet outil.

Durant 2 ans, Nantes Métropole a travaillé, via l’élaboration du PAT (Projet Alimentaire Territorial) sur la gouvernance alimentaire territoriale. Elle a pu s’appuyer pour ce faire sur la communauté d’acteurs de l’ESS qui s’engage sur les objectifs alimentaires, structurée depuis 2014, qui représente un vivier de porteurs de projets déjà organisés. Le PAT est un outil très important car il définit la relation, l’alliance entre territoires. Mahel Coppey insiste sur la nécessité d’aller plus loin, vers la coopération entre territoires, en s’appuyant par exemple sur les contrats de réciprocité. Nantes Métropole a signé un contrat de réciprocité avec le Pays de Retz en 2019, qui inclut plusieurs axes dont celui de l’alimentation. Ces espaces de dialogues et d’interconnaissance entre territoires sont essentiels pour dépasser les caricatures, les réflexes et habitudes et permettent d’aller vers davantage de co-construction, ils permettent de mettre de la démocratie dans nos assiettes.

Il est ensuite nécessaire de transformer les orientations politiques en actions concrètes et les collectivités disposent de plusieurs leviers d’action pour cela : la structuration des acteurs de l’ESS comme déjà évoqué (exemple du projet multi-acteurs, le kiosque paysan qui fédère près de 100 paysans). Le levier de la commande publique pour favoriser le développement d’une agriculture bio locale dans la restauration collective... avec l’exemple de Rennes Métropole qui va jusqu’à poser la préservation de la qualité de l’eau comme critère de ses appels d’offre. Et enfin agir sur le foncier en protégeant les terres agricoles de la Métropole ou en développant des infrastructures du dernier km par exemple.

Dominique Hays, Directeur Les Anges Gardins et du PTCE écopôle alimentaire, président du Réseau Cocagne

Il est essentiel d’opérer cette coopération entre territoires car les villes, pour des raisons agronomiques, ne peuvent être autosuffisantes. Il est nécessaire de laisser la capacité aux territoires de varier leurs cultures, respecter le principe de l’assolement (la rotation des terres) et ne pas rentrer dans une spécialisation de produits. Une des grandes tendances qui consiste à faire de l’agriculture compatible avec des espaces restreints, à l’exception d’agricultures de précision, s’appuie sur des nouvelles technologies directement en prise avec les GAFA (acteurs dont on ne sait pas ce qu’ils feront de quelque chose d’aussi importante que l’alimentation). Ainsi se pencher quelques peu sur l’agronomie nous défend de toute ambition d’autonomie et place la coopération entre territoires comme une nécessité.

Il est donc nécessaire de mettre cette coopération très concrètement en œuvre et de s’appuyer pour cela sur des outils, les écopôles alimentaires, qui sont des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE), tels que reconnus dans la loi ESS de 2014. Il s’agit d’organiser la complémentarité des productions (se parler et ne pas tous faire la même chose en même temps), avoir une logistique territoriale de stockage adaptée, faire preuve d’adaptation à l’innovation et accorder de la crédibilité à l’IAE et autres acteurs qui peuvent prendre en mains les maillons manquants. Par exemple sur Lens-Liévin, les Anges Gardins produisent plutôt du fruit, car personne d’autre ne s’en empare.

Le rôle des écopôles est de participer à la formation des acteurs : vous pouvez toujours affirmer que vous allez faire 30% de bio local dans la restauration collective, si vous n’expliquez pas au cuisinier ce que cela suppose en terme d’évolution des pratiques, il aura beau jeu de se méfier de cette nouvelle injonction. Aujourd’hui les changements climatiques vont plus vite que les évolutions professionnelles, il n’est donc plus seulement question de militer, il faut s’adapter très concrètement : se former et faire évoluer les pratiques.

Pour répondre à ces enjeux, l’écopôle alimentaire d’Audruicq fait émerger un nouveau modèle économique qui emprunte à l’économie de la fonctionnalité et de la coopération c'est-à-dire des modèles économiques qui trouvent leur solvabilité par le fait qu’ils combinent les usages et les fonctions et donc s’autorisent à associer toutes les parties prenantes. Les nouveaux modèles agricoles n’ont jamais eu la quantité d’aides dont a bénéficié l’agriculture conventionnelle avec la PAC, les collectivités ont donc leur rôle à jouer pas seulement dans le soutien des PAT, mais dans le soutien aux émanations concrètes.  Il y a également au sein de l’écopôle alimentaire d’Audruicq et plus largement au sein du réseau Cocagne, des réflexions sur des outils comme les caisses de sécurité sociale alimentaire, les monnaies spéciales pour aborder des modèles de consommation vertueuse (par exemple la Manne : qui permet d’accéder à une alimentation de qualité en contrepartie de ses engagements sur le territoire).

Les besoins sont pressants et il faut vite se mettre à la tache. Il est important que les collectivités rendent le plus vite possible les choses possibles : jouer un rôle dans l’acquisition de terres, de bâti, que la logistique suive, qu’elles soient garantes des biens communs (est-ce bien aux acteurs d’en être acquéreur ?). Il y a besoin d’alliances d’un nouveau genre entre acteurs et collectivités, ce qui suppose que les collectivités envisagent les acteurs comme des pairs.

 

Luc Bodiguel, Directeur de recherche au CNRS, Droit et changement social, Chargé d'enseignement à la Faculté de Droit de Nantes, membre du projet de recherche FRUGAL « Formes urbaines et gouvernance alimentaire »

Le contrat de recherche FRUGAL porte sur les flux et les formes des aires urbaines alimentaires. Cette recherche a permis le développement d’outils d’aide à la décision pour les PAT ou assimilés : création par exemple d’un modèle de frise chronologique qui permet de comparer les gouvernances alimentaires territoriales de plusieurs villes et met en évidence le fait que la capacité à innover des villes dépend en grande partie de l’existence de partenariats établis avec des acteurs de l’alimentation depuis de longues années et ce notamment face à la crise Covid-19. FRUGAL a également permis de réaliser un  panorama des outils juridiques accessibles aux collectivités, un outil d’autodiagnostic sur l’accessibilité à une alimentation durable, une série de monographies (épiceries solidaires, marques territoriales, etc.).

Les enseignements de FRUGAL : les collectivités territoriales constituent des acteurs structurants de la gouvernance alimentaire, elles sont même bien souvent au cœur des systèmes alimentaires territoriaux. Les collectivités disposent de nombreuses compétences et d’outils juridiques pour pouvoir agir. Les différentes études de cas étudiées mettent en évidence que les particularités locales sont essentielles et qu’il n’y a pas de modélisation possible des gouvernances alimentaires. Chaque collectivité doit ainsi trouver son mode de fonctionnement lié à son écosystème, sa population...

- Présentation du projet de recherche FRUGAL Luc Bodiguel

- le site du projet de recherche/action FRUGAL

Fiche n°8 : ESS & alimentation durable et accessible à tous

Téléchargez la fiche n°8 : ESS & alimentation durable et accessible à tous du kit MunicipalESS

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Fiche "Déniché pour vous" n°83 : Coopérative éphémère de restauration

L’Association de développement de l’économie sociale et solidaire (ADESS) a expérimenté en 2019, en partenariat avec Brest Métropole et la Ville de Brest, l’implantation d’un restaurant coopératif au sein d’un centre social, pour servir d’outil d’insertion socio-professionnelle pour les habitants du quartier ayant un projet professionnel en lien avec les métiers de la restauration.

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Mots-clés : alimentation durable, entrepreneuriat collectif - Janvier 2020

dpv

29200 BREST 

Zone d'action : quartier Europe - Brest

 

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L’Association de développement de l’économie sociale et solidaire (ADESS) a expérimenté en 2019, en partenariat avec Brest Métropole et la Ville de Brest, l’implantation d’un restaurant coopératif au sein d’un centre social, pour servir d’outil d’insertion socio-professionnelle pour les habitants du quartier ayant un projet professionnel en lien avec les métiers de la restauration.

Fiche"Déniché pour vous" n°82 : Réseau d’Echanges et de Restauration

L’association Réseau d’Echanges et de Restauration (R.E.R) anime un lieu de restauration « 19.59 » à la gare RER de Garges-Sarcelles et un Pôle Economique de Restauration – Le Food Lab à Goussainville.

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Mots-clés : alimentation durable, lieux partagés - Janvier 2020

https://www.facebook.com/restaurant19.59/

rer

Garges-Sarcelles 95200

Zone d'action : Garges les Gonesse, Sarcelles, Goussainville

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L’association Réseau d’Echanges et de Restauration (R.E.R) anime un lieu de restauration « 19.59 » à la gare RER de Garges-Sarcelles et un Pôle Economique de Restauration – Le Food Lab à Goussainville.

Publication : "Retours d'expériences sur les systèmes alimentaires territorialisés" - Fondation Carasso

Ces deux carnets de la Fondation Daniel et Nina Carasso restituent :

  • un retour d’expériences de 22 projets en France et en Espagne pour accompagner la transition
  • 28 initiatives inspirantes pour une agriculture et une alimentation plus durables (2e édition). 

Téléchargez le carnet "Les systèmes alimentaires territorialisés" et le carnet "La transition en action".

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Ces deux carnets de la Fondation Daniel et Nina Carasso restituent :

  • un retour d’expériences de 22 projets en France et en Espagne pour accompagner la transition
  • 28 initiatives inspirantes pour une agriculture et une alimentation plus durables (2e édition). 

Téléchargez le carnet "Les systèmes alimentaires territorialisés" et le carnet "La transition en action".

 

Fiche Déniché pour vous n°63 : Les partenariats acteurs/collectivités - coopération Région Normandie / Gouvernorat de Médenine (Tunisie)

En 2016, la Région Normandie et le Gouvernorat de Médenine entament un projet de coopération, puis un accord de partenariat est signé en 2018 autour de 6 axes : décentralisation et gouvernance locale ; agroalimentaire ; pêche ; énergie & environnement ; tourisme &formation ; et ESS.

Téléchargez la fiche Déniché pour vous n°63 : Les partenariats acteurs/collectivités - Coopération Région Normandie / Gouvernorat de Médenine (Tunisie).

Mots-clés : coopération internationale, alimentation durable, tourisme solidaire. Juin 2019.

14035 Caen

Zone d'action : Région Normandie, Gouvernorat de Médenine (Tunisie). 

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En 2016, la Région Normandie et le Gouvernorat de Médenine entament un projet de coopération, puis un accord de partenariat est signé en 2018 autour de 6 axes : décentralisation et gouvernance locale ; agroalimentaire ; pêche ; énergie & environnement ; tourisme &formation ; et ESS.

Fiche Déniché pour vous n°59 : Lutte contre l'insécurité alimentaire - coopération Ille-et-Vilaine / Région de Mopti (Mali)

Depuis 30 ans le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine mène une coopération décentralisée avec le Conseil régional de Mopti au Mali, dans les domaines de la filière laitière, des énergies renouvelables et de l’appui institutionnel. Un quatrième axe, concernant la mobilisation de la société civile au Mali et en Ille-et-Vilaine, est confié à l’Association Ille-et-Vilaine Mopti (AIVM). L’AIVM est chargée, au titre de la coopération, de la mobilisation de la société civile et de l’organisation de la formation des associations et des coopératives dans la Région de Mopti au travers d’une subvention annuelle (15 000 euros) versée par le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine.

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Mots-clés : coopération internationale, alimentation durable. Juin 2019.

mopti

35000 RENNES 

Zone d'action : Département d'Ille-et-Vilaine, Région de Mopti (Mali).

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Depuis 30 ans le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine mène une coopération décentralisée avec le Conseil régional de Mopti au Mali, dans les domaines de la filière laitière, des énergies renouvelables et de l’appui institutionnel. Un quatrième axe, concernant la mobilisation de la société civile au Mali et en Ille-et-Vilaine, est confié à l’Association Ille-et-Vilaine Mopti (AIVM). L’AIVM est chargée, au titre de la coopération, de la mobilisation de la société civile et de l’organisation de la formation des associations et des coopératives dans la Région de Mopti au travers d’une subvention annuelle (15 000 euros) versée par le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine.