Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Solidaire

Quelles alliances entre territoires urbains et ruraux pour une alimentation durable ? - cycle alimentation durable

Le 16 octobre 2020, à l'occasion de la journée mondiale de l'Alimentation, le RTES entamait un cycle de débats sur l'alimentation durable avec un premier échange autour de cette question : Quelles alliances entre territoires urbains et ruraux pour une alimentation durable ? Comment inscrire l’ESS au cœur de la gouvernance alimentaire territoriale : production, distribution au consommateur, transport des marchandises, etc. ? Quelles synergies acteurs/collectivités mettre en action ?

 

Mahel Coppey, vice-présidente déléguée à l’Economie Sociale et Solidaire et l’économie circulaire, Nantes Métropole

L’enjeu de l’alimentation durable est un enjeu complexe à plusieurs facettes : production, consommation, acheminement, accessibilité au foncier... elle concerne donc beaucoup de politiques publiques.

Sur Nantes Métropole, de nombreux acteurs et écosystèmes de l’alimentation sont organisés. En 2014, la Métropole a en effet souhaité structurer les acteurs de l’ESS de l’alimentation, car il y avait alors beaucoup de petits projets à forte qualité et qu’il est apparu nécessaire de stimuler des projets plus conséquents et faire dialoguer le monde urbain et le monde rural. Une feuille de route a donc été rédigée, non pas pour poser l’enjeu de l’autonomie alimentaire de Nantes Métropole, ce qui n’aurait aucun sens, mais pour définir les orientations en matières de circuits courts alimentaires : comment favoriser une consommation de produits locaux et l’agriculture paysanne ? Comment favoriser la logistique pour les acteurs de l’alimentation ? Comment garantir un juste prix aux producteurs ? Comment manger mieux pour une meilleure santé ? Comment réduire le gaspillage alimentaire ? Cette feuille de route a pu s’appuyer sur le projet d’ouverture d’un nouveau MIN entre 2014 et 2020 (un des plus gros de France après Rungis) qui a été l’opportunité de repositionner les producteurs locaux dans cet outil.

Durant 2 ans, Nantes Métropole a travaillé, via l’élaboration du PAT (Projet Alimentaire Territorial) sur la gouvernance alimentaire territoriale. Elle a pu s’appuyer pour ce faire sur la communauté d’acteurs de l’ESS qui s’engage sur les objectifs alimentaires, structurée depuis 2014, qui représente un vivier de porteurs de projets déjà organisés. Le PAT est un outil très important car il définit la relation, l’alliance entre territoires. Mahel Coppey insiste sur la nécessité d’aller plus loin, vers la coopération entre territoires, en s’appuyant par exemple sur les contrats de réciprocité. Nantes Métropole a signé un contrat de réciprocité avec le Pays de Retz en 2019, qui inclut plusieurs axes dont celui de l’alimentation. Ces espaces de dialogues et d’interconnaissance entre territoires sont essentiels pour dépasser les caricatures, les réflexes et habitudes et permettent d’aller vers davantage de co-construction, ils permettent de mettre de la démocratie dans nos assiettes.

Il est ensuite nécessaire de transformer les orientations politiques en actions concrètes et les collectivités disposent de plusieurs leviers d’action pour cela : la structuration des acteurs de l’ESS comme déjà évoqué (exemple du projet multi-acteurs, le kiosque paysan qui fédère près de 100 paysans). Le levier de la commande publique pour favoriser le développement d’une agriculture bio locale dans la restauration collective... avec l’exemple de Rennes Métropole qui va jusqu’à poser la préservation de la qualité de l’eau comme critère de ses appels d’offre. Et enfin agir sur le foncier en protégeant les terres agricoles de la Métropole ou en développant des infrastructures du dernier km par exemple.

Dominique Hays, Directeur Les Anges Gardins et du PTCE écopôle alimentaire, président du Réseau Cocagne

Il est essentiel d’opérer cette coopération entre territoires car les villes, pour des raisons agronomiques, ne peuvent être autosuffisantes. Il est nécessaire de laisser la capacité aux territoires de varier leurs cultures, respecter le principe de l’assolement (la rotation des terres) et ne pas rentrer dans une spécialisation de produits. Une des grandes tendances qui consiste à faire de l’agriculture compatible avec des espaces restreints, à l’exception d’agricultures de précision, s’appuie sur des nouvelles technologies directement en prise avec les GAFA (acteurs dont on ne sait pas ce qu’ils feront de quelque chose d’aussi importante que l’alimentation). Ainsi se pencher quelques peu sur l’agronomie nous défend de toute ambition d’autonomie et place la coopération entre territoires comme une nécessité.

Il est donc nécessaire de mettre cette coopération très concrètement en œuvre et de s’appuyer pour cela sur des outils, les écopôles alimentaires, qui sont des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) soit  un statut définit dans la loi ESS de 2014. Il s’agit d’organiser la complémentarité des productions (se parler et ne pas tous faire la même chose en même temps), avoir une logistique territoriale de stockage adaptée, faire preuve d’adaptation à l’innovation et accorder de la crédibilité à l’IAE et autres acteurs qui peuvent prendre en mains les maillons manquants. Par exemple sur Lens-Liévin, les Anges Gardins produisent plutôt du fruit, car personne d’autre ne s’en empare.

Le rôle des écopôles est de participer à la formation des acteurs : vous pouvez toujours affirmer que vous aller faire 30% de bio local dans la restauration collective, si vous n’expliquez pas au cuisinier ce que cela suppose en terme d’évolution des pratiques, il aura beau jeu de se méfier de cette nouvelle injonction. Aujourd’hui les changements climatiques vont plus vite que les évolutions professionnelles, il n’est donc plus seulement question de militer, il faut s’adapter très concrètement : se former et faire évoluer les pratiques.

Pour répondre à ces enjeux, l’écopôle alimentaire d’Audruicq fait émerger un nouveau modèle économique qui emprunte à l’économie de la fonctionnalité et de la coopération c'est-à-dire des modèles économiques qui trouvent leur solvabilité par le fait qu’ils combinent les usages et les fonctions et donc s’autorisent à associer toutes les parties prenantes. Les nouveaux modèles agricoles n’ont jamais eu la quantité d’aides dont a bénéficié l’agriculture conventionnelle avec la PAC, les collectivités ont donc leur rôle à jouer pas seulement dans le soutien des PAT, mais dans le soutien aux émanations concrètes.  Il y a également au sein de l’écopôle alimentaire d’Audruicq et plus largement au sein du réseau Cocagne, des réflexions sur des outils comme les caisses de sécurité sociale alimentaire, les monnaies spéciales pour aborder des modèles de consommation vertueuse (par exemple la Manne : qui permet d’accéder à une alimentation de qualité en contrepartie de ses engagements sur le territoire).

Les besoins sont pressants et il faut vite se mettre à la tache. Il est important que les collectivités rendent le plus vite possible les choses possibles : jouer un rôle dans l’acquisition de terres, de bâti, que la logistique suive, qu’elles soient garantes des biens communs (est-ce bien aux acteurs d’en être acquéreur ?). Il y a besoin d’alliances d’un nouveau genre entre acteurs et collectivités, ce qui suppose que les collectivités envisagent les acteurs comme des pairs.

 

Luc Bodiguel, Directeur de recherche au CNRS, Droit et changement social, Chargé d'enseignement à la Faculté de Droit de Nantes, membre du projet de recherche FRUGAL « Formes urbaines et gouvernance alimentaire »

Le contrat de recherche FRUGAL porte sur les flux et les formes des aires urbaines alimentaires. Cette recherche a permis le développement d’outils d’aide à la décision pour les PAT ou assimilés : création par exemple d’un modèle de frise chronologique qui permet de comparer les gouvernances alimentaires territoriales de plusieurs villes et met en évidence le fait que la capacité à innover des villes dépend en grande partie de l’existence de partenariats établis avec des acteurs de l’alimentation depuis de longues années et ce notamment face à la crise Covid-19. FRUGAL a également permis de réaliser un  panorama des outils juridiques accessibles aux collectivités, un outil d’autodiagnostic sur l’accessibilité à une alimentation durable, une série de monographies (épiceries solidaires, marques territoriales, etc.).

Les enseignements de FRUGAL : les collectivités territoriales constituent des acteurs structurants de la gouvernance alimentaire, elles sont même bien souvent au cœur des systèmes alimentaires territoriaux. Les collectivités disposent de nombreuses compétences et d’outils juridiques pour pouvoir agir. Les différentes études de cas étudiées mettent en évidence que les particularités locales sont essentielles et qu’il n’y a pas de modélisation possible des gouvernances alimentaires. Chaque collectivité doit ainsi trouver son mode de fonctionnement lié à son écosystème, sa population...

- Présentation du projet de recherche FRUGAL Luc Bodiguel

- le site du projet de recherche/action FRUGAL

 

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le 16 octobre 2020, à l'occasion de la journée mondiale de l'Alimentation, le RTES entamait un cycle de débats sur l'alimentation durable avec un premier échange autour de cette question : Quelles alliances entre territoires urbains et ruraux pour une alimentation durable ? Comment inscrire l’ESS au cœur de la gouvernance alimentaire territoriale : production, distribution au consommateur, transport des marchandises, etc. ? Quelles synergies acteurs/collectivités mettre en action ?

 

Mahel Coppey, vice-présidente déléguée à l’Economie Sociale et Solidaire et l’économie circulaire, Nantes Métropole

L’enjeu de l’alimentation durable est un enjeu complexe à plusieurs facettes : production, consommation, acheminement, accessibilité au foncier... elle concerne donc beaucoup de politiques publiques.

Sur Nantes Métropole, de nombreux acteurs et écosystèmes de l’alimentation sont organisés. En 2014, la Métropole a en effet souhaité structurer les acteurs de l’ESS de l’alimentation, car il y avait alors beaucoup de petits projets à forte qualité et qu’il est apparu nécessaire de stimuler des projets plus conséquents et faire dialoguer le monde urbain et le monde rural. Une feuille de route a donc été rédigée, non pas pour poser l’enjeu de l’autonomie alimentaire de Nantes Métropole, ce qui n’aurait aucun sens, mais pour définir les orientations en matières de circuits courts alimentaires : comment favoriser une consommation de produits locaux et l’agriculture paysanne ? Comment favoriser la logistique pour les acteurs de l’alimentation ? Comment garantir un juste prix aux producteurs ? Comment manger mieux pour une meilleure santé ? Comment réduire le gaspillage alimentaire ? Cette feuille de route a pu s’appuyer sur le projet d’ouverture d’un nouveau MIN entre 2014 et 2020 (un des plus gros de France après Rungis) qui a été l’opportunité de repositionner les producteurs locaux dans cet outil.

Durant 2 ans, Nantes Métropole a travaillé, via l’élaboration du PAT (Projet Alimentaire Territorial) sur la gouvernance alimentaire territoriale. Elle a pu s’appuyer pour ce faire sur la communauté d’acteurs de l’ESS qui s’engage sur les objectifs alimentaires, structurée depuis 2014, qui représente un vivier de porteurs de projets déjà organisés. Le PAT est un outil très important car il définit la relation, l’alliance entre territoires. Mahel Coppey insiste sur la nécessité d’aller plus loin, vers la coopération entre territoires, en s’appuyant par exemple sur les contrats de réciprocité. Nantes Métropole a signé un contrat de réciprocité avec le Pays de Retz en 2019, qui inclut plusieurs axes dont celui de l’alimentation. Ces espaces de dialogues et d’interconnaissance entre territoires sont essentiels pour dépasser les caricatures, les réflexes et habitudes et permettent d’aller vers davantage de co-construction, ils permettent de mettre de la démocratie dans nos assiettes.

Il est ensuite nécessaire de transformer les orientations politiques en actions concrètes et les collectivités disposent de plusieurs leviers d’action pour cela : la structuration des acteurs de l’ESS comme déjà évoqué (exemple du projet multi-acteurs, le kiosque paysan qui fédère près de 100 paysans). Le levier de la commande publique pour favoriser le développement d’une agriculture bio locale dans la restauration collective... avec l’exemple de Rennes Métropole qui va jusqu’à poser la préservation de la qualité de l’eau comme critère de ses appels d’offre. Et enfin agir sur le foncier en protégeant les terres agricoles de la Métropole ou en développant des infrastructures du dernier km par exemple.

Dominique Hays, Directeur Les Anges Gardins et du PTCE écopôle alimentaire, président du Réseau Cocagne

Il est essentiel d’opérer cette coopération entre territoires car les villes, pour des raisons agronomiques, ne peuvent être autosuffisantes. Il est nécessaire de laisser la capacité aux territoires de varier leurs cultures, respecter le principe de l’assolement (la rotation des terres) et ne pas rentrer dans une spécialisation de produits. Une des grandes tendances qui consiste à faire de l’agriculture compatible avec des espaces restreints, à l’exception d’agricultures de précision, s’appuie sur des nouvelles technologies directement en prise avec les GAFA (acteurs dont on ne sait pas ce qu’ils feront de quelque chose d’aussi importante que l’alimentation). Ainsi se pencher quelques peu sur l’agronomie nous défend de toute ambition d’autonomie et place la coopération entre territoires comme une nécessité.

Il est donc nécessaire de mettre cette coopération très concrètement en œuvre et de s’appuyer pour cela sur des outils, les écopôles alimentaires, qui sont des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE), tels que reconnus dans la loi ESS de 2014. Il s’agit d’organiser la complémentarité des productions (se parler et ne pas tous faire la même chose en même temps), avoir une logistique territoriale de stockage adaptée, faire preuve d’adaptation à l’innovation et accorder de la crédibilité à l’IAE et autres acteurs qui peuvent prendre en mains les maillons manquants. Par exemple sur Lens-Liévin, les Anges Gardins produisent plutôt du fruit, car personne d’autre ne s’en empare.

Le rôle des écopôles est de participer à la formation des acteurs : vous pouvez toujours affirmer que vous allez faire 30% de bio local dans la restauration collective, si vous n’expliquez pas au cuisinier ce que cela suppose en terme d’évolution des pratiques, il aura beau jeu de se méfier de cette nouvelle injonction. Aujourd’hui les changements climatiques vont plus vite que les évolutions professionnelles, il n’est donc plus seulement question de militer, il faut s’adapter très concrètement : se former et faire évoluer les pratiques.

Pour répondre à ces enjeux, l’écopôle alimentaire d’Audruicq fait émerger un nouveau modèle économique qui emprunte à l’économie de la fonctionnalité et de la coopération c'est-à-dire des modèles économiques qui trouvent leur solvabilité par le fait qu’ils combinent les usages et les fonctions et donc s’autorisent à associer toutes les parties prenantes. Les nouveaux modèles agricoles n’ont jamais eu la quantité d’aides dont a bénéficié l’agriculture conventionnelle avec la PAC, les collectivités ont donc leur rôle à jouer pas seulement dans le soutien des PAT, mais dans le soutien aux émanations concrètes.  Il y a également au sein de l’écopôle alimentaire d’Audruicq et plus largement au sein du réseau Cocagne, des réflexions sur des outils comme les caisses de sécurité sociale alimentaire, les monnaies spéciales pour aborder des modèles de consommation vertueuse (par exemple la Manne : qui permet d’accéder à une alimentation de qualité en contrepartie de ses engagements sur le territoire).

Les besoins sont pressants et il faut vite se mettre à la tache. Il est important que les collectivités rendent le plus vite possible les choses possibles : jouer un rôle dans l’acquisition de terres, de bâti, que la logistique suive, qu’elles soient garantes des biens communs (est-ce bien aux acteurs d’en être acquéreur ?). Il y a besoin d’alliances d’un nouveau genre entre acteurs et collectivités, ce qui suppose que les collectivités envisagent les acteurs comme des pairs.

 

Luc Bodiguel, Directeur de recherche au CNRS, Droit et changement social, Chargé d'enseignement à la Faculté de Droit de Nantes, membre du projet de recherche FRUGAL « Formes urbaines et gouvernance alimentaire »

Le contrat de recherche FRUGAL porte sur les flux et les formes des aires urbaines alimentaires. Cette recherche a permis le développement d’outils d’aide à la décision pour les PAT ou assimilés : création par exemple d’un modèle de frise chronologique qui permet de comparer les gouvernances alimentaires territoriales de plusieurs villes et met en évidence le fait que la capacité à innover des villes dépend en grande partie de l’existence de partenariats établis avec des acteurs de l’alimentation depuis de longues années et ce notamment face à la crise Covid-19. FRUGAL a également permis de réaliser un  panorama des outils juridiques accessibles aux collectivités, un outil d’autodiagnostic sur l’accessibilité à une alimentation durable, une série de monographies (épiceries solidaires, marques territoriales, etc.).

Les enseignements de FRUGAL : les collectivités territoriales constituent des acteurs structurants de la gouvernance alimentaire, elles sont même bien souvent au cœur des systèmes alimentaires territoriaux. Les collectivités disposent de nombreuses compétences et d’outils juridiques pour pouvoir agir. Les différentes études de cas étudiées mettent en évidence que les particularités locales sont essentielles et qu’il n’y a pas de modélisation possible des gouvernances alimentaires. Chaque collectivité doit ainsi trouver son mode de fonctionnement lié à son écosystème, sa population...

- Présentation du projet de recherche FRUGAL Luc Bodiguel

- le site du projet de recherche/action FRUGAL

Marchés de Noël solidaires

Le RTES organisait le 13 octobre 2020 un temps d’échange de bonnes pratiques sur les marchés de Noël solidaires. Retrouvez ci-dessous les éléments de présentation de quelques marchés de Noël solidaires.

L’Autre Marché – Nantes Métropole - Mahel Coppey

Un réseau d’acteurs liés au commerce équitable, petits producteurs et structures d’insertion par l’activité économique, se fédère en 2009 pour organiser un marché alternatif au marché de Noël traditionnel. A partir de 2011 se développe une démarche plus structurée et l’Autre marché devient un laboratoire des Ecossolies (écosystème nantais de l’ESS) pour rendre visible ce qu’est l’ESS. Des espaces de vente sont dédiés à des acteurs de l’ESS et de l’innovation dès 2009 puis petit à petit se structure une offre d’animation afin de sensibiliser et promouvoir l’ESS auprès du grand public.

Avec les années l’Autre marché a pris de l’ampleur, le nombre d’exposants et le nombre de visites ont fortement augmenté. L’Autre marché est devenu un marché très populaire sur Nantes, maintenant organisé en plein cœur de centre-ville afin de ne pas seulement toucher les convaincus mais aussi les flâneurs. L’Autre marché est inscrit dans le programme Nantes en fête. En 2019, à l’occasion de la 11ème édition, qui s’est tenue du 30 novembre au 23 décembre, plus de 100 000 personnes ont visité l'Autre marché et le chiffre d’affaires des 120 acteurs mobilisés s’est élevé à 475 000€ (contre 350 000€ en 2018). L’Autre marché représente donc un moment économique important pour les acteurs de l’ESS à l’échelle de la Métropole et plus largement du département.

L’Autre marché est organisé par les Ecossolies, en lien avec la Ville et Nantes Métropole mais aussi en lien avec d’autres acteurs tels la monnaie locale complémentaire SoNantes, des radios associatives, une coopérative qui gère le bar... Un partenariat avec la Cloche et Permis de construire permet de toucher un public très précarisé. L’ambition de l’Autre marché est de mettre en avant l’économie de proximité et de soutenir des projets en incubation en dédiant par exemple des chalets de Noël à des expérimentations gérées par des collectifs : les ateliers Pop Corn. Comme par exemple l’atelier Pop Corn de la famille zéro déchet l’année précédente : un collectif de citoyens qui a développé l’idée d’un Noël zéro déchet (produits, kits, bocaux, etc.), ce qui leur a permis de voir comment commercialiser et à quel volume, d’initier une communication spécifique... aujourd’hui 2 épiceries en vrac sont nées de cette expérimentation.

La Métropole de Nantes soutient la mutualisation logistique, de gardiennage et de communication, ainsi qu’un programme d’animations, avec des semaines thématiques : mode, édition et culture puis cuisine. Cela passe par une subvention aux Ecossolies, dégressive dans le temps, avec l’objectif que l’organisation de l’Autre marché rentre ensuite dans le marché public global du marché de Noël.

Du fait de la crise Covid-19, une réflexion est en cours pour travailler sur la digitalisation de l’Autre marché : projet de créer une plateforme numérique dédiée à un Noël écologique et solidaire. L’enjeu est de structurer une offre éthique, éco-responsable sur toute la chaine (production, livraison et solidarité avec 1€ reversé par achat à La Cloche) avec une exigence forte sur le support numérique : social, libre et responsable. Cette plateforme pourrait être utilisée à d’autres occasions.

A Nantes Métropole, l’animation du marché de Noël traditionnel passe par le biais d’un marché public qui arrive à terme à la fin de l’année, c’est donc le moment de regarder comment, via la commande publique, la collectivité peut conditionner la dimension sociale et environnementale du marché de Noël.  

L’Autre marché est né d’une dynamique d’acteurs du commerce équitable puis petit à petit la dynamique s’est étoffée. Cela prend du temps et le rôle de la collectivité est d’accompagner ces dynamiques collectives.

Marché Off - Ville de Strasbourg – Pierre Roth

En 2015, la CRESS Alsace a commencé à travailler sur le projet du marché Off de Noël (en référence au Off d’Avignon), puis le projet est repris par la CRESS Grand-Est avec une première édition organisée en 2016. Le marché de Noël traditionnel est organisé sur différents lieux en centre-ville, le marché Off est l’un d’entre eux. Organisé dans des containers et avec un dôme central, le marché Off est un lieu de promotion de l’ESS et de l’achat responsable, ouvert aux artisans et agriculteurs bio, et avec une réflexion en cours pour l’ouvrir également à des artistes locaux.

Plus de 100 manifestations sont organisées sous le dôme central : concerts, conférences, ateliers, débats... L’objectif du marché Off est de développer le chiffre d'affaire des structures, des activités collectives et d’offrir un espace animé et convivial, mais également de mélanger sensibilisation, promotion de l’ESS et actions de solidarité en direct : une centaine de repas et boissons suspendus, collecte et distribution de protections hygiéniques, dons de gobelets et consignes reversées à la Cloche et à la Cimade...

Le prix de location des stands dépend du chiffre d’affaire annuel et du nombre de salariés hors insertion de la structure et s'accompagne d’un pourcentage des ventes du marché de Noël reversé au budget "solidaire" de l'opération. L’animation est quant à elle soutenue par la ville de Strasbourg, parfois la Région, le FSE et du mécénat. Mobilisant une quarantaine d’acteurs, le marché Off est piloté par la CRESS, la chambre de consommation d’Alsace, le Colecosol (réseau de commerce équitable) et l’union des structures d’insertion par l’activité économique (URSIAE), réunis au sein du comité de pilotage qui réunit également les exposants. Le marché Off glane entre 50 000 et 100 000 visiteurs, avec 117 salariés de l’ESS mobilisés autour d’une trentaine de stands, le chiffre d’affaires 2019 s’est élevé à 340 000€.

A Strasbourg aussi, du fait du contexte, plane l’incertitude du maintien du marché Off en 2020. La CRESS Grand Est réfléchit à une version « augmentée » du marché Off (plateforme numérique, à la fois espace de vente et livraison via vélo cargo et espace de diffusion numérique des animations, concerts et conférences).

VILLAGE ÉQUITABLE DE NOËL - VILLE DE LYON – AMÉLIE BASILLE

Le Village équitable de Noël de Lyon s’appuie sur le label Lyon ville équitable et durable, créé en 2010. Ce label est un repère qui permet aux lyonnais.es de consommer responsable. Un club des labellisés a été créé en 2012, avec pour objectif de partager les pratiques, les expériences, les compétences et de progresser ensemble vers toujours plus de bonnes pratiques en matière de développement durable. Différents évènements sont organisés tout au long de l’année afin de sensibiliser les lyonnais.es et le Village équitable de Noël en fait partie.

Ce marché de Noël est un petit format, qui réunit une trentaine d’exposants, ces 4 dernières années il s’est déroulé sur une journée, dans le quartier de la Croix Rousse. Le contenu est co-construit avec les labellisés : ventes, ateliers de cuisine, ateliers do it yourself,  balades à pieds ou à vélos pour aller à la rencontre d’autres structures labellisées, de jardins, de l’histoire de Lyon, des conférences, des échanges philosophiques autour de Noël, des réflexions  autour du thème « penser Noël autrement… »

La Ville de Lyon souhaite cette année organiser le village équitable de Noël sur 2 journées et l’organiser à l’Hôtel de Ville de Lyon. Il sera ainsi plus central. La ville de Lyon y consacre un tout petit budget, variable selon les années : quelques animations ponctuelles, un accueil café pour les exposants. Le matériel est mis à disposition par la Ville et les animations sont proposées par les labellisés.

Le Grand Narbonne - Françoise Sipion

A Narbonne un marché de Noël solidaire est organisé sur le parvis d’IN’ESS (structure communautaire d’accompagnement aux projets professionnels et à la création d’activités), implanté au cœur d’un quartier politique de la ville avec le double objectif de faire connaitre IN’ESS et les structures de son écosystème : SIAE impliquées dans l’économie circulaire, une coopérative éphémère de femmes qui y valorisent leurs productions (couture, cuisine...). Ce marché a aussi un volet solidaire : une partie du chiffre d’affaire récolté est reversé au bénéfice d’une association qui travaille avec un public en grande précarité. Une réflexion est actuellement en cours pour le déployer.

La Ville de Toulouse - Gerard Amans

La ville de Toulouse organise un marché de Noël solidaire depuis 12 ans, qui attire entre 12 000 et 15 000 visiteurs. Il est situé en centre-ville mais pas dans l’hyper centre si bien qu’il n’arrive pas à drainer une population de passage. Le marché public du marché traditionnel de Noël arrive à échéance en fin d’année, le maire souhaite passer un marché unique pour toutes les animations de Noël avec des critères sociaux, environnementaux, etc. Le marché de Noël solidaire est organisé par une association, la ville de Toulouse fournit la logistique et des chalets en bois qui ont été construits par une entreprise d’insertion. Ce marché de Noël représente un budget de 40 000€ pour la ville dont 10 000€ sont versés en subvention à l’association qui l’organise. La quarantaine d’exposants bénéficie de conditions d’accès très abordable : 300€ pour 15 jours de stand. Le marché de Noël solidaire de Toulouse n’a pour l’instant pas de dimension promotion et sensibilisation à l’ESS, la révision du marché public va peut-être permettre de développer cette dimension.

 

 

 

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le RTES organisait le 13 octobre 2020 un temps d’échange de bonnes pratiques sur les marchés de Noël solidaires. Retrouvez ci-dessous les éléments de présentation de quelques marchés de Noël solidaires.

L’Autre Marché – Nantes Métropole - Mahel Coppey

Un réseau d’acteurs liés au commerce équitable, petits producteurs et structures d’insertion par l’activité économique, se fédère en 2009 pour organiser un marché alternatif au marché de Noël traditionnel. A partir de 2011 se développe une démarche plus structurée et l’Autre marché devient un laboratoire des Ecossolies (écosystème nantais de l’ESS) pour rendre visible ce qu’est l’ESS. Des espaces de vente sont dédiés à des acteurs de l’ESS et de l’innovation dès 2009 puis petit à petit se structure une offre d’animation afin de sensibiliser et promouvoir l’ESS auprès du grand public.

Avec les années l’Autre marché a pris de l’ampleur, le nombre d’exposants et le nombre de visites ont fortement augmenté. L’Autre marché est devenu un marché très populaire sur Nantes, maintenant organisé en plein cœur de centre-ville afin de ne pas seulement toucher les convaincus mais aussi les flâneurs. L’Autre marché est inscrit dans le programme Nantes en fête. En 2019, à l’occasion de la 11ème édition, qui s’est tenue du 30 novembre au 23 décembre, plus de 100 000 personnes ont visité l'Autre marché et le chiffre d’affaires des 120 acteurs mobilisés s’est élevé à 475 000€ (contre 350 000€ en 2018). L’Autre marché représente donc un moment économique important pour les acteurs de l’ESS à l’échelle de la Métropole et plus largement du département.

L’Autre marché est organisé par les Ecossolies, en lien avec la Ville et Nantes Métropole mais aussi en lien avec d’autres acteurs tels la monnaie locale complémentaire SoNantes, des radios associatives, une coopérative qui gère le bar... Un partenariat avec la Cloche et Permis de construire permet de toucher un public très précarisé. L’ambition de l’Autre marché est de mettre en avant l’économie de proximité et de soutenir des projets en incubation en dédiant par exemple des chalets de Noël à des expérimentations gérées par des collectifs : les ateliers Pop Corn. Comme par exemple l’atelier Pop Corn de la famille zéro déchet l’année précédente : un collectif de citoyens qui a développé l’idée d’un Noël zéro déchet (produits, kits, bocaux, etc.), ce qui leur a permis de voir comment commercialiser et à quel volume, d’initier une communication spécifique... aujourd’hui 2 épiceries en vrac sont nées de cette expérimentation.

La Métropole de Nantes soutient la mutualisation logistique, de gardiennage et de communication, ainsi qu’un programme d’animations, avec des semaines thématiques : mode, édition et culture puis cuisine. Cela passe par une subvention aux Ecossolies, dégressive dans le temps, avec l’objectif que l’organisation de l’Autre marché rentre ensuite dans le marché public global du marché de Noël.

Du fait de la crise Covid-19, une réflexion est en cours pour travailler sur la digitalisation de l’Autre marché : projet de créer une plateforme numérique dédiée à un Noël écologique et solidaire. L’enjeu est de structurer une offre éthique, éco-responsable sur toute la chaine (production, livraison et solidarité avec 1€ reversé par achat à La Cloche) avec une exigence forte sur le support numérique : social, libre et responsable. Cette plateforme pourrait être utilisée à d’autres occasions.

A Nantes Métropole, l’animation du marché de Noël traditionnel passe par le biais d’un marché public qui arrive à terme à la fin de l’année, c’est donc le moment de regarder comment, via la commande publique, la collectivité peut conditionner la dimension sociale et environnementale du marché de Noël.  

L’Autre marché est né d’une dynamique d’acteurs du commerce équitable puis petit à petit la dynamique s’est étoffée. Cela prend du temps et le rôle de la collectivité est d’accompagner ces dynamiques collectives.

Marché Off - Ville de Strasbourg – Pierre Roth

En 2015, la CRESS Alsace a commencé à travailler sur le projet du marché Off de Noël (en référence au Off d’Avignon), puis le projet est repris par la CRESS Grand-Est avec une première édition organisée en 2016. Le marché de Noël traditionnel est organisé sur différents lieux en centre-ville, le marché Off est l’un d’entre eux. Organisé dans des containers et avec un dôme central, le marché Off est un lieu de promotion de l’ESS et de l’achat responsable, ouvert aux artisans et agriculteurs bio, et avec une réflexion en cours pour l’ouvrir également à des artistes locaux.

Plus de 100 manifestations sont organisées sous le dôme central : concerts, conférences, ateliers, débats... L’objectif du marché Off est de développer le chiffre d'affaire des structures, des activités collectives et d’offrir un espace animé et convivial, mais également de mélanger sensibilisation, promotion de l’ESS et actions de solidarité en direct : une centaine de repas et boissons suspendus, collecte et distribution de protections hygiéniques, dons de gobelets et consignes reversées à la Cloche et à la Cimade...

Le prix de location des stands dépend du chiffre d’affaire annuel et du nombre de salariés hors insertion de la structure et s'accompagne d’un pourcentage des ventes du marché de Noël reversé au budget "solidaire" de l'opération. L’animation est quant à elle soutenue par la ville de Strasbourg, parfois la Région, le FSE et du mécénat. Mobilisant une quarantaine d’acteurs, le marché Off est piloté par la CRESS, la chambre de consommation d’Alsace, le Colecosol (réseau de commerce équitable) et l’union des structures d’insertion par l’activité économique (URSIAE), réunis au sein du comité de pilotage qui réunit également les exposants. Le marché Off glane entre 50 000 et 100 000 visiteurs, avec 117 salariés de l’ESS mobilisés autour d’une trentaine de stands, le chiffre d’affaires 2019 s’est élevé à 340 000€.

A Strasbourg aussi, du fait du contexte, plane l’incertitude du maintien du marché Off en 2020. La CRESS Grand Est réfléchit à une version « augmentée » du marché Off (plateforme numérique, à la fois espace de vente et livraison via vélo cargo et espace de diffusion numérique des animations, concerts et conférences).

VILLAGE ÉQUITABLE DE NOËL - VILLE DE LYON – AMÉLIE BASILLE

Le Village équitable de Noël de Lyon s’appuie sur le label Lyon ville équitable et durable, créé en 2010. Ce label est un repère qui permet aux lyonnais.es de consommer responsable. Un club des labellisés a été créé en 2012, avec pour objectif de partager les pratiques, les expériences, les compétences et de progresser ensemble vers toujours plus de bonnes pratiques en matière de développement durable. Différents évènements sont organisés tout au long de l’année afin de sensibiliser les lyonnais.es et le Village équitable de Noël en fait partie.

Ce marché de Noël est un petit format, qui réunit une trentaine d’exposants, ces 4 dernières années il s’est déroulé sur une journée, dans le quartier de la Croix Rousse. Le contenu est co-construit avec les labellisés : ventes, ateliers de cuisine, ateliers do it yourself,  balades à pieds ou à vélos pour aller à la rencontre d’autres structures labellisées, de jardins, de l’histoire de Lyon, des conférences, des échanges philosophiques autour de Noël, des réflexions  autour du thème « penser Noël autrement… »

La Ville de Lyon souhaite cette année organiser le village équitable de Noël sur 2 journées et l’organiser à l’Hôtel de Ville de Lyon. Il sera ainsi plus central. La ville de Lyon y consacre un tout petit budget, variable selon les années : quelques animations ponctuelles, un accueil café pour les exposants. Le matériel est mis à disposition par la Ville et les animations sont proposées par les labellisés.

Le Grand Narbonne - Françoise Sipion

A Narbonne un marché de Noël solidaire est organisé sur le parvis d’IN’ESS (structure communautaire d’accompagnement aux projets professionnels et à la création d’activités), implanté au cœur d’un quartier politique de la ville avec le double objectif de faire connaitre IN’ESS et les structures de son écosystème : SIAE impliquées dans l’économie circulaire, une coopérative éphémère de femmes qui y valorisent leurs productions (couture, cuisine...). Ce marché a aussi un volet solidaire : une partie du chiffre d’affaire récolté est reversé au bénéfice d’une association qui travaille avec un public en grande précarité. Une réflexion est actuellement en cours pour le déployer.

La Ville de Toulouse - Gerard Amans

La ville de Toulouse organise un marché de Noël solidaire depuis 12 ans, qui attire entre 12 000 et 15 000 visiteurs. Il est situé en centre-ville mais pas dans l’hyper centre si bien qu’il n’arrive pas à drainer une population de passage. Le marché public du marché traditionnel de Noël arrive à échéance en fin d’année, le maire souhaite passer un marché unique pour toutes les animations de Noël avec des critères sociaux, environnementaux, etc. Le marché de Noël solidaire est organisé par une association, la ville de Toulouse fournit la logistique et des chalets en bois qui ont été construits par une entreprise d’insertion. Ce marché de Noël représente un budget de 40 000€ pour la ville dont 10 000€ sont versés en subvention à l’association qui l’organise. La quarantaine d’exposants bénéficie de conditions d’accès très abordable : 300€ pour 15 jours de stand. Le marché de Noël solidaire de Toulouse n’a pour l’instant pas de dimension promotion et sensibilisation à l’ESS, la révision du marché public va peut-être permettre de développer cette dimension.

 

 

 

Retour sur le Forum des ruralités engagées

Plus de 700 personnes ont participé au premier Forum des ruralités engagées organisé par Villages Vivants en partenariat avec l'Avise et le RTES dans le cadre du programme TRESSONS le mardi 29 septembre 2020. La grande diversité de témoignages et de sujets abordés lors de ce forum témoignent de la vitalité de l'ESS dans les territoires ruraux. 

Retrouvez l'ensemble des vidéos du Forum des ruralités engagées sur le site de Villages Vivants

Plusieurs idées clés ressortent de ce Forum, qui s'est finalement tenu en visioconférences :

  • Les chiffres clés de l'ESS en milieu rural produit dans le cadre du programme TRESSONS confirment la résilience des entreprises de l'ESS en milieu ruralAvise

  • L'ESS est à la fois un vecteur de développement territorial mais aussi un outil du changement de modèle de développement dans les territoires ruraux qui se caractérisent par une plus faible solvabilité potentielle (faible densité) et donc une offre de services qui peine à s'installer par les seules règles du marché.

  • Le développement territorial ne se réduit pas à une somme d'initiatives mais s'inscrit dans un processus plus global de mise en réseau, de coopération et d'interconnaissance entre acteurs sur un temps long.

  • Deux caractéristiques se dégagent des initiatives d'ESS en milieu rural, souvent portées par une nouvelle génération d’entrepreneurs qui mixte nouveaux modes d'organisation et utilisation du digital : la pluriactivité et la mutualisation comme levier de développement.

     

  • Les structures d'accompagnement et les collectivités territoriales ont un rôle important à jouer en matière de soutien aux initiatives, dont la fragilité économique est renforcée dans le contexte actuel de crise sanitaire, et de soutien à la pérennisation de leurs activités

  • Les fonctions d'animation territoriale sont également importantes, mais restent difficiles à financer car non directement productives.

Les publications du programme Tressons sont en ligne sur le site de l’Avise et du RTES. Retrouvez également notre fiche "ESS & Ruralités" du Kit MunicipalESS. 

Retrouvez les fiches Déniché pour vous sur le GRAP et la CIAP, ainsi que l'article retour de la Recma sur ce Forum.

Retrouvez l'ensemble des vidéos du Forum des ruralités engagées sur le site de Villages Vivants.

Retrouvez également ici les vidéos des tables-rondes "dispositifs, ingénierie" : 

Accompagner les entrepreneurs sociaux dans les territoires ruraux : 

Des clés pour mieux comprendre les enjeux et les besoins d’accompagnement des entrepreneurs sociaux sur votre territoire.
Avec Josépha Poret, Ronalpia et Eric Rossi, Familles Rurales. Modératrice : Floriane Vernay, Avise. 

 

Se connaître pour mieux collaborer : 

Porteurs de projets collectifs et collectivités , apprenez à mieux vous connaître pour travailler ensemble !
Avec Marielle Bruyas, Collines Valence Vivarais, Nelle Bernanose, Ressourcerie Trimaran, Joëlle Rembert, Communauté d’Agglomération de l’Ouest Rhodanie. Animé par Aurélie Braillon, Cap Rural.
 

 

Encourager et organiser la coopération dans les territoires : 

Créer des liens et des situations de coopération.
Avec Maï-Lys Regard, Clus’Ter Jura et Sarah Persil, Pays Lédonien. Modératrice : Floriane Vernay, Avise.
 

 

S’installer en agriculture autrement : 

Accès à la terre, installation écologique et solidaire, cadre juridique.
Avec Damien Roumet, Terre de Liens, Amel Bounaceur, Approche vivante du Droit, CIVAM-Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture en milieu rural et CIAP-Coopératives d’installation en Agriculture Paysanne. Modératrice : Anne-Laure Federici, RTES.

 

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Plus de 700 personnes ont participé au premier Forum des ruralités engagées organisé par Villages Vivants en partenariat avec l'Avise et le RTES dans le cadre du programme TRESSONS le mardi 29 septembre 2020. La grande diversité de témoignages et de sujets abordés lors de ce forum témoignent de la vitalité de l'ESS dans les territoires ruraux. 

Plusieurs idées clés ressortent de ce Forum, qui s'est finalement tenu en visioconférences :

  • Les chiffres clés de l'ESS en milieu rural produit dans le cadre du programme TRESSONS confirment la résilience des entreprises de l'ESS en milieu ruralAvise

  • L'ESS est à la fois un vecteur de développement territorial mais aussi un outil du changement de modèle de développement dans les territoires ruraux qui se caractérisent par une plus faible solvabilité potentielle (faible densité) et donc une offre de services qui peine à s'installer par les seules règles du marché.

  • Le développement territorial ne se réduit pas à une somme d'initiatives mais s'inscrit dans un processus plus global de mise en réseau, de coopération et d'interconnaissance entre acteurs sur un temps long.

  • Deux caractéristiques se dégagent des initiatives d'ESS en milieu rural, souvent portées par une nouvelle génération d’entrepreneurs qui mixte nouveaux modes d'organisation et utilisation du digital : la pluriactivité et la mutualisation comme levier de développement.

     

  • Les structures d'accompagnement et les collectivités territoriales ont un rôle important à jouer en matière de soutien aux initiatives, dont la fragilité économique est renforcée dans le contexte actuel de crise sanitaire, et de soutien à la pérennisation de leurs activités

  • Les fonctions d'animation territoriale sont également importantes, mais restent difficiles à financer car non directement productives.

Les publications du programme Tressons sont en ligne sur le site de l’Avise et du RTES. Retrouvez également notre fiche "ESS & Ruralités" du Kit MunicipalESS. 

Retrouvez les fiches Déniché pour vous sur le GRAP et la CIAP, ainsi que l'article retour de la Recma sur ce Forum.

Retrouvez l'ensemble des vidéos du Forum des ruralités engagées sur le site de VillagesVivants. 

Retrouvez également ici les vidéos des tables-rondes "dispositifs, ingénierie" : 

  • Accompagner les entrepreneurs sociaux dans les territoires ruraux : 

    Des clés pour mieux comprendre les enjeux et les besoins d’accompagnement des entrepreneurs sociaux sur votre territoire.
    Avec Josépha Poret, Ronalpia et Eric Rossi, Familles Rurales. Modératrice : Floriane Vernay, Avise. 
  • Se connaître pour mieux collaborer : 
  • Porteurs de projets collectifs et collectivités , apprenez à mieux vous connaître pour travailler ensemble !
    Avec Marielle Bruyas, Collines Valence Vivarais, Nelle Bernanose, Ressourcerie Trimaran, Joëlle Rembert, Communauté d’Agglomération de l’Ouest Rhodanie. Animé par Aurélie Braillon, Cap Rural.


     

     
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  • Encourager et organiser la coopération dans les territoires : 

    Créer des liens et des situations de coopération.
    Avec Maï-Lys Regard, Clus’Ter Jura et Sarah Persil, Pays Lédonien.
    Modératrice : Floriane Vernay, Avise.
     
     
  • S’installer en agriculture autrement : 

    Accès à la terre, installation écologique et solidaire, cadre juridique.
    Avec Damien Roumet, Terre de Liens, Amel Bounaceur, Approche vivante du Droit, CIVAM-Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture en milieu rural et CIAP-Coopératives d’installation en Agriculture Paysanne. Modératrice : Anne-Laure Federici, RTES.

     

 

Les occupations transitoires : outils de développement urbain ou levier d'implication citoyenne ? - Retour séminaire Interphaz

Organisé par Interphaz, association d'éducation populaire qui porte aussi le Centre Europe Direct Lille, ce séminaire  invitait les 17 et 18 octobre 2019 différents publics à s’interroger sur les occupations éphémères : considérer les espaces vacants comme des leviers de développement urbain écologiquement durable, mais aussi en faire des outils d’implication citoyenne.

Interphaz souhaitait à la fois mettre en avant des réalités qui repensent et reconfigurent la ville à travers de nombreux exemples d'occupations transitoires français, mais aussi ouvrir les regards institutionnels et individuels sur les démarches entreprises dans différents territoires européens. Cette rencontre était aussi l'occasion de souligner que nombre de ces projets sont soutenus par des financements européens (Urban Innovative Actions, Europe Creative ou encore via des fonds FEDER...), [sur ce point, vous pouvez retrouver une présentation générale de l'UIA et un exemple de projet financé par le précédent appel à projet UIA dans le RepèrESS Europe & ESS : Enjeux et leviers d'actions pour les collectivités locales pp. 59 et 70-71, avec la présentation du projet "Tast'In Fives" à Lille, projet autour de l'alimentation durable.]

Avec les regards de Simon Laisney, Plateau Urbain ; Arthur Poisson, Yes We Camp ; Romain Brière, ZERM ; Jeremy Aufrere et Juliane Schulz, Agence d’Urbanisme de la Métropole Européenne de Lille ; Anne-Sophie Simmonds, La Maillerie ; Pierre Wolf, la Baraka & Ferme du Trichon ; Victor Lasch, L’Hirondelle ; Guillaume Cardey, la SORELI ; Laure Gayet, Cabinet Approche.s ! ; Chiara Basile, «The School of Losing Time»Turin ; Olivier Gilson, le MAD Bruxelles ; Sébastien Rodesch, SAU BRUXELLES ; Jonathan Ectors, Projet SEE U Bruxelles ; Christiane Bouchart, conseillère municipale déléguée à l’ESS à Lille, vice-Présidente en charge du Développement Durable, Métropole Européenne de Lille ; Levente Polyak, réseau Eutropian ; Stéphanie Bost, Interphaz...

Retrouvez la synthèse du séminaire.

 

Type de ressource
Autres
Ressource privée
Non
Résumé

Organisé par Interphaz, association d'éducation populaire qui porte aussi le Centre Europe Direct Lille, ce séminaire  invitait les 17 et 18 octobre 2019 différents publics à s’interroger sur les occupations éphémères : considérer les espaces vacants comme des leviers de développement urbain écologiquement durable, mais aussi en faire des outils d’implication citoyenne.

Interphaz souhaitait à la fois mettre en avant des réalités qui repensent et reconfigurent la ville à travers de nombreux exemples d'occupations transitoires français, mais aussi ouvrir les regards institutionnels et individuels sur les démarches entreprises dans différents territoires européens. Cette rencontre était aussi l'occasion de souligner que nombre de ces projets sont soutenus par des financements européens (Urban Innovative Actions, Europe Creative ou encore via des fonds FEDER...), [sur ce point, vous pouvez retrouver une présentation générale de l'UIA et un exemple de projet financé par le précédent appel à projet UIA dans le RepèrESS Europe & ESS : Enjeux et leviers d'actions pour les collectivités locales pp. 59 et 70-71, avec la présentation du projet "Tast'In Fives" à Lille, projet autour de l'alimentation durable.]

Avec les regards de Simon Laisney, Plateau Urbain ; Arthur Poisson, Yes We Camp ; Romain Brière, ZERM ; Jeremy Aufrere et Juliane Schulz, Agence d’Urbanisme de la Métropole Européenne de Lille ; Anne-Sophie Simmonds, La Maillerie ; Pierre Wolf, la Baraka & Ferme du Trichon ; Victor Lasch, L’Hirondelle ; Guillaume Cardey, la SORELI ; Laure Gayet, Cabinet Approche.s ! ; Chiara Basile, «The School of Losing Time»Turin ; Olivier Gilson, le MAD Bruxelles ; Sébastien Rodesch, SAU BRUXELLES ; Jonathan Ectors, Projet SEE U Bruxelles ; Christiane Bouchart, conseillère municipale déléguée à l’ESS à Lille, vice-Présidente en charge du Développement Durable, Métropole Européenne de Lille ; Levente Polyak, réseau Eutropian ; Stéphanie Bost, Interphaz...

Retrouvez la synthèse du séminaire.

 

Retour sur le webinaire du 26 mai "L'ESS, un levier pour la transition écologique des territoires"

Le club des collectivités pour l'ESS Ile-de-France, en partenariat avec le Teddif, organisait le 26 mai dernier un webinaire "L'ESS, un levier pour la transition écologique des territoires, plus que jamais en temps de crise" qui réunissait une centaine de participants. La matinée a permis aux participants d'échanger sur les impacts de la crise du Covid-19 sur les structures de l'ESS et notamment celles engagées dans la transition. L'après-midi, deux temps d'échanges étaient proposés sur l'approvisionnement alimentaire durable et sur le réemploi et la réparation.

En attendant la publication du compte-rendu, nous vous proposons de retrouver ci-dessous les enregistrements vidéos, diaporamas et autres ressources du webinaire.

Les structures de l'ESS de la transition écologique et la crise du Covid-19 (matinée):

 

Diaporama de la matinée

Ressources:

 

Atelier sur l'approvisionnement alimentaire durable:

 

Diaporama de cet atelier

 

Atelier sur le réemploi et la réparation

 

Diaporama de cet atelier


Et pour information, il est prévu que le réseau REPAR (http://www.repar.paris/) accompagne les collectivités à la mise en place de nouveaux dispositifs via de la médiation, des rencontres thématiques, la participation à des groupes de travail et à la construction de politique publiques favorisant l’émergence de plus de mobilité douce sur les territoires. Cet accompagnement s'adresse à l'ensemble des collectivités d'Île-de-France.

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le club des collectivités pour l'ESS Ile-de-France, en partenariat avec le Teddif, organisait le 26 mai dernier un webinaire "L'ESS, un levier pour la transition écologique des territoires, plus que jamais en temps de crise" qui réunissait une centaine de participants. La matinée a permis aux participants d'échanger sur les impacts de la crise du Covid-19 sur les structures de l'ESS et notamment celles engagées dans la transition. L'après-midi, deux temps d'échanges étaient proposés sur l'approvisionnement alimentaire durable et sur le réemploi et la réparation.

 

Retour sur la rencontre "commande publique responsable & ESS" - Club des collectivités pour l'ESS en IDF - février 2020

Le club des collectivités pour l'ESS Ile-de-France organisait cette rencontre "Commande publique responsable & ESS" le 27 février 2020. 

Téléchargez le compte-rendu de la rencontre "Commande publique responsable & ESS".

La CRESS Île-de-France, en partenariat avec l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) et le RTES, ont lancé le club des collectivités pour l’Economie Sociale et Solidaire en Ile-de-France à l’occasion du salon des Maires d’Ile-de-France 18 avril 2019 en signant une convention de partenariat entre les trois initiateurs du Club. Le Club est parrainé par La Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), en tant que structure de l’ESS engagée auprès des collectivités territoriales.

Si vous êtes intéressé.e pour participer aux prochaines sessions du club des collectivités pour l'ESS en Ile-de-France, n'hésitez pas à envoyer un mail à l'adresse animation@rtes.fr

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le club des collectivités pour l'ESS Ile-de-France organisait cette rencontre "Commande publique responsable & ESS" le 27 février 2020. 

Téléchargez le compte-rendu de la rencontre "Commande publique responsable & ESS".

La CRESS Île-de-France, en partenariat avec l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) et le RTES, ont lancé le club des collectivités pour l’Economie Sociale et Solidaire en Ile-de-France à l’occasion du salon des Maires d’Ile-de-France 18 avril 2019 en signant une convention de partenariat entre les trois initiateurs du Club. Le Club est parrainé par La Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), en tant que structure de l’ESS engagée auprès des collectivités territoriales.

Séminaire "Comment favoriser la prise en compte de l’ESS dans la rédaction des POR et faciliter l’accès des structures de l’ESS aux fonds structurels ?" - 23 janvier 2020

Initiée par le RTES et le CNCRESS en lien avec Régions de France, ce séminaire d’information et de travail "Comment favoriser la prise en compte de l’ESS dans la rédaction des POR et faciliter l’accès des structures de l’ESS aux fonds structurels ?" était organisé pour agir en amont de l’élaboration des Programmes Opérationnels Régionaux 2021/2027 au niveau de chaque région.

Suite à une présentation du contexte et des enjeux par Philippe Cichowlaz de l'ANCT, 25 participant.e.s, représentant.e.s de CRESS et de Régions, ont partagé de bonnes pratiques pour :

  • Inscrire une action/un axe dédié.e à l’ESS dans le POR : l'exemple de la Bretagne
  • Accompagner les structures ESS à la mobilisation des programmes sectoriels : le dispositif FRAPPE Hauts-de-France
  • Faciliter l’accès aux plus petites structures de l’ESS : les dispositifs microprojets AMPLI de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Région Grand-Est

Retrouvez la synthèse des échanges de ce séminaire

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Initiée par le RTES et le CNCRESS en lien avec Régions de France, ce séminaire d’information et de travail "Comment favoriser la prise en compte de l’ESS dans la rédaction des POR et faciliter l’accès des structures de l’ESS aux fonds structurels ?" était organisé pour agir en amont de l’élaboration des Programmes Opérationnels Régionaux 2021/2027 au niveau de chaque région.

Suite à une présentation du contexte et des enjeux par Philippe Cichowlaz de l'ANCT, 25 participant.e.s, représentant.e.s de CRESS et de Régions, ont partagé de bonnes pratiques pour :

  • Inscrire une action/un axe dédié.e à l’ESS dans le POR : l'exemple de la Bretagne
  • Accompagner les structures ESS à la mobilisation des programmes sectoriels : le dispositif FRAPPE Hauts-de-France
  • Faciliter l’accès aux plus petites structures de l’ESS : les dispositifs microprojets AMPLI de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Région Grand-Est

Retrouvez la synthèse des échanges de ce séminaire

Forum national de l'ESS et de l'innovation sociale - Niort, 6 au 8 novembre 2019

Forte participation, programme riche et co-construit, implication des collectivités...Le 5e Forum National de l’ESS et de l’innovation sociale qui s'est tenu à Niort a été l'occasion de débattre et de travailler sur les enjeux de l’économie sociale et solidaire durant trois jours. De nombreux partenaires étaient mobilisés pour assurer la réussite du Forum, parmi lesquels le RTES et le CNFPT, qui l'a inscrit pour la 1ère fois dans son offre de formation.

Quelques chiffres clés : 

  • Plus de 1500 participants, dont 200 étudiant.e.s et 100 élu.e.s ou technicien.ne.s de collectivités ou d'établissements publics. 
  • Un programme co-construit à partir de plus 170 contributions portées par 200 structures nationales et locales qui ont été ensuite rassemblées en 13 parcours thématiques
  • 34 structures impliquées dans le pilotage de l’évènement et 250 bénévoles qui se sont impliqué.e.s

Retrouvez le communiqué de presse de clôture du CNCRESS et de la CRESS Nouvelle Aquitaine, les vidéos du forum (au lien suivant : https://tube.mo-tv.fr/channel/ESS-TV), l'article retour de la Banque des Territoires, et la présentation des trois structures lauréates des Prix de l'ESS 2019 remis à l'occasion du Forum. À noter, les votes pour le prix Coup de Coeur sont ouverts au grand public jusqu'au 21 novembre.

Mahel Coppey, pour sa 1ère intervention en qualité de présidente du RTES, a rappelé  lors de la plénière d'introduction: "le territoire local, échelon pertinent du développement de l'ESS ?" que les territoires sont le lieu privilégié de coopérations entre acteurs. Mahel Coppey a  défendu l'importance de la coopération entre collectivités, même si ce n'est pas toujours simple, entre acteurs et collectivités, qui demande du temps et de la confiance, et le principe de co-construction des politiques publiques. Les travaux récents menés notamment par le RTES mettent en évidence la pertinence de l'ESS pour le développement des territoires fragiles (projet TRESSONS sur l'ESS en milieu rural, articulations entre Politique de la ville & ESS), ici et là-bas (travail sur la place de l'ESS dans les coopérations décentralisées). Le besoin d'outiller les collectivités a également été souligné.

Parmi plus de 40 ateliers sur 3 jours, Le RTES a en particulier coorganisé les temps suivants:

 

  • L'après-midi, parrainée par le CNFPT et animée par le RTES, était consacrée à "Action publique, innovation sociale et ESS", autour de la dynamique Solutions Solidaires du département de Gironde, avec une illustration autour de la politique de l'habitat, menée autour de 3 axes: territorialisation, innovation et expérimentation. Villeurbanne a également pu présenter le travail engagé autour de la coconstruction d'un pôle Petite Enfance. Deux interventions particulièrement riches pour témoigner des nouvelles articulations entre l'action publique et des acteurs d'intérêt général, et mettre en évidence quelques conditions: une volonté politique forte, un binôme exécutif/technicien, du temps et de la confiance, des modes de contractualisation adaptés et permettant l'innovation...
  • Vendredi matin, un atelier "Coopération territoriale, PTCE, Clusters et pôles ESS", animé également par le RTES, a permis de faire un point de la démarche des PTCE, autour des témoignages de Françoise Bernon, du Labo de l'ESS, de Danièle Demoustier, de Laurent Debeyre, du pôle Sud Aquitaine et de Julien Alleau, du Coorace. Le reste de la matinée a permis d'illustrer l'actualité de la démarche, autour de la présentation de plusieurs PTCE (Pilote Santé, Cap Solidaire, UDESS 05,...), et de la lecture apprenante du passionnant ouvrage Faire territoire par la coopération, autour de l'expérience du Pôle Sud Aquitaine, rédigé par Danièle Demoustier et Xabier Itçaina.
Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Forte participation, programme riche et co-construit, implication des collectivités...Le 5e Forum National de l’ESS et de l’innovation sociale qui s'est tenu à Niort a été l'occasion de débattre et de travailler sur les enjeux de l’économie sociale et solidaire durant trois jours. De nombreux partenaires étaient mobilisés pour assurer la réussite du Forum, parmi lesquels le RTES et le CNFPT, qui l'a inscrit pour la 1ère fois dans son offre de formation.

Quelques chiffres clés : 

  • Plus de 1500 participants, dont 200 étudiant.e.s et 100 élu.e.s ou technicien.ne.s de collectivités ou d'établissements publics. 
  • Un programme co-construit à partir de plus 170 contributions portées par 200 structures nationales et locales qui ont été ensuite rassemblées en 13 parcours thématiques
  • 34 structures impliquées dans le pilotage de l’évènement et 250 bénévoles qui se sont impliqué.e.s

Retrouvez le communiqué de presse de clôture du CNCRESS et de la CRESS Nouvelle Aquitaine, les vidéos du forum (au lien suivant : https://tube.mo-tv.fr/channel/ESS-TV), l'article retour de la Banque des Territoires, et la présentation des trois structures lauréates des Prix de l'ESS 2019 remis à l'occasion du Forum. À noter, les votes pour le prix Coup de Coeur sont ouverts au grand public jusqu'au 21 novembre.

Mahel Coppey, pour sa 1ère intervention en qualité de présidente du RTES, a rappelé  lors de la plénière d'introduction: "le territoire local, échelon pertinent du développement de l'ESS ?" que les territoires sont le lieu privilégié de coopérations entre acteurs. Mahel Coppey a  défendu l'importance de la coopération entre collectivités, même si ce n'est pas toujours simple, entre acteurs et collectivités, qui demande du temps et de la confiance, et le principe de co-construction des politiques publiques. Les travaux récents menés notamment par le RTES mettent en évidence la pertinence de l'ESS pour le développement des territoires fragiles (projet TRESSONS sur l'ESS en milieu rural, articulations entre Politique de la ville & ESS), ici et là-bas (travail sur la place de l'ESS dans les coopérations décentralisées). Le besoin d'outiller les collectivités a également été souligné.

Parmi plus de 40 ateliers sur 3 jours, Le RTES a en particulier coorganisé les temps suivants:

 

  • L'après-midi, parrainée par le CNFPT et animée par le RTES, était consacrée à "Action publique, innovation sociale et ESS", autour de la dynamique Solutions Solidaires du département de Gironde, avec une illustration autour de la politique de l'habitat, menée autour de 3 axes: territorialisation, innovation et expérimentation. Villeurbanne a également pu présenter le travail engagé autour de la coconstruction d'un pôle Petite Enfance. Deux interventions particulièrement riches pour témoigner des nouvelles articulations entre l'action publique et des acteurs d'intérêt général, et mettre en évidence quelques conditions: une volonté politique forte, un binôme exécutif/technicien, du temps et de la confiance, des modes de contractualisation adaptés et permettant l'innovation...
  • Vendredi matin, un atelier "Coopération territoriale, PTCE, Clusters et pôles ESS", animé également par le RTES, a permis de faire un point de la démarche des PTCE, autour des témoignages de Françoise Bernon, du Labo de l'ESS, de Danièle Demoustier, de Laurent Debeyre, du pôle Sud Aquitaine et de Julien Alleau, du Coorace. Le reste de la matinée a permis d'illustrer l'actualité de la démarche, autour de la présentation de plusieurs PTCE (Pilote Santé, Cap Solidaire, UDESS 05,...), et de la lecture apprenante du passionnant ouvrage Faire territoire par la coopération, autour de l'expérience du Pôle Sud Aquitaine, rédigé par Danièle Demoustier et Xabier Itçaina.

Retour sur la rencontre sur l'accompagnement des structures - Club des collectivités pour l'ESS en IDF - octobre 2019

Le club des collectivités pour l'ESS Ile-de-France organisait cette rencontre "Comment accompagner les structures de l'ESS sur mon territoire" en octobre 2019. 

Téléchargez le compte-rendu de cette journée d'échange. 

Si vous êtes intéressé.e pour participer aux prochaines sessions du club des collectivités pour l'ESS en Ile-de-France, n'hésitez pas à envoyer un mail à l'adresse animation@rtes.fr

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le club des collectivités pour l'ESS Ile-de-France organisait cette rencontre "Comment accompagner les structures de l'ESS sur mon territoire" en octobre 2019. 

Téléchargez le compte-rendu de cette journée d'échange. 

Séminaire "Politique de la ville & ESS" - à Paris, 10 septembre 2019

Articulation entre politiques de droit commun et politique de la ville, pérennisation des projets et hybridation des ressources... autant d'enjeux abordés, dans le contexte actuel de rénovation des contrats de ville, lors de ce séminaire "Politique de la ville & ESS" organisé en partenariat avec le CGET et qui a réuni plus de 200 participants. 

Ce séminaire s'inscrit dans le cadre d'une étude menée en partenariat avec le CGET, sur 3 ans auprès d'initiatives ESS implantées dans les quartiers en politique de la ville et/ou impactant ces quartiers. Les échanges et témoignages en plénière et lors d'ateliers thématiques vont permettre d'enrichir le guide pratique "Politique de la ville & ESS" dont la version finalisée au format RepèrESS sera publié en mars 2020.

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Table-ronde "Politique de la ville & ESS : quelles convergences et points d'appui mutuels ?" avec de gauche à droite : Fatima Mostefaoui, Pas Sans Nous 13, Claude Sicart, Pôle S, Mohamed Gnabaly, île Saint-Denis et Novaedia, Edouard Zambeaux, animateur

Retrouvez les ressources du séminaire : 

  • Le diaporama présenté lors de la journée reprenant notamment les restitutions des ateliers thématiques.
  • L’article du CNCRESS et de l'Observatoire National de la Politique de la Ville - ONPV (repris dans le rapport annuel 2018 de l'ONPV) synthétisant l’étude complète du CNCRESS sur "L'emploi et les entreprises de l'ESS dans les quartiers prioritaires de la Politique de la ville" (Juin 2019).
  • Et l'article retour de la Gazette des communes sur ce séminaire. 
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Table-ronde "Impulser avec l'ESS la rénovation des contrats de ville" avec de gauche à droite : Boris Tavernier, VRAC, Emmanuelle Rousset, Département Ille et Vilaine, Sylvie Bouvier, CGET, et Édouard Zambeaux, animateur

Retrouvez les vidéos de ce séminaire "Politique de la ville & ESS" : 

  • Ouverture des travaux par Eric Briat (chef de service, adjoint au Directeur de la Ville et de la Cohésion Urbaine au CGET) et Christiane Bouchart (présidente du RTES), et présentation des résultats de l'étude du CNCRESS sur la place de l'ESS en quartiers Politique de la ville, par Benjamin Roger (responsable de l’Observatoire national de l’ESS au CNCRESS), avec les témoignages d'Azouz Manaï (fondateur de Digifab) et Stéphanie Mousseron (sociétaire de la Coopérative Hôtel du Nord) : 
  • Table ronde : "Politique de la ville & ESS : quelles convergences et points d'appui mutuels ?" animée par Édouard Zambeaux, avec Mohamed Gnabaly (maire de l’Île- Saint-Denis et dirigeant-fondateur de la SCIC Novaedia), Fatima Mostefaoui (coordination Pas Sans Nous 13 et collectif des Femmes des Quartiers Populaires), et Claude Sicart (co-fondateur de Pôle S) : 
  • Restitution des ateliers thématiques (mobilité, lutte contre la fracture numérique, développement d'emplois et d'activités, habitat et amélioration du cadre de vie) : 
  • Table-ronde "Impulser avec l'ESS la rénovation des contrats de ville" animée par Édouard Zambeaux, avec Sylvie Bouvier (pôle pilotage, contrats de ville et coordination du CGET), Emmanuelle Rousset (vice-présidente du Département d’Ille et Vilaine, déléguée ESS et Politique de la Ville) et Boris Tavernier (directeur-fondateur de Vers un Réseau d’Achat en Commun (VRAC)) : 
  • Conclusion de la journée par Dounia Besson (vice-présidente du RTES) et slam de clôture par les slameurs de la Tribut du Verbe : Cocteau Mot Lotov & Mix O ma Prose : 

 

Retrouvez les fiches "Déniché pour vous" dédiées aux initiatives présentes lors du séminaire :

 

rfg
Plus de 200 participants à ce séminaire accueilli au siège du CGET

 

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Articulation entre politiques de droit commun et politique de la ville, pérennisation des projets et hybridation des ressources...autant d'enjeux abordés, dans le contexte actuel de rénovation des contrats de ville, lors de ce séminaire "Politique de la ville & ESS" organisé en partenariat avec le CGET et qui a réuni plus de 200 participants.